Note du SoilChroniqueur (Antirouille) : 8/10
Deux ans après leur premier album éponyme, Deiquisitor nous jette au visage son second jet d’acide, Downfall of the Apostate, sous le label Dark Descent Records.
Les Danois ne font pas dans la dentelle, ou alors bien crasseuse, maculée d’hémoglobine coagulée et de petits bouts de matière grise desquels s’échappent des relents bien putrides. Ça va droit au but, sans détour ni compromis, le genre « je t’assomme avec mes gros riffs et on parlera ensuite ». Ils sont simples mais accrocheurs, tantôt acérés et rapides, tantôt lourds et puissants. Ça sent bon les années 90 et le made in U.S.A.
https://youtu.be/8W9ff98gKCY
La prestation vocale de Thomas est conforme à ce que nous attendons d’un tel groupe et aurait pu figurer en guest sur les premiers albums de Cannibal Corpse. Belle performance également d’Henrik qui démonte méthodiquement sa batterie sur chaque titre et tape à s’en démembrer.
https://youtu.be/ue0HaH1Frk
Les mélodies sont angoissantes, les soli courts et grinçants. Tous les ingrédients sont réunis pour que Deiquisitor fasse de Downfall of the Apostate un bon album de Death, donnant sur le Brutal par moment. Sans grande avancée certes mais qui ravira tous les insatiables du genre.
Tracklist :
01. Atom Synthesis (3:17)
02. Downfall of the Apostate (4:00)
03. Faint distorted Images (3:04)
04. Tetrad of lunar Eclipses (3:41)
05. The Order of Pegasus Light (3:48)
06. Metatron (3:56)
07. The Magnificence of… (4:17)
08. Planetary Devastation (3:36)
09. War of the Gods (6:33)
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