Photos + report : Metalfreak
C’est plus par curiosité que par réel intérêt que je suis allé au Brin de Zinc ce soir-là !
Le metalcore, j’ai toujours affirmé que ce n’est pas ma came et, on va rester honnête, ça ne l’est toujours pas… du moins sur album.
Parce que sur, scène, pardon, ce n’est pas la même !
C’est la raison pour laquelle je me suis déplacé pour aller découvrir les régionaux de l’étape Nøcide, d’autant que deux mots-clés concernant la première partie m’a interpellé : metal industriel !
Bug’s, ce sont deux gars de Chambéry, un gars avec pas de cheveux qui fait des sons industriels tout en jouant de la basse et un guitariste à casquette qui sourit tout le temps. Et ces deux gaillards, on les sent bercés par les sons glaciaux des Nine Inch Nails, The Prodigy, Combichrist… avec de grosses influences de la scène indus / EBM des eighties. Ca ne chante pas mais les instrumentaux proposées sont dignes des bandes originales des thrillers les plus éprouvants.
L’ambiance est aussi oppressante qu’intimiste, l’absence de chant renforce le côté suffoquant de la musique du duo. On espère que leur musique sera un jour proposée sur un support physique. Je crois que je ferai ce petit investissement !
Je le répète, le genre de musique que propose Nøcide est loin d’être celui que je préfère, c’est comme ça !
Mais je reste quand même, par respect par ce groupe qui fait ce que je n’ai jamais été foutu de faire dans ma vie : monter sur scène !
Tiens, notre homme sans cheveux est encore de la partie, uniquement avec sa basse. Quand à notre riffeur souriant, il est là aussi ! Bref, Nøcide, c’est Bug’s avec trois autres acolytes.
Par contre, musicalement, c’est de suite une autre limonade ! Du brut de chez brut, du metalcore bien méchant avec un growleur (lui aussi à casquette, mais à l’envers) qui s’époumone à en laisser ses cordes vocales sur le micro. Les riffs, c’est du bien méchant aussi et leur set est suffisamment carré et travaillé pour se demander si le quintet s’est vraiment formé il y a seulement deux ans. Bref, on sent qu’il y a un gros taf en répétition !
On ressent ici et là quelques influences old school dans cet amoncellement de riffs bien compacts qui laissent que peu de temps aux spectateur de reprendre son souffle : ça tabasse sévère et ça donne envie de se rencarder sur leur album « Resilience » de 2024 !
Bref, ça valait le coup de venir et de découvrir !
