Photos + report : Metalfreak
Tout ce que je connaissais de l’affiche de ce soir-là, c’est une chronique signée de notre ancien compère Arno qui les présentait comme un groupe de deathcore tout ce qu’il y a de plus conventionnel, mais prometteur.
Si Inhuman Architects, quatuor Portugais, a parcouru près de 2000 kilomètres pour venir jouer, je pouvais bien en faire une trentaine en direction du Brin de Zinc pour satisfaire ma curiosité. En effet, on m’a beaucoup parlé, en bien, des prestations live de cette formation, et les mots qui revenaient le plus étaient « énergie » et « brutal ».
Bon, ok, le deathcore, ce n’est pas plus ma came que ça, mais j’aime être surpris quand je sors de ma zone de confort.
Et bon, ils ne m’ont pas menti : parce que de l’énergie, ils en ont à revendre ! Et de la brutalité, ça a p****n de déboité du début à la fin. Bon, dommage, il n’y avait pas beaucoup de monde. Suffisamment pour créer des petits circle-pits, et moi, photographe placé à cinq mètres de la scène, de m’y retrouver au centre, histoire de rajouter un peu plus de bonne humeur à une soirée certes violente, mais bon enfant !
Les quatre Lusitaniens ont multiplié les titres des plus incisifs avec malgré tout des passages mélodiques bien sentis, le tout sous des lyrics assénés comme autant de coups de batte par un hurleur qui growlait sa rage à en cracher ses cordes vocales sur le tapis !
On l’aura compris, Thomas (patron des lieux et mamammouchi en chef de la programmation de ces mêmes lieux) nous a encore dégotté un groupe de derrière les fagots à haute teneur déci-belliqueuse. Et en plus, les quatre musiciens se sont montrés d’une gentillesse et d’une disponibilité adorable à la fin du show.
Que demander de plus ? Et que dire de plus sinon « merci » aux acteurs de cette soirée ?
