Sodom – In War And Pieces

Le 4 janvier 2011 posté par celtikwar

Line-up sur cet Album


  • Tom Angelripper: chant, basse
  • Schottkowski: batterie
  • Bernemann: guitare

Style:

Thrash Metal

Date de sortie:

Novembre 2010

Label:

SPV

Note du Soilchroniqueur (Celtikwar): 8.5/10

Sodom ne fait pas dans la Tourtelle…

L’Allemagne bastion du Heavy Metal en Europe est connue pour ses groupes de Thrash, on retrouve en chef d’armée Kreator mais les groupes dits « seconds couteaux » sont aussi de très bonne facture avec Destruction, Sodom, le féminin Holy Moses et l’alcoolique Tankard.

La bande de Tom Angelripper se forme au début des années 80, gagne en notoriété en Allemagne avec les deux premiers albums: « Obsessed by Cruetly » et « Persecution Mania », ils explosent au grand jour avec en 1989 « Agent Orange », reconnu comme le meilleur album de Thrash allemand. Le groupe sort ensuite sur la même lignée « Better Off Dead », puis avec l’arrivée du Death, le Thrash connait une période plus sombre et laisse sa place. C’est durant cette période que Sodom publie « Tapping The Vein », « Get What You Deserve » et « Masquerade In Blood ». En 1997 le Thrash reconnait ses heures de gloire le retour alors aux sources avec « ‘Till Death to Unite », puis toutes les deux années sortent « M-16 » et « Sodom » premier album éponyme en 2006.

« In War And Pieces » est donc le douzième album du groupe, et reste dans la même lignée que les précédents albums. Cela se comprend dès les premières notes. L’introduction est pourtant plus douce que ce à quoi les allemands nous ont habitués, les guitares se veulent énigmatiques. Mais rassurez vous, à la vingtième seconde on retrouve nos bon riffs incisifs et lourds. Ce premier titre est fait pour ravager en concert, son refrain puissant et lourd comme son titre est hurlé à maintes reprises, de quoi faire lever pas mal de bracelets cloutés.
Les autres titres sont construit de façon assez similaire. Un rythme rapide, avec un duo basse/batterie très soutenu, de nombreux changements de tempo, plus lents pour une mémorisation plus simple de certains passages, et des parties à une vitesse époustouflantes bien souvent instrumentales. Mais Tom vient quand même, par moments, surligner le tout de couplets chantés de façon speed mais aussi de longs cris remplis de hargne, ceux-ci sont généralement le titre du morceaux. Des chœurs sont aussi présents, et bien évidements reprennent la fin des couplets ou accompagnent Tom pour renforcer le sentiment de puissance que l’on à l’écoute de ce nouvel album, comme sur toutes les parutions de Sodom.

Musicalement Sodom est loin de faire dans le mensonge, son Thrash est cru et lourd. L’Allemagne étant aussi le pays de la bière, ou de ses buveurs, on peut comparer Sodom avec cette boisson énergisante. Un rythme rapide et qui ne sonne pas propre on s’éloigne donc des douces aromatisées, par sa vulgarité on pourrait se rapprocher d’une Bitburger, mais Sodom est plus puissant et lourd, peut être une Krombacher… Non car la musique n’est pas tout public il faut quand même avoir l’oreille aguerrie tout comme le palais, on s’éloigne alors des Pils; la fermentation d’un album n’est pas rapide mais plutôt haute et précise, on se rapprocherait d’une bière d’abbaye. Oui le Metal peut être considéré comme une religion. Sodom étant une vrai institution, un pionnier de la scène Thrash, très puissant et de bonne facture je pense que le groupe peut être l’équivalent de la Weltenburger Kloster Barock Dunkel, bière brune au malt, forte, puissante et qui est à consommer sans modération.

Myspace: http://www.myspace.com/sodom
Site: http://www.sodomized.info/

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