Note de la SoilChroniqueuse (Freya) : 6/10

Dans le monde d’Arendell, il y a une reine super vénère.
Elle envoie tout chier pour aller goûter les joies du froid, de la glace et de la neige au plus profond des forêts enneigées et des cimes des montagnes.
Enfin pas trop haut non plus, sinon ben y a plus de végétation déjà, donc plus de forêts et ensuite à part de la neige elle va pas trouver grand-chose pour construire son palais la Elsa.
Oui, au cas où tu ne t’es pas encore reproduit, la Reine d’Arendell c’est Elsa… la Reine des Neiges.
Ça y est tout le monde colle à la roue ?

Dans cet univers de petits flocons gentillets, de masses de neige envahissantes et de… putain on s’les gèle, Bloodbark ancre son dernier album.
D’après les descriptions, leurs descriptions sur le BandCamp et autres plateformes, cet album est l’illustration du souffle de la nature, de la danse des flocons, de la vigueur et du pouvoir de la neige toute puissante.

D’ici à ce qu’ils ou elles d’ailleurs, ah oui au fait on ne connaît pas vraiment l’identité des artistes responsables apparemment sauf qu’ils viennent de Russie, donc je disais d’ici à ce que la thérapie avec les arbres (pas ceux d’Evil Dead) nous soit proposée y a pas des kilomètres.
Attention, j’aime bien la drogue aussi, mais là il faut arrêter de sniffer la poudreuse… la neige.
De toute évidence, ça crame bien les sinus et tout le bataclan, sans raccourcis faciles.

Il vaudrait mieux éviter d’être trop à jeun où d’avoir une santé mentale impeccable pour apprécier cet album de huit titres.
Tu vas partir dans des sphères plus que bien perchées et en retomber ou pas sans filet, à peine droit dans tes bottes.
L’ensemble n’est pas trop mal avec des p’tites choses intéressantes de temps à autres.
Mais l’impression générale est peu satisfaisante et pourtant c’est un style que j’affectionne pleinement.
En plus, le nom vend du rêve, mais pas du fantasme au final.
Note pour les amateurs : pensez à prendre votre anorak.

Tracklist :

Time Is Nothing (8:08)
From Ash to Dust to Pollen (7:09)
Glacial Respite (4:35)
Augury of Snow (8:53)
Griever’s Domain (12:16)

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