Report : Olivier No Limit
Photos : Laurent Griesmar

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Chaude ambiance ce soir dans la petite salle du Grillen. On est venu nombreux pour assister au set de Destruction, avec cependant deux appréhensions : depuis le départ du guitariste fondateur Mike Sifringer, comment se comporte le groupe, remplacé par Furia (ex-ingénieur du son et directeur de tournée du groupe) ?
Ensuite, voilà que la Covid-21 semble faire de nouveau son apparition et on espère que ce concert ne sera pas le dernier.

Collé à la barrière en compagnie de Laurent Griesmar (qui officie ce soir en tant que photographe), je retrouve de vieilles connaissances.
Au-delà de la musique, c’est un plaisir sans cesse renouvelé, de pouvoir se trouver là ce soir après tous ces mois de disette auditive.

 

Arrive le groupe Sacrifizer, originaire de Mulhouse.
La bassiste a été remplacé ce soir, car elle jouait avec Triumph Of Death, le groupe de Tom G. Warrior, mais il n’en demeure pas moins que leur musique est cohérente et envoie du lourd.

1

Evoluant scéniquement dans un décor plutôt tourné vers le black, ils nous envoient dans les gencives un speed/thash teinté de metal noir. C’est old school à souhait et certains pourrait repenser aux premières années de groupes comme Kreator ou Destruction (ça tombe bien). Un de mes voisins me dit que leur musique lui fait penser à Exciter… il a raison.

Trois petits tours et puis s’en vont.

2

On parle, on rigole pendant que la tension monte.
Les lumières s’éteignent et soudain le très charismatique Schmier et sa bande prennent possession des planches ; alors que vous dire ?
Pendant l’espace de 17 titres, ils vont nous emmener loin !! Et là, on oublie tout : la politique, le quotidien, la Covid-19, les tracas… le thrash est là, musique d’énergie. Il n’y a que cela qui compte.

3

De « Curse the gods » qui ouvre le bal au rappel qui comprendra « Diabolical », « Tormentor » et « Total disaster », le Grillen est sous haute tension.
Schmier mène le bal, crachant ses mots de sa voix acide.
Pendant que la paire de guitaristes assène rythmiques, riffs et solos avec la précision d’un chirurgien suisse.
Sans cesse en mouvement, ils cherchent du regard la foule, alors que le batteur, qui fera un petit solo, enfonce ses peaux comme un fou.
On sent une chose : ils sont heureux d’être là et cela se voit…
Nous aussi d’ailleurs : quel moment !

4

Dans la salle ça chauffe ! Dans nos tripes aussi !
Après un long set (voir tracklist), ils nous font leur révérence en nous remerciant pour l’accueil.
J’en profite, avant de sortir, pour aller remercier Matt Headbang qui, avec sa bande, nous permet d’assister à de tel événement en les organisant malgré un contexte pas vraiment facile ces temps derniers.
Merci !

Tracklist :

Curse of gods
Death trap
Nailed to the cross
Born to perish
Armageddonizer
Mad butcher
State of apathy
Reject Emotions
Thrash till death
Antichrist
Inspired by death
Life without sense
Bestial invasion
Butcher strikes
Diabolical
Tormentor
Total disaster

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