Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 8/10
Encore une fois, l’Amérique du Sud continue de nous prouver qu’elle a une sacrée tripotée de groupes qui savent revenir aux sources des genres qu’ils représentent.
Dans le Black metal, ça ne fait pas exception : Goliard, quatuor Colombien qui sort, avec cet In Taberna, son troisième album après les déjà très bons Iconoclastic Hymns (2017) et The darkest hour (2020), nous fait une chevauchée à grand galop dans le Black metal Scandinave du début des années 90.
Un chant rageur et criard, des tremolos à foison, une rythmique en mode full speed, quelques ouvertures vers la mélodie, quelques petites incursions dans le Thrash metal, une propension à jouer sur les répétitions et on a le cocktail.
Les réfractaires à l’évolution actuelle du genre vont y trouver leur compte : efficace et percutant, et pas innovateur pour deux sous, Goliard récite ses gammes avec une belle réussite.
Et quand, en prime, la production et le mixage sont réussis au point de nous faire entendre tous les instruments et le chant sans que les uns prennent l’ascendant sur l’autre, c’est encore mieux !
Les huit titres sont relativement courts pour le genre (un seul dépasse la barre des cinq minutes), preuve que le quatuor de Medellin veut se contenter de l’essentiel sans en rajouter, privilégiant l’efficacité.
Et bon sang que ça tabasse !
A découvrir !
Tracklist :
1. Gloria nocturna (4:30)
2. La vida profunda (3:45)
3. En la cima (4:31)
4. La espina (5:16)
5. La primera muerta (4:40)
6. In lamentation (4:35)
7. La hora de tinieblas (4:32)
8. In taberna (3:05)
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