Note de la SoilChroniqueuse (HellFé) : 7,5/10

On qualifie de Supergroupe une formation de musiciens ayant déjà acquis une certaine notoriété au sein d’autres groupes.
Whom Gods Destroy ne déroge pas à la règle, le tout nouveau groupe américain se compose de Dino Jelusick (Whitesnake, ex-Trans-Siberian Orchestra) au chant, Ron « Bumblefoot » Thal (ex-Guns ‘n’ Roses, ex-Sons Of Apollo) aux guitares, Derek Sherinian (ex-Dream Theater, ex-Sons Of Apollo, Black Country Communion) aux claviers, Yas Nomura à la basse et Bruno Valverde (Angra) à la batterie.
Autant vous dire qu’avec de tels noms, Whom Gods Destroy s’assure un avenir prometteur.
Premier album pour le quintet américain, neufs titres relativement longs, « Insanium » est un mélange surprenant de tonalités, de rythmes, de riffs, de soli, autour d’une voix ultra puissante.
« In The Name Of War » donne le ton de l’album avec une intro au piano très jazzy pour se terminer dans un tumulte de sons. A l’oreille on a du mal à distinguer où se situe chaque instrument. Ce titre a des cassures rythmiques instrumentales, on croirait un nouveau titre à chaque reprise du chant.
C’est assez déstabilisant.

Pour ma part, à moins d’être sensible au talent de Derek Sherinian, principal instigateur de cette formation et peut être aussi que je n’ai pas l’oreille sensible aux claviers dans les groupes de metal, mais trop de claviers, tue le clavier.
Alors bien sûr, chaque instrument a sa part bien distincte au cours des morceaux mais je ressens une certaine lassitude à l’écoute et un essoufflement dans les mélodies. On ne retrouve pas vraiment de titres qui te transcendent, te transportent ou qui te laissent un souvenir impérissable.
« Over Again » laisse plus de sensations avec un refrain accrocheur, une ambiance plus lourde, des riffs tueurs et un chant d’une puissance absolue.

Pas d’album sans une ballade et « Find My Way Back » est une belle surprise. Une mélodie envoûtante et un solo à se damner. Ce titre est une vraie bouffée d’oxygène.

«  Hypernova 158 » titre instrumental de 3 minutes qui suffit largement, juste avant de passer au titre phare de l’album « Insanium » qui pour ma part ne laisse pas non plus un souvenir inoubliable et qui dure quand même plus de 8 minutes.
Chaque fan sera sensible a l’un des membres du groupe de Whom Gods Destroy, de par sa performances, sa dextérité, ou sa notoriété et finalement cela laisse une part de mystère pour plaire au plus grand nombre, cependant je reste persuadée qu’une voix comme celle de Dino Jelusick reste un atout majeur dans cette formation.

L’avenir nous dira si Whom Gods Destroy mérite l’appellation de « Supergroupe ».

Tracklist :

1. In The Name Of War (6:39)
2. Over Again (5:03)
3. The Decision (7:10)
4. Crawl (6:37)
5. Find My Way Back (5:46)
6. Crucifier (4:43)
7. Keeper Of The Gate (4:54)
8. Hypernova 158 (3:28)
9. Insanium (8:37)

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