Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 8/10
Un regard rapide sur leur Facebook et on lit que ce quatuor Allemand se réclame de Taletellers, Motörhead, Zodiac Mindwarp And The Love Reaction, The Hellacopters, Gluecifer, Backyard Babies, Turbonegro ou Danko Jones. Sacrés farceurs concernant le premier groupe, c’est celui qu’ils utilisaient avant de se rebaptiser AC Angry.
Et la farce ne s’arrête pas là : appeler son deuxième album « Apetite for Erection » relève de la bonne vieille blague potache à base de pipi caca zizi chatte prout ! Ne parlons même pas de la pochette avec ses armes de destruction (tiens ?) disposées de façon un tantinet phallique !
Et en plus, l’écoute de cette petite bombe (l’album, pas la pochette) risque bien de nous la mettre en demi-molle tellement les dix titres de cette nouvelle offrande sont autant de petits canons à se taper sans modération ni besoin de sortir couvert ! Tous les adorateurs du premier album « Black Denim » vont y trouver leur compte.
Un changement de batteur et de label plus tard et voilà les quatre rockers repartis sur les chapeaux de roues : à nouveau produit par Phil Hillen (Powerwolf, Vendetta, The Vision Bleak…) au SU2 studio à Saarwellingen, la musique d’AC Angry se retrouve magnifiée par un gros son, laissant la part belle à tous les instruments avec mention spéciale à la basse qui claque comme la dureté de son manche en dépendait.
Avec un nom de groupe et un titre d’album pareils, on n’est pas déçus si on aime le pur rock n’ roll qui donne envie de taper du pied tout en se secouant les cervicales sur cette musique qui pue le sexe, la sueur, le rock n’ roll et la bonne humeur !
Chaque titre est un petit tube en puissance : riffs rock n’ roll en-veux-tu-en-voilà : chant couillu, soli bien foutus, basse claquante au possible, les dix morceaux sont bourrés, à l’instar du 10e, de « Testosterone ».
On passe un véritable bon moment à se délecter de cet album aux références multiples : ainsi le riff introductif de « Apetite for Erection » nous rappellera un brin « Rock you like a Hurricane » de Scorpions, quelques titres vont se la jouer un rien acoustique mais pas dénué d’une certaine énergie comme « No Way to go but down » ou un « Son of a Motherfucker’s Son » qui sonne comme un certain « Little lost sometimes » de The Almighty, « Cry, Idiot, cry »), ou alors les nerveux « I hate AC Angry » au feeling punk / rock n’ roll bien présent avec son petit solo d’harmonica au milieu, ou « 4TW » sonnant comme un Ramones moderne avec une énergie punk bien sentie, « I wanna hurt somebody », « The Balls are back in Town » (encore un bon jeu de mot bien pourri), « Take you, shake you, break you » ou le final « Testosterone » qui sont autant d’appels au headbanging.
Trois ans après un « Black Denim » qui annonçait hautement la couleur, AC Angry nous balance dix petites perles qui raviront les bons vieux rockers à veste en jeans patchées qui vont vraiment vous mettre en appétit…
Tracklist :
1. I hate AC Angry (2’44)
2. 4TW (4’00)
3. No Way to go but down (3’40)
4. I wanna hurt somebody (2’58)
5. Appetite for Erection (4’41)
6. Son of a Motherfucker’s Son (5’00)
7. The Balls are back in Town (4’26)
8. Take you, shake you, break you (3’28)
9. Cry, Idiot, Cry (3’30)
10. Testosterone (3’29)
>Site officiel : http://www.acangry.com/
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Chronique « Black denim » : https://www.soilchronicles.fr/chroniques/ac-angry-black-denim
