Note du SoilChroniqueur (Arno) : 9,5/10
Découvert totalement par hasard en apprenant que le batteur de Defeated Sanity (dont je suis très friand) participait au dernier album en date (Vision Wallows in Symphonies of Light) qui sortira en avril, je ne pouvais qu’aller jeter une oreille sur Ingurgitating Oblivion. J’avais le choix entre le premier, Voyage towards in Abhorrence et ce Continuum of Absence pour lequel je finis par opter.
Et là, la branlée. La grosse ! Je ne m’attendais évidemment pas à tomber sur un truc quelconque et insipide mais me faire rouster l’oignon de cette façon, ça restait tout de même de l’ordre de l’improbable. Un peu comme si une nana ne payant pas de mine te déballait des nichons de compétition ou qu’un gringalet aux épaules tombantes sortait de sa braguette un braquemart olympique concourant dans les disciplines du sprint et du marathon.
Le sprint parce que, putain, les mecs envoient du lourd, du sévère, du mastoc. Le niveau technique est bien entendu très élevé et quand ça accélère, bah il te reste qu’à bien mordre l’oreiller en attendant que ça passe. Le marathon parce que l’album il avoisine les 50 minutes et que quand tu évolues dans un tel registre, il faut être sacrément équipé pour tenir la distance. Et encore, j’ai rien dit sur les méchants relents façon Gorguts ou Ulcerate, bien chaotique, qui émaille ce disque providentiel.
Vous l’aurez compris, on est là dans le très haut du panier d’un Death Métal technique, inventif, obscur comme il se doit, suintant l’Underground et en mesure de concurrencer n’importe quelle formation actuelle. En un mot : merveilleux.
Tracklist :
01. Eternal Quiescence
02. Antinomian Rites
03. Burden of Recurrence
04. Descent to the Temple
05. Avatar of radiating Absence
06. Offering
07. Stupendous, Featureless, Still
Site officiel : http://ingurgitating-oblivion.com/
Facebook : https://www.facebook.com/IngurgitatingOblivionOfficial/
Bandcamp : https://ingurgitatingoblivion1.bandcamp.com/
