Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 7,5/10
A la simple lecture du nouvel EP trois titres des Américains de Draghoria, on a peut de doutes quant à la musique pratiquée. C’est comme le Port-Salut, c’est écrit dessus ! Donc pour Draghoria, c’est écrit par là !
Draghoria est de ces groupes émergents de Thrash Metal (quelle surprise !) qui affiche à peine cinq années d’existence et qui a déjà un album (Portal to Extinction, 2016) et un EP (tiens donc, Portal to Extinction lui aussi, comportant trois titres de l’album et sorti en 2017) avant celui-ci !
Et pas n’importe quel Thrash Metal : quand on mate le logo, avec ses pointes de partout avec une couleur verte bien baveuse, on se fait déjà une idée : on nage dans le pur old school.
Et l’écoute de ces trois titres, agressifs à souhait, on sent que les cinq gaillards du Colorado ont grandi au son des premiers Anthrax ou Exodus, voire du Sepultura époque Beneath the Remains/Arise… D’ailleurs, certains riffs du titre éponyme rappelleront sans peine ses derniers, que les grecs de Suicidal Angels aiment encore à perpétuer.
Du riff rapide à foison, un chant agressif typique du genre – limite growlant un brin par moment – de la section rythmique en pleine crise d’épilepsie et on a le cocktail : non, Draghoria ne compte pas révolutionner le genre mais a bien dans l’idée de nous bastonner non-stop pendant les seulement douze minutes de cet EP, et même qu’on va finir par en redemander…
Et dire qu’on se prend à rêver qu’ils nous sortent un deuxième full length… Tas de masochistes que nous sommes.
Tracklist :
1. Dethroned (3:30)
2. Taste of the Serpent (5:12)
3. Thrash A.D. (3:51)
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