Note du Soilchroniqueur (Arno) : 8.5/10

Créé en 1996, Infestdead est le projet Brutal Death satanique de Dan Swanö et Dread, notamment chanteur au sein d’Edge of Sanity. Swanö, c’est un peu le Mike Patton du Metal : on ne compte plus les groupes qu’il a montés, ceux dans lesquels il a collaboré, ceux qu’il a produits, ceux pour qui il fut un invité de luxe, on s’y perdrait. Pourtant, à ma connaissance, Infestdead est le plus brutal, désolé pour Bloodbath.

« Satanic Serenades » le bien nommé est une compilation regroupant, sur le premier disque, l’album « JesusSatan » (1999) agrémenté de « Dead Earth », issu du split de 2007 avec Darkcide, et « Burn Me », extrait de l’EP « Killing Christ » de 1996. Ceux qui connaissent n’ont pas besoin qu’on leur vante les mérites, nombreux, de cet album.

Note du Soilchroniqueur (Willhelm von Graffenberg) : 8/10

« Au commencement était le verbe », ce qui est assez con, je vous l’accorde (mais moins que la gratte d’un keupon) quand on veut construire une phrase, dans laquelle on traitera d’abord du sujet, point sur lequel il va bien me falloir venir sans m’enliser dans un laïus démesuré !
Ainsi semble prendre le chemin révélateur de la pensée rêvée d’Onirik, avec son Ab Initio qui nous emmène davantage dans un monde cauchemardesque chaotique et violent que dans celui des Popples – ou alors des Popples dans un pit et une fourrure noire et cloutée qui rebondiraient partout.

Note du SoilChroniqueur (Arno) : 7,5/10

Un trio ukrainien qui joue du Brutal Death Metal, ça me plait. Un groupe signé sur Xtreem Music, ça me plait aussi. Une jaquette réalisée par Seeming Watcher, ça me plait encore. Un nom parfaitement caricatural qui annonce sans détour le contenu, ça me plait toujours. Décidemment, on part sur un quasi sans faute. Les compositions sauront-elles se montrer à la hauteur de tant d’espoirs ou devrai-je mettre la tête dans le four et allumer le gaz ?

Note du SoilChroniqueur (Arno) : 10/10

Quand des membres de Brodequin et Cinerary (Jamie et Mike Bailey, Jon Engman) se joignaient en 2004 au chanteur de Disgorge,Infantiphagia ou Abominable Putridity (Matti Way), cela donnait Liturgy (aujourd’hui renommé Liturgy A.D. sans qu’il y ait pour autant eu un autre album), « Dawn Of Ash » étant un de ces sommets inégalables de brutalité dégueulasse tels qu’on les aime.
Il y en a eu douze ans des formations qui pratiquent le Brutal Death mais je ne vois guère de rivaux possibles à cette putridité bestiale, à cet amas putréfié. Les onze titres sont autant de charognes puantes nourries aux pires immondices, élevées dans l’atrocité de géniteurs aussi géniaux que pervers.

Note du SoilChroniqueur (Arno) : 8/10

Je me souviens encore avec émotion de ce concert du 13/12/2013 au Klub (Paris) en compagnie de Vomitous, Putridity et Defeated Sanity… J’ai encore sur mon frigo la set list dédicacée des Italiens ainsi qu’un médiator. Quelle belle soirée de Brutal Death ce fut… « Ignominious Atonement » est le troisième album de Putridity et c’est sans problème leur meilleur : poisseux, malsain, ultra brutal, guttural, épais, sordide, du blast ras la gueule, des beuglements à n’en plus pouvoir, des guitares qui dérapent, pour parler rural : ça avoine sec.

Note du SoilChroniqueur (Arno) : 8/10

Le loisir de chroniqueur doit-il être assujetti à la demande exponentielle de publicité de la part des labels ? Un chroniqueur heureux parle-t-il uniquement de ce qu’il aime ? Un bon chroniqueur doit-il être capable de trouver du bon dans tout ce qu’il écoute, même les plus infâmes bouses ? Je me pose parfois ces questions lorsque je ressorts de ma discothèque un CD aussi confidentiel que peut l’être cette compilation d’Enmity, obscure formation américaine de Brutal Death. Question actualité, c’est manqué, l’album date déjà de 2008. En revanche, côté qualité, cette rondelle se pose là, du moins si l’on aime le chaos à peine organisé, les meuglements d’ours en rut et le matraquage outrancier, le tout bien sûr joué avec une technicité de chaque instant, ce mélange donnant un résultat assez ahurissant tant le brassage de maîtrise et d’attitude Underground est bluffant.

Note du SoilChroniqueur (Arno) : 7,5/10

À quoi pouvait-on s’attendre de la part d’un groupe où joue l’ancien batteur de Blood Red Throne et qui rend hommage à Vile via le titre « Abort (the Fetus) » extrait du premier album « Stench Of The Deceased » ? S’il y en a qui n’ont toujours pas compris de quoi je parle, je les autorise à laisser cet article en plan pour aller parfaire leur culture. Pour les autres, la réponse est bien évidemment du Brutal Death Metal.

Note du SoilChoniqueur (Arno) : 10/10

Si je n’étais pas une petite bite, c’est de toute la discographie de Dying Fetus dont il me faudrait parler, expliquer dans le menu détail pourquoi ce groupe est insurpassable. Et la note globale serait de 10 évidemment. Hélas, le temps manquant j’opte donc, non pas parce qu’il s’agit du meilleur (et encore, ça se discute comme disait l’autre) mais plutôt parce que c’est le premier que j’ai acheté, pour «Stop at Nothing ».

Note du SoilChroniqueur (Wilhelm von Graffenberg) : 8.5/10

Quand on se trouve face à un album joué, composé et interprété par des membres d’Entombed, Necrophobic, Unleashed et un ex-Dark Funeral, on s’attend forcément à ce que, tout « premier album » du groupe soit-il, la qualité et la grosse violence soient au rendez-vous. Bon, je vous annonce la couleur dès le début : c’est le cas. Shadow Realms est le nom de cet opus de la dreamteam suédoise sous le nom de projet Firespawn.

Note du SoilChroniqueur (Arno) : 7/10

À force de fouiller les sites Underground et de prendre le temps d’écouter, même à la va vite, quelques groupes dont le nom et / ou la pochette attirent l’œil, on tombe invariablement sur des trucs qui déboîtent les rotules. C’est le cas avec les Allemands de Despondency qui, à travers ce premier album qu’est « God on Acid » (Dieu aura vraiment tout fait), offrent une interprétation parfaite de Brutal Death Métalascendant Slamming.