The Long Escape – The Triptych

Le 16 décembre 2011 posté par Lusaimoi

Line-up sur cet Album


Kimo : chant, guitare
Marius : guitare
y4NNoux : basse
Arno : batterie

Style:

Rock/Metal atmosphérique

Date de sortie:

Mai 2011

Label:

Note du Soilchroniqueur (Lusaimoi) : 9,5/10

Ouah ! Ça faisait un moment que j’avais envie de commencer une chronique par « ouah ! ». Quatre lettres et un point d’exclamation reflétant le coup de cœur ressentit à l’écoute de l’album. Mais voilà, à chaque fois, quelque chose m’empêchait de commencer une chro par cette expression. J’ai pourtant eu de bons, voire de très bons trucs dans mes oreilles, mais à chaque fois, quelque chose m’empêchait de débuter ma chro par « ouah !».

Que ce soient des défauts mineurs mais qui empêchent le coup de cœur immédiat, un hermétisme trop grand pour les premières écoutes, une production faiblouille ou tout simplement l’envie de commencer autrement, jamais je n’ai pu commencer une chro par « Ouah ! ».
Heureusement, le premier album de The Long Escape, « The Triptych », m’est parvenu entre les mains. Et il m’a fallu quarante secondes pour en tomber amoureux. Et quarante secondes, c’est environ le temps de l’intro parlée du CD.

Il faut dire que tout dans The Long Escape laisse à penser au voyage, à commencer par le patronyme du groupe. La pochette, aussi, entre l’avant au logo énigmatique ou l’arrière et le portrait vertigineux et pourtant pris en milieux urbain de Kimo, tête du projet. Et, surtout, n’oublions pas la musique !
Et celle de The Long Escape se situe entre un Rock frôlant le Progressif planant, à la Porcupine Tree ou Pendragon et un Metal atmosphérique, parfois proche d’un Dark/Death, sans jamais réellement revendiquer cette influence. Les envolées sont constantes, mises en place avec brio, dès le premier morceau.

Kimo ne s’embarrasse pas d’éléments superflus, aucun remplissage, rien qui ne viendrait gâcher le plaisir que l’on éprouve en écoutant « The Triptych ». Une véritable exemplarité en matière de songwritting, le jeune homme pourrait donner des leçons à bien des compositeurs. Les morceaux sont efficaces et redoutables, presque « tubesques », mais sans jamais tomber dans le « easy listening ». Nombreux sont les éléments « perturbateurs d’oreilles ». Les soli un brin dissonants à la Steven Wilson, par exemple, mais à chaque fois, ces éléments sont si bien amenés qu’ils passent comme avec du beurre les premières fois, pour qu’on puisse s’y attarder après des écoutes répétées.
Nombreuses sont les références citées par le groupe, Porcupine Tree, mais aussi Genesis, Senvedust, Dream Theater, Faith no More… Il y en a juste une que j’ajouterais : The Old Dead Tree ; plus pour le savant mélange entre Metal et Rock, voire Pop-Rock, que pour l’exécution, toute différente. Attention, comme pour TODT, le terme Pop n’est pas du tout négatif ! La (superbe) voix claire de Kimo et les « refrains » (notez les guillemets) ultra-efficaces ne sont pas les seuls atouts du combo. En effet, contrairement à de la mauvaise Pop, ici, on ne se fait pas chier pendant les couplets à attendre des refrains certes accrocheurs, mais surtout bateaux. Il y a quantité d’éléments à découvrir, et j’ai eu beau me passer l’album des dizaines de fois, jamais je ne m’en lasse.

Alors oui, les balladophobes pourront pester sur « Encelade », mais je leur répondrai que le piano y est magnifique et qu’elle permet de repartir de plus belle sur les envolées avec « Low Class Citizen ». Les plus pointilleux diront que les cymbales et le son [s] sont trop mis en avant, et je leur dirai que, pour une autoprod, celle-ci est rondement bien menée (j’entends la basse !!) et que, dans le style joué par TLE, elle sied très bien.
Peu de titres sont cités dans cette chronique, ce n’est pas par fainéantise de décrire chacun d’eux, mais parce qu’aucun n’est réellement au dessus de l’autre. Aucun ne se démarque. Ou plutôt, tous se démarquent si bien qu’il est difficile de n’en choisir qu’un. Allez, juste pour vous faire plaisir, « New Beginning ». Ou « The Road to Awe », géniale. Ou « I am You Savior », la plus agressive, aussi. Ou…

Un premier essai exemplaire, je ne vois pas comment The Long Escape aurait pu faire mieux. Nombre de groupes pourtant adulés aujourd’hui n’ont pas atteint ce niveau pour leur première production. Je pourrais mettre 10/10, oui, je pourrais, mais je ne leur ferais pas l’affront. Laissons ça à un deuxième album…

MySpace : www.myspace.com/thelongescape1

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