J.T. Ripper – Depraved Echoes and terrifying Horrors

par Bloodybarbie | Sep 7, 2016 | Chroniques | 0 commentaires

Line-up sur cet Album

  • Chris Börner – Batterie
  • Daniel Brandenburg – Guitares
  • Steven « Steffen » Fischer – Chant, Basse

Style:

Speed / Thrash metal

Date de sortie:

22 juillet 2016

Label:

Iron Shield Records

Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 7,5/10

Formé en 2010 suite à la réunion de deux ex-Mad Pleasure (Chris Börner et Daniel Brandenburg, respectivement batteur et guitariste) et d’un ex-Chörnyj Woron (Steven Fischer, basse et chant), J.T. Ripper sort son premier album « Depraved Echoes and terrifying Horrors » après une demo (« Death is among us », 2012).

Sorti initialement en octobre 2015 en cassette chez Into Dungeons Records, le groupe se voit signé chez Iron Shield Records pour – enfin – une sortie en CD.
Et il faut dire que l’idée n’est pas aussi saugrenue que cela : J.T. Ripper a tout du groupe de speed/thrash à classer entre le précédent et le suivant, mais arrive à se démarquer par une urgence et une envie de ne pas faire le moindre compromis un rien remarquable.

Si cet album était sorti, il y a trente ans, il aurait surement été noyé entre les premiers Slayer, Vendetta, Razor, Sodom ou autre Possessed, autant de combos qui comptent parmi les influences du trio allemand.
Les guitares sont rapides, les riffs déchirent absolument tout de par leur côté aiguisé comme des lames de rasoirs et le chant est possédé au possible, rauque sous une légère réverb’ donnant la sensation de sortir tout droit des sessions d’enregistrements des premiers Razor, le timbre de Fischer se rapprochant de celui de Stace « Sheepdog » McLaren, hurleur chez les Canadiens jusqu’à « Violent restitution » (1988).
Neuf titres pour 36 minutes de speed/thrash old school au possible, sans le moindre temps mort, poussant l’insolence et l’urgence jusqu’à rester confiné dans un même registre du début à la fin sans qu’on ne s’ennuie un seul instant, notamment grâce à un guitariste sachant nous distiller son lot de soli hyper rapides et bien sentis sans en rajouter.

Tout est classique au possible, jusqu’à la production, avec un côté punkisant pas désagréable, et nous refait visiter le thrash metal teuton des années 80, du temps où les labels signaient tout groupe qui jouait une musique aux tempi rapides : J.T. Ripper fera indéniablement plaisir à tous les thrashers nostalgiques.
L’ensemble sent certes le réchauffé mais s’envoyer ce petit brûlot entre les oreilles sera synonyme de se prendre un réel plaisir nostalgique, pour peu qu’on ait pris la vague thrash metal en plein visage lors de ses balbutiements dans la première moitié des eighties.

Inutile de sortir un titre à s’écouter en priorité : avalez-vous le cul sec, plusieurs fois d’affilée, et sans modération !

Hautement recommandé pour tous ceux qui ont trippé sur les premiers Vendetta, Exumer, Sodom, Slayer, Destruction ou plus récemment Excoriate.

Tracklist :
1. Black Death (4:07)
2. Seven Commandments (4:52)
3. Human Coffin (4:51)
4. Darkest Minds (Instrumental) (4:13)
5. Bloody Salvation (3:24)
6. Route 666 (3:32)
7. Fallout (over France) (2:34)
8. Repulsive Desire (4:24)
9. Buried alive (5:06)

Myspace : http://myspace.com/j.t.ripper-thrash
Facebook : http://www.facebook.com/J.T.Ripper.thrash
Iron Shield Records : http://www.ironshieldrecords.de/

Concerts:

26 septembre 2026

Grenoble – Einar Solberg – L'AMPERAGE

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