Note du SoilChroniqueur (Moky) : 7/10
Amis des journées ensoleillées, des oiseaux qui piaillent et des petits lapins, bonjour.
Cet album est fait pour vous. Ou presque. Parce que dans le monde de ces chiliens, le soleil vous grille à sec, les oiseaux sont empaillés et des lapins, il n’en reste que des carcasses pourrissantes.
Vous l’aurez compris, ce groupe est fortement déconseillé aux amateurs de Sabaton. A moins de leur vouloir du mal. En revanche, ami nécrophage, si tu es en manque depuis que My Dying Bride est devenu un groupe mainstream, si tu réécoutes en boucle Winter planqué au fond de ta cave à charbon, j’ai de quoi faire ton bonheur ici.
Les nostalgiques de Celtic Frost ou des premiers méfaits de Samael vont également y trouver leur compte. On croirait un album qui aurait fait un bond dans le temps de quasiment trente ans. Même le son semble d’origine : ça fleure bon la fin des années 80 et le temps béni du début des nineties… Enfin, ça fleure bon… Façon de parler : malsain, glauque avec des vocaux tantôt caverneux, tantôt plaintifs ou blackisant, Dismal nous montre qu’il possède toute la panoplie du parfait petit groupe putride.
Basique, lourd (évidemment) et suffisamment bien composé pour avoir un petit côté mémorisable, voire… catchy. Pas ma tasse de sang habituelle mais une bien bonne galette dont on pourra se délecter avec plaisir par un soir de pleine lune en sirotant un bon bouillon de pus.
Tracklist :
1. Intro (Instrumental) (1:32)
2. Memento Mori I – Ashes (4:00)
3. Memento Mori II – The Rite (3:15)
4. Memento Mori III – Memories (6:26)
5. Memento Mori IV – Ascension (6:11)
6. A la espera de la oscuridad (F.A. Pizarnik) (1:35)
7. Outro (Intrumental) (1:46)
