Note du SoilChroniqueur (Arno) : 7,5/10
Et un one-man-band de plus. J’ai passé la journée à écouter des skeuds, la journée à me rendre compte que 80% d’entre eux sont le fruit d’hommes seuls. Il ne faudra pas trop me rebattre les oreilles avec la saturation du marché du disque, il est finalement à l’image de la société de consommation. Tout comme ces divorcés qui rachètent en double, en triple, logement, voiture, télé, cafetière, lit, affaires pour les gosses, vacances, l’onanisme métallique est-il responsable de tous les maux ?
Non, évidemment. Déjà parce que la majorité de ces disques ne sortent qu’en digital, ensuite parce que Unrelenting Torment n’a sans doute pas piqué sa place à une formation plus méritoire chez BMC Productions, dont le catalogue est aussi rempli qu’obscur.
Deuxième album donc pour Wraith, le musicien derrière le projet, le précédent, éponyme, ne datant que de 2020. Des choses à dire donc, une urgence à s’exprimer et/ou beaucoup de temps libre.
Le pire, c’est que la musique est loin d’être dégueulasse en plus ! Avec sa pochette à la The Arrival of Satan (auteur de trois albums incroyables au passage, Grenoble en force !), son ambiance misanthropique et son chant maladif qui me ferait presque penser à celui de Maniac sur l’album « Severed Eyes of Possession » de Wurdulak, les sept titres glissent tout seul si je puis dire, un peu comme le sang d’une vierge sur l’aube satinée d’un prêtre défroqué.
Excusez ma dérive initiale, « Cursed by the Witch » est un bon album de black ricain, traditionniste.
Tracklist :
1. Benevolence Turned Malevolent
2. Enchanted by the Mistress of Spring
3. Summer of the Witches Curse
4. Death Ashes in the Winds of Fall
5. Her Blackened Broken Heart
6. The Wraith of Winter Night
7. Cursed by the Witch
