Note du SoilChroniqueur (Arno) : 7,5/10

J’ai adoré Krisiun dans les années 90. Ces mecs avaient inventé un riffing typique, un style à la fois technique et sauvage que peu de groupes sont parvenus à égaler. Ainsi, encore aujourd’hui, l’écoute de « Black Force Domain» ou d’« Apocalyptic Revelation » s’avère aussi jouissive qu’indispensable. Deux qualificatifs que je n’utiliserai pas pour parler d’albums plus récents tels que « Southern Storm » ou ce tout nouveau « Forged In Fury ».

Note de la SoilChroniqueuse (Bloodybarbie) : 7.5/10

Comme je l’avais dit, c’est le marathon chronique de tous les albums dont le sufixe est -core, puisque c’est la saison de (re)production de ce style, tous labels généralistes confondus, et la pile est loin d’être pliée. Malheureusement, peu sont exempts de la reproduction, du déjà entendu, j’attends avec impatience de tomber sur la perle rare de ce tas à épuiser. Et à ma grande surprise, un troisième groupe de core qui signe chez Nuclear Blast (trois sorties de metalcore de nouveaux groupes signés chez ce gros label, j’ai peur qu’il ait désormais des tendances metalcore). Bon ok, cette fois-ci il s’agit de post-hardcore ou punk pop rock (plus rare chez NB).

Note du SoilChroniqueur (Arno) : 1/10

La palme des trente minutes les plus ennuyeuses de 2015 revient sans contestation possible à Glenn Danzigpour son abominable album de reprises « Skeletons ». Putain, rien que la pochette, c’est déjà une horreur, un déballage de pectoraux affaissés et de nichons qui dégringolent, un éboulement de chair sordide qui pue la décrépitude. Et quand la stéroïde cesse de faire effet, ça aboutit à ce truc mou comme une bite de nonagénaire, aussi peu bandant que la blonde siliconée au museau de fouine qui pose pour la postérité. En plus, que fout Tommy Victor sur ce disque ? Il n’est que l’ombre grise de lui-même, desservi qui plus est par une production ridiculement plate. Je ne dirai rien sur le batteur qui a dû enregistrer ses parties pendant une crise de somnambulisme. Tu sens le gars qui joue d’une main tout en se curant le pif ou se grattant les couilles de l’autre : il est translucide.

Note du Soilchroniqueur (Celtikwar): 7/10

Un peu de Southern Rock ne peut jamais faire de mal, surtout quand on commence par parler de bière et de sauce barbuc’.

Creeping Devil Cactus est une nouvelle formation nantaise formée en 2011 et vient juste de sortir son premier Ep quatre titres ‘Back From The Ashes‘.

Sur ces quatre morceaux l’ambiance est présente et le groove du Southern se retrouve souvent lié avec la puissance d’un Metal assez moderne pour avoir un résultat qui dégouline de finesse comme le gras s’échappe de la côte de porc lorsqu’elle est sur le feu. Le premier titre « Ribs’n’Beer » possède de nombreux breaks (un superbe solo de guitare d’ailleurs) qui permettent de s’en reprendre plein la figure à chaque nouveau départ du refrain, une accroche immédiate qui nous donne vraiment envie de poursuivre l’écoute de cet Ep, la curiosité se fait sentir, on a bien envie de découvrir la suite.

Note du SoilChroniqueur (Wilhelm von Graffenberg) : 8.5/10

Décidément, l’étiquette « avant-garde » est devenu le sac à malices du metal, une besace où on met un peu de tout, le sac d’une nana qui y chercherait ses clés et en sortirait les trucs les plus what the fuck et improbables – pour un mec – avant de les y trouver (et me targuez pas d’être miso, les filles : votre sac est toujours un gros bordel ambulant… hmmm, n’est-il pas ?). C’est le cas avec AtroruM, groupe du duo munichois  Jasper Werhahn AKA « umbrA » et Fabian Ziegler AKA « vatroS », vu que dans leur dernier album intituléStructurae, on y trouve une trame de fond Black Metal… mais avec des influences les plus diverses et variées : tantôt du symphonique, tantôt du folk, tantôt de l’électro, tantôt du jazz, tantôt baroque, tantôt atonal, tantôt romantique dans ses chœurs, tantôt du mathcore ou du death technique…

Note du SoilChroniqueur (Arno) : 11/10

Peu de mots seraient en mesure d’évoquer le génie absolu déployé par Gorod sur son nouvel album « A Maze Of Recycled Creeds ». Déjà que chacun des disques précédents montait à chaque fois le niveau, tant de la technique que de l’inspiration, le quintette est désormais arrivé à un degré d’excellence qui pourrait bien écoeurer tous les ténors internationaux de la scène Death Métal Technique mais également Progressive.

Note du SoilChroniqueur (Wilhelm von Graffenberg) : 5/10

Quand le co-éditeur du fanzine (devenu webzine) spécialisé dark goth, Nicolas Pingnelain, décide de s’associer à l’ex-guitariste de Carnival in Coal, actuel chanteur de Wormfood, groupe de goth/doomrouennais – initialement black/death – Emmanuel Lévy, ça donne un projet au nom de code Erdh, qui sort un EP intitulé Sideremesis, 4 pistes électro ambiant, dans un genre défini par son binôme d’auteurs-compositeurs comme du « cinematic metal ». Bon… Si on se réfère à son prédécesseur Resilient (2012), je pourrais être d’accord, mais là, on est dans du pur électro, certes ambiant avec une idée éventuellement narrative en décor sonore, mais niveau metal, j’ai connu plus… metal.

Note du SoilChroniqueur (ShaK) : 9,5/10

Formé en 1986 à Kaiserslautern, autour de Andy Kuntz (Chant), et des frères Stephan (Guitares) et Andreas Lill (Batterie), Vanden Plas sort son premier single intitulé « Raining In My Heart« , avant de compléter son effectif avec Günter Werno (Claviers) et Torsten Reichert (Basse). C’est sous cette configuration (chose assez rare pour être soulignée) que le groupe officie depuis près de trente ans dans un registre Métal Progressif.

Live report : Wilhelm von Graffenberg

Voici une deuxième vague de groupes pour le Motocultor Festival 2016 et c’est NEUROSIS (date unique en France) / JELLO BIAFRA & The G.S.M / AGNOSTIC FRONT / VEKTOR / GET THE SHOT et HYPNO5E qui s’ajoutent à l’affiche de la prochaine édition !