Nunslaughter – Red is the color of ripping death

Le 12 septembre 2021 posté par Metalfreak

Line-up sur cet Album


Don of the Dead - Chant / Tormentor - Guitares / Wrath - Batterie / Detonate - Basse.

Style:

Death metal

Date de sortie:

27 août 2021

Label:

Hells Headbangers Records

Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 7,5/10

 

Bon, ok, Nunslaughter, depuis sa formation en 1987 (1985 si on compte les deux années sous le nom de Death Sentence avec lequel ils ont sorti une demo “Death is the only way”), ils n’ont sorti “que” cinq albums en comptant ce petit dernier.

Mais alors, à côté de ça, ils affichent une activité d’une intensité assez incroyable. Voyez plutôt (sous réserves d’en avoir oublié un ou deux) : 9 démos, 45 EP, 67 splits, 43 live, 19 compilations, et je ne compte pas les coffrets et les vidéos…
Bref, de quoi figurer dans le livre Guiness pour pondre autant d’enregistrements à la manière d’un Cristiano Ronaldo qui enfile les buts en sélection portugaise.
D’ailleurs, à ce propos : c’est assez amusant de voir un gars qui vire les canettes de bières / sponsor d’une compétition en conférence de presse et qui finit au… Guiness… (et non qui se finit à la…).

Bref, Nunslaughter dans le death metal américain, c’est comme Samuel L. Jackson au cinéma tout aussi américain : une sorte d’omniprésence.
De celle dont on ne se plaint pas…

Mais cinquième full length quand même en 36 ans de carrière après “Hells unholy fire” (2000), “Goat” (2003), “Hex” (2007) et “Angelic dread” (2014), ce “Red is the color of ripping death” nous ramène une nouvelle fois au death metal du début des nineties, avec ces instruments accordés assez bas à la façon d’un Obituary et un chant qui n’est pas sans rappeler celui du regretté Killjoy parti trop tôt d’une crise cardiaque en 2018 à seulement 51 ans.

Sorte de version malsaine d’un compromis entre Possessed, Necrophagia, Repulsion, Hellhammer, Venom, Obituary ou Asphyx, le quatuor toujours emmené par le dernier membre originel Donald “Don Of The Dead” Crotsley désormais entouré du guitariste Noah « Tormentor » Buchanan (From the Hellmouth, Humanity Is Cancer, Path to Kalinin, Reclaiming Elysium, Ron George, Solipsist, Arecibo, ex-Dark Arena) depuis 2014, du bassiste Detonate depuis 2019 et du batteur Joe « Wrath » Lowrie (BloodTusk, Cholera, From the Hellmouth, Reclaiming Elysium, Toxic Megacolon) depuis 2016 nous colle la bagatelle de 14 titres relativement courts et intenses pour un total de 34 minutes.

Autant dire que ça ne s’embarrasse pas de superflu, chez les abatteurs de bonnes sœurs !
Ça speede, ça thrashe sévère, ça bastonne en façon non-stop et ça ne cherche pas trop à faire dans le détail, le tout avec une science et un savoir-faire dans le blasphème qui leur est toujours aussi… propre.
Et, parfois, ça passe dans des ambiances lentes et oppressantes sans crier gare (« Casket lid creaks »)
Les amateurs de vitesse vont adorer, les adorateurs d’ambiances lourdes et malsaines vont aimer.

Que demander de plus ?
Un prochain EP la semaine prochaine ?
Et pourquoi pas, tiens, c’est qu’ils en seraient capables…

 

Tracklist :

1. Murmur (1:33)
2. Broken and Alone (1:50)
3. To a Whore (2:34)
4. Banished (2:48)
5. Red Is the Color of Ripping Death (3:34)
6. Eat Your Heart (2:41)
7. Annihilate the Kingdom of God (2:48)
8. Beware of God (1:49)
9. Black Cat Hanging (2:13)
10. Dead in Ten (3:39)
11. The Devil Will Not Stray (2:51)
12. The Temptress (2:01)
13. Casket Lid Creaks (3:04)
14. Below the Cloven Hoof (0:52)

 

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