Putrid Coffin – Under the Cemetery

Le 18 août 2019 posté par Bloodybarbie

Line-up sur cet Album


Un batteur, un bassiste, un guitariste et un chanteur

Style:

Death Metal

Date de sortie:

10 février 2019

Label:

Australis Records

Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 7,5/10

Dans la série “démerde toi avec ça”, je vous présente Putrid Coffin !
Si tu veux connaître le line-up, trouver accessoirement des liens Facebook ou autres, va falloir t’accrocher.
On sait qu’ils sont Chiliens, au nombre de quatre : un bassiste, un guitariste, un chanteur et j’te l’donne en mille Mimile, un batteur ! Une chose est sûre, on ne va pas les taxer de nombrilisme exacerbé tellement ils semblent vouloir garder leur identité secrète, mais tout en montrant leurs visages sur les photos du livret !

Ok, on avance !

Les photos dudit livret montrent qu’ils ont les cheveux longs, qu’ils aiment les vestes en cuir, en jean aussi, les croix renversées, les crucifix, les crânes, les cercueils, les petits Satan, l’alcool qu’ils boivent à la bouteille, et que visiblement, la religion, ils s’en battent le steak à en faire des Tartares plus ou moins douteux !
Ah oui, j’oubliais, visiblement ils aiment aussi le noir et blanc, qu’ils utilisent façon forfait illimité tant dans les photos promos comportant les sus-cités croix renversées, crucifix, crânes, cercueils, petits Satan et alcool qu’ils boivent à la bouteille que pour l’artwork !
Ah oui, que quand tu écoutes le CD sur Windows Media Player, ça s’appelle “Pitrid Coffin”…

On sait aussi que cet Under the cemetery est leur premier album, qu’il est sorti en autroproduction au printemps 2016 pour se voir réédité chez Australis Records au printemps dernier (oui, je sais, je suis en retard), qu’ils pratiquent un death metal old school et qu’ils n’hésitent pas à y incorporer des éléments thrash, histoire de donner un peu plus d’agressivité dans leur brutalité, que ça surfe sur le black metal dans les ambiances, mais que tout l’ensemble, à la façon quasi habituelle en Amérique du Sud, hume très fort la période entre les mid-eighties et les mid-nineties.

Ca riffe à la façon des Sodom époque Obsessed by cruelty, du Celtic Frost de Morbid tales, du Bathory façon The return…, la production est très crue et typique de cette époque que certains aimeraient voir révolue (j’t’en foutrais, du révolu), ça speede tout le temps, ça vocifère à s’en extirper des poumons déjà ensanglantés, ça riffe sous accordé, ça te colle du solo histoire de mettre un peu de lumière dans ce magma de ténèbres, mais ça ne cherche surtout pas une quelconque innovation ou tentative d’explorer des chemins autres que ceux balisés : en clair, ça ne casse pas cinq pattes à une chèvre déjà sacrifiée !

Par contre, on retiendra que ça privilégie l’efficacité à défaut d’une certaine technicité, qu’on se prend quand même un sacré pied pendant à peine plus d’une demi heure et sept titres…
Bref, ça se fait plaisir, ça fait plaisir aux vieux fans de metal extrême et c’est surement là l’essentiel.

Et si tel est le cas, le pari est réussi, et on s’en branle du reste !
Moi, je retourne me flinguer les cervicales sur la pépite de l’album Black Vomit Capitalism.

Tracklist :

1. Dark Master (4:40)
2. Utopian Tale (3:24)
3. Coffin (4:37)
4. Flesh Hunter (3:29)
5. Ancient Times (5:13)
6. Black Vomit Capitalism (5:28)
7. Destruction Feeling (4:42)

Australis Records : http://www.australisrecords.com/
BandCamp Australis Records : https://australisrecords.bandcamp.com/
Pour se donner une idée : https://australisrecords.bandcamp.com/a … e-cemetery

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