by Metalfreak | Nov 10, 2023 | Chroniques
Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 8/10
Décidément, Tom Angelripper et Sodom ont peur qu’on les oublie.
Chaque année, on a droit à une nouvelle sortie, et il semble que le légendaire quatuor de Gelsenkirchen a décidé de nous envoyer quelques EP entre chaque sortie de full length.
Sur le principe, rien à redire tant Sodom représente une des valeurs les plus sûres en matière de thrash metal, et ce depuis sa formation en… 1982 !
Ca tombe bien, l’année de cette naissance est pile poil celle qui donne le titre de ce nouvel EP, et qui est la nouvelle chanson du même titre, qu’on pouvait trouver en bonus sur certaines versions de la compilation de 2022 “40 Years At War – The Greatest Hell Of Sodom”, paru l’an dernier, mais dans une version remix, ainsi que des réenregistrement de vieux morceaux… euh… également en bonus sur ces versions. Tout le monde suit ?
C’est ainsi qu’on se retrouve avec un réenregistrement de “Witching metal” de la demo du même nom et qui figurera plus tard sur l’EP ultra culte “In the sign of evil” (1985), idem pour “Victims of death” issu de la demo, encore du même nom, de 1984, un “Let’s Fight in the Darkness of Hell” qui semble être aussi un ancient titre mais qu’on ne trouve qu’en bonus sur les mêmes version de la compilation de l’an dernier que “1982” et un réenregistrement d’”Equinox” tiré d’“Obsessed by cruelty” (1986).
Et tous ces titres qui flirtent avec les quarante ans sont suffisamment bien reliftés pour donner la sensation de faire partie des nouveaux titres de Sodom, avec la hargne qu’on connait au groupe pour nous les envoyer pleine face.
Sodom est comme l’était Motörhead : on n’a pas encore écouté le nouvel album ou EP qu’on sait d’avance ce à quoi s’attendre : c’est donc avec une prise de risque vraiment très minime que les quatre thrashers nous font patienter avant un hypothétique prochain album rempli, cette fois-ci, de nouveaux titres – le dernier en date étant “Genesis XIX” de 2020 – afin de se faire plaisir tout en ravissant les anciens comme les nouveaux fans.
Quelque part, on pourrait presque apprécier que Sodom nous refasse l’intégralité du sous-estimé “Obsessed by cruelty” en version réactualisée tant le titre “Equinox” ici présent ainsi que “After the deluge” l’an dernier ont parfaitement passé le cap de l’exercice. C’est vrai que des “Deathlike silence”, ”Witchhammer” ou “Pretenders to the throne” avec une cure de Jouvence pareille, ça aurait de la gueule !
Chiche ?
Bref, gagnant – gagnant… sauf pour ceux qui ont les éditions limitées de la compilation de l’an dernier avec seul un remix à se mettre sous la dent !
Tracklist :
1. 1982 (Remix) (3:23)
2. Witching Metal (3:29)
3. Victims of Death (5:14)
4. Let’s Fight in the Darkness of Hell (3:04)
5. Equinox (3:19)
Bandcamp
Deezer
Facebook
Site officiel
Site officiel 2
Instagram
ReverbNation
SoundCloud
Spotify
Tidal
Twitter
YouTube
Chronique « In war and pieces »
Chronique « Epitome of torture »
Chronique « Sacred warpath »
Chronique « Decision day »
Chronique « Partizan »
Chronique « Out of the frontline trench »
Chronique « Genesis XIX »
Chronique « Bombenhagel »
Chronique « 40 Years at War – The Greatest Hell of Sodom »
by Metalfreak | Nov 8, 2023 | Chroniques
Note du SoilChroniqueur (Fast Freddy) : 8/10
Un beau jour de 1990, je suis rentré de chez le disquaire avec « Beg to Differ » dans ma pile de CD ! C’est ainsi que j’ai rencontré Prong pour la première fois et ce fut une claque, tant le metal qu’ils proposaient pour l’époque était novateur ; l’aventure s’est poursuivie avec « Cleansing » avant que mon orientation musicale ne m’éloigne de ce registre ! J’y suis revenu par touches successives sans accrocher plus que cela, mais sans rejeter ce groupe pour autant, d’autant plus que leur parcours de bientôt quarante années force le respect !
Après six ans de disette discographique, le trio de New-York remet le couvert pour nous servir « State of Emergency », son treizième album studio, excusez du peu !
Les premiers morceaux de ce nouvel opus indiquent que la musique de Prong reflète pleinement le carrefour de multiples influences, les titres étant tout sauf fades et linéaires ! Il est compliqué de n’utiliser qu’un seul qualificatif pour définir le registre de metal des Américains, tellement on y retrouve des sonorités de tous bords !
Il y a un groove énorme qui accueille sans broncher des intonations hardcore, indus, thrash, punk même si l’on prend en compte non seulement l’aspect instrumental, mais également la voix ! Cette dernière envoie des textes qui font mouche, courts et percutants, avec rage et détermination, Tommy n’ayant rien perdu de son punch et de son intensité, il suffit d’écouter des titres comme « State of Emergency » ou encore « Non-Existence » pour finir de s’en convaincre !
Certains morceaux montrent clairement que le groupe ne fléchit pas malgré le nombre de printemps qui s’accumule : le thrashisant « The Descent » par exemple, sur lequel en guise d’invité, Marc Rizzo, dont le talent n’est plus à démontrer, amène son expérience et sa dextérité derrière la six-cordes, ou les claques ready to mosh que sont « Light Turns Black » et « Who Told Me », autant de preuves que Prong botte encore et toujours des culs !
Avec « Disconnected », Prong balaie un peu plus large, son riff et sa mélodie flirtant avec un punk limite teenager là où « Compliant » s’avère plus lourd dans son tempo et nous gratifie même d’un rare solo !
Le punchy « Back (NYC) » envoyé sans détour et l’excellente reprise de « Working Man » du power trio Rush viennent conclure ces plus de quarante-deux minutes d’écoute.
L’artwork de la pochette est qualifié par Tommy comme étant de loin le meilleur qui ait orné une pochette de Prong, je vous laisse en juger par vous-même !
Quant à la production, elle est tout simplement de qualité et nous fait ressentir la marque du groupe à chaque instant !
Les années passent et la passion qui anime les membres de Prong demeure intacte !
L’âme du groupe est bel et bien présente sur « State of Emergency », concentré de tout ce que Prong a produit durant tant d’années !
Une belle reconnexion me concernant, un album qui a d’ores et déjà pris sa place parmi ceux qui figurent en haut de la pile pour des écoutes répétées !
Tracklist :
01. The Descent 3:22
02. State Of Emergency 4:14
03. Breaking Point 3:30
04. Non-Existence 3:27
05. Light Turns Black 3:14
06. Who Told Me 2:56
07. Obeisance 4:25
08. Disconnected 4:36
09. Compliant 4:14
10. Back (NYC) 3:17
11. Working Man (reprise Rush) 4:31
Site web Facebook Deezer Instagram Myspace
SoundCloud Tidal Open Spotify Twitter
Chronique « Songs from the black hole«
Chronique « Carved into stone«
Chroniques « Ruining lives«
Chronique « X – No absolutes«
by Metalfreak | Sep 24, 2023 | Chroniques
Note du SoilChroniqueur (M.L.A.M.) : 8 /10
The Unity est un groupe de power metal mélodique allemand comprenant parmi ses membres : Michael Ehré et Henjo Ritcher, batteur et guitariste de Gamma Ray. On retrouve aussi à la basse Monsieur Tobias Exxel qui officie aussi dans Edguy. Une chose est sûre, vu les activités de Kai Hansen avec Helloween et de Tobias Sammet, on n’est pas certains de revoir Gamma Ray et Edguy sur scène dans un futur proche.
The Unity en est donc à son quatrième album studio, le dernier en date, « Pride », remontant à 2020.
C’est l’intro « One World », très classique pour un album du genre, qui débute l’album et qui enchaine avec le très bon « Masterpiece », qui nous propose du Power Metal puissant avec une bonne dose de mélodies en bonus.
« The Hellish Joyride » pourrait se rapprocher de groupes tels Masterplan, At Vance mais aussi des danois de Pretty Maids.
https://youtu.be/da2XYJdTMTA
« Only the Good Die Young » possède cette petite touche 70s qui fait plaisir, et la voix de Gianbattista Manenti est vraiment parfaite pour ce style de musique.
« Saints and Sinners » revient dans le registre du morceau bien typé Speed Metal allemand et que Gamma Ray nous a proposé sur chacun de ses albums, la même chose pour Edguy d’ailleurs.
https://youtu.be/WqIsaDSyaKc
« Something Good » pourrait nous faire penser a un mix entre l’AOR et du U2 période 80 mais la voix de Bono en moins. D’ailleurs le denier morceau « You’re not Forced to Stay » aussi me fait un peu penser au groupe irlandais
Les autres morceaux restent pas mal axés mal AOR aussi, ce qui nous donne au final plus un album de Heavy Mélodique / AOR que de pur Power Metal à l’Allemande auquel on trouve aussi quelques sonorités plus Rock.
Comme beaucoup de productions de ce type, c’est le gros son qui nous est offert ici.
Vous aimez les productions mélodiques où ça joue bien, ça chante avec un grand C, et ben The Unity est fait pour vous.
Tracklist :
01. One World 1:24
02. Masterpiece 4.23
03. The Hellish Joyride 5:21
04. Only The Good Die Young 4:33
05. Saints And Sinners 6:26
06. Something Good 4:14
07. Always Two Ways To Play 3:25
08. Awakening 0:20
09. Golden Sun 5:37
10. Stay The Fool 4:27
11. Never Surrender 3:52
12. You‘re Not Forced To Stay 5:16
Bandcamp
Facebook
Instagram
Site officiel
Spotify
YouTube
by Metalfreak | Août 31, 2023 | Chroniques
Note du SoilChroniqueur (Fast Freddy) : 8/10
En un quart de siècle d’existence, les Bavarois de Freedom Call ont développé une discographie qui fait saliver : dix albums studio, deux live en comptant « The M.E.T.A.L. Fest » qui vient de sortir, plusieurs EP-Split-demo-single-box set, bref, de quoi rester sous les highlights en permanence !
« The M.E.T.A.L. Fest » débute par un titre éponyme qui est un nouveau morceau studio et qui indique que Freedom Call a vraiment le Power Metal Mélodique chevillé au corps, celui qui te fait te sentir dans une atmosphère joyeuse et euphorique !
Place au live maintenant ! Une intro, somme toute banale, laisse la place à une heure vingt de Power Metal germanique qui reprendra tous les titres phares qui ont jalonné leurs vingt-cinq années de composition, dont les cinq premiers titres figurant sur l’album « M.E.T.A.L. » sorti en 2019 ! Toutes ces prises ont été réalisées entre l’été et l’automne 2022 à l’occasion de deux concerts donnés à Pilsen (République Tchèque) et à Ratisbonne, commune située sur les bords du Danube en Bavière ! A noter qu’il y a également un DVD bonus sur lequel figurent quelques surprises saisies à l’occasion de leur présence sur la croisière 70 000 Tons Of Metal !
Leur musique contient tous les ingrédients qui font qu’elle un Power Metal accrocheur parfaitement accueilli par le public ! Les rythmes sont entrainants, les mélodies excellentes, les accompagnements et les arrangements valorisant les différents titres, la voix mielleuse de Chris parfaitement appuyée par les chœurs et les soli renforcent le dynamisme des compositions !
En vieux briscard, Chris, seul membre fondateur encore présent dans le groupe, assure une très bonne communication avec le public qui semble heureux de partager ce moment et d’en être comme le montre sa participation active sur des titres comme « M.E.T.A.L », « Freedom Call » ou encore le très catchy « Power and Glory », pour ne citer qu’eux ! Le plaisir est visiblement partagé vu celui qui est pris par le groupe à arpenter les planches sur ces deux dates !
Chaque morceau résonne comme un hymne diffuseur d’énergie positive, te faisant te sentir mieux au fur et à mesure qu’ils défilent, chassant tes tracasseries quotidiennes, happé que tu es dans ce tourbillon à la fois puissant, mélodique et empreint de good vibes ! Dans cet esprit, le très celtique « Far Away » n’a pas été oublié !
La production a fait du bon boulot, le son, bien que live, est d’une excellente qualité.
Les fans de Power germanique se régaleront à l’écoute de ce patchwork des titres emblématiques de Freedom Call, enregistrés live et réunis sur cette galette qui vient, en quelque sorte, clore de bien belle manière un quart de siècle d’existence durant lequel le groupe n’a pas ménagé ses efforts pour nous régaler !
Vielen Dank, M.E.T.A.L. fürs Leben !
Tracklist :
Disc 1 (CD) :
01. The M.E.T.A.L. Fest (3:56)
02. Intro (1:24)
03. Union Of The Strong (5:05)
04. Tears Of Babylon (4:06)
05. Spirit Of Daedalus (5:15)
06. Sail Away (4:29)
07. Metal Invasion (7:11)
08. M.E.T.A.L (6:20)
09. 111 – The Number Of Angels (3:54)
10. The Ace Of The Unicorn (3:25)
11. Freedom Call (7:13)
12. Power And Glory (3:59)
13. Metal Is For Everyone (5:34)
14. Warriors (4:51)
15. Far Away (3:32)
16. Land Of Light (5:42)
17. Outro (0:55)
Disc 2 : Disc 2 (Blu-ray)
Warriors Of The Caribbean – The Movie
Site officiel
Facebook
Deezer
Instagram
Myspace
Spotify
Tidal
Chronique « Dimensions »
Chronique « Live in Hellvetia »
Chronique « Land of the crimson dawn »
Chronique « Beyond »
Chronique « Master of light »
Chronique « M.E.T.A.L. »
Live report Lyon 2014
Interview 2012
by Metalfreak | Jan 31, 2023 | Chroniques
Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 9/10
J’en avais déjà parlé il y a quatre ans de ça lorsque Leather a sorti son deuxième album, sobrement intitulé II : 29 années se sont écoulées entre le fabuleux Shock Waves qui avait mis tous les métalleux d’accord lors de sa sortie et son successeur, la fin de ma chronique faisait état de mon espoir de voir un troisième album avant 2047.
Vœu pieux exaucé : nous sommes fin 2022 et voilà qu’arrive ce We Are the Chosen qui comble toutes les attentes.
Parce qu’en plus d’accélérer sa carrière, Leather confirme non seulement son retour mais surtout son retour en forme avec toute la rage inhérente à ce heavy / power metal qui fait la marque de fabrique de la formation depuis ses débuts, malgré une carrière tronquée entre le moment où le groupe s’est mis en pause (aucune indication sur l’année) et 2016, retour officiel du groupe.
Le constat à la sortie de II était non seulement le retour de Leather mais aussi de s’apercevoir que c’était à se demander s’il s’était bien passé presque 30 ans entre les deux albums tant ils sont restés ancrés dans ce pur heavy metal, intemporel, duquel les bases ont été posées dans les mid eighties.
Catherine “Leather” Leone et ses musiciens restent des amoureux de ce genre et entendent bien nous le confirmer encore et encore à chaque sortie d’albums.
Tu penses bien que ce We Are the Chosen de dérogera pas à la règle : si ce n’est une production plus puissante que par le passé, on peut aisément dire que si cet album fût sorti au début des années 90, il ferait partie des classiques du genre, à l’instar d’un certain Painkiller de Judas Priest.
C’est que les dix titres sont tous des petits brûlots qui poussent au headbanging bien sévère : entre heavy, power et speed metal, Leather ne s’interdit rien et surement pas de nous coller entre les oreilles des compositions aussi racées qu’agressives que le chant de la belle, toujours aussi vénéneux, parvient à rendre implacables.
C’est que Leather semble avoir gardé en lui une rage bien légitime : tu penses, sortir un album de la qualité de II et ne pas pouvoir le défendre en tournée comme il le mérite pour les raisons Covidiennes qu’on connait, ça a de quoi en énerver plus d’un !
C’est que des cavalcades bien rapides, on s’en mange bien régulièrement : les petites baffes comme “We Take Back Control”, “Always Been Evil”, “Tyrants”, “Dark days”, “Who Rules the World” et le final apocalyptique proche d’un Manowar énervé “The glory In The End” lorgnent sévèrement vers le speed metal. Mais au milieu de tout ça, on voit que les titres rapides sont bien alternés avec des passages bien plus heavy qui font référence tant au Dio de The Last in Line (le sublime “Off With Your Head” mais surtout l’excellent “Hallowed Ground”), parfois à la limite du blues (la power-ballade “Shadows”), qu’à Black Sabbath (“We Are The Chosen”).
Avec un album de cette trempe, confirmant tout le bien qu’on a pu penser de II, on sent que Leather compte bien ne pas en rester là et nous prouver que désormais, il va falloir sacrément compter avec eux !
Tracklist :
1. We Take Back Control (4:49)
2. Always Been Evil (4:06)
3. Shadows (4:08)
4. Off with Your Head (5:17)
5. We Are the Chosen (5:27)
6. Tyrants (4:29)
7. Hallowed Ground (6:56)
8. Dark Days (3:41)
9. Who Rules the World (5:09)
10. The Glory in the End (3:26)
BandCamp Site web Instagram Spotify YouTube 1 YouTube 2
Chronique “II”