Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 9/10
Que ce soit clair de suite : les adorateurs de sonorités modernes peuvent de suite passer à la chronique suivante.
Ici, c’est d’un bond d’au moins 50 ans en arrière qu’on va se faire : les noms de Bad Company, Free, Led Zeppelin, Deep Purple, Status Quo ou AC/DC de la fin des sixties / début de seventies vous parlent ? Jetez donc une oreille sur ce premier album “Take me into your kingdom” de Bad Kingz et vous m’en direz des nouvelles !
Si on aime tout simplement le bon rock, tendance hard quand même, dans lequel un soupçon de blues est incorporé, on ne peut qu’apprécier les dix titres à haute teneur en feeling qu’il nous est distillé ici.
Entre le chant haut perché à la Robert Plant d’un Tomas Baptista, la guitare savoureuse d’un Chris (Savourey) qui me pardonnera cet évident jeu de mot, la basse impeccable d’Alex Sire et la batterie martyrisée par quelques personnes (j’ai eu beau chercher sur la toile, aucune mention nulle part…), tout est fait pour que l’auditeur se régale en tapant du pied et secouant la tête.
Savourey and co ont eu la bonne idée de se faire plaisir en composant des titres s’inspirant de leurs héros d’adolescence et le rendu est purement excellent : les titres oscillent entre pur hard rock nerveux (“They came here to stay”, “The mirror”, “Horizon of hope”), rock bien énergique (“Take my into your kingdom”, “It’s a long way down”, “Here me now”, “Rebuild”) et ballades somptueuses (“I’m seeing blue”, l’acoustique “Friend” sur lequel le chanteur montre toute la qualité de sa palette vocale, “Fire all I need”) avec un talent de composition tel que l’album se veut bien hétérogène et évite les redites.
Une vraie et belle bouffée d’oxygène !
Tracklist :
1. They Came Here to Stay (3:44)
2. Take Me Into your Kingdom (3:15)
3. It’s a Long Way Down (4:24)
4. I’m Seeing Blue (4:50)
5. The Mirror (3:16)
6. Friend (4:43)
7. Fire All I Need (4:03)
8. Hear Me Now (3:32)
9. Rebuild (3:54)
10. Horizon of Hope (2:44)
