Note du SoilChroniqueur (Arno) : 8/10

Depuis 1989 et son split avec le merveilleux Disharmonic Orchestra, Pungent Stench est un groupe à part au sein de la scène Death Métal. Trop bizarre, top cynique, trop intellectuel, sans parler de la musique elle-même, unique.

Du coup, difficile de passer à côté de ce sixième album, Smut Kingdom, suite assez logique du très bon Ampeauty. Déjà, il ne va pas falloir s’arrêter sur le morceau d’ouverture, « Aztec Holiday », très Death n’Roll mais surtout assez peu représentatif du contenu, les neuf autres titres allant crescendo dans le sale, et merci bien. Ce qu’il y a de génial, c’est qu’en dépit du fait que le line-up change à chaque formation, la formule trio retenue par Rector Stench est toujours aussi efficace, avec ici quelques relents du Carcass de Heartwork, « Brute » me faisant penser à « No Love lost » par exemple, tant en termes de riffs que de chant.

C’est vrai que les compositions ne sont pas bien finaudes et que la technique est réduite à sa plus simple expression mais, en revanche, question groove, là, c’est du bon avec le vrai son des 90’s, les rythmiques typiques qui vont bien et un sens du punch devenu trop rare, tous ces ingrédients faisant une nouvelle fois de ce nouveau Pungent Stench un incontournable pour tout amateur de Death certes simpliste mais jamais basique, les prises de risques étant nombreuses. Toujours aussi inclassable.

Tracklist :

01. Aztec Holiday
02. Persona non grata
03. Devil’s Work
04. Brute
05. King of Smut
06. Suicide Bombshell
07. Opus Dei
08. I Require Death Sentence
09. Me Gonzo
10. Planet of the Dead

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