Assassin – Bestia Immundis

Le 7 février 2020 posté par Metalfreak

Line-up sur cet Album


Jürgen "Scholli" Scholz - Guitares / Joachim Kremer - Basse / Björn "Burn" Sondermann - Batterie / Ingo Bajonczak - Chant / Frank Blackfire - Guitares.

Style:

Thrash metal

Date de sortie:

07 février 2020

Label:

Massacre Records

Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 9/10

Qu’on se le dise : ceux qui ont adoré le Assassin de “The upcoming terror” et d’”Interstellar experience” ne vont plus s’y retrouver.
C’est comme ça, les choses changent, évoluent… Parfois en mal, parfois en bien !
Le précédent album “Combat cathedral” a été celui du deuil après le départ de Robert Gonnella : sur le coup, ça m’avait fait putain de chier ! On peut le dire de cette façon !
Non que son remplaçant n’était pas bon, loin de là, mais jusque là, Assassin pour moi, c’était les riffs de la paire Michael « Micha » Hoffmann / Jürgen « Scholli » Scholz combinés au chant haut perché du Raging Rob
Bref : “Combat cathedral”, une fois écouté, s’avère être une tuerie du feu de Dieu avec un thrash old school combinant des sonorités modernes et la sauce avait bien pris !
Ce nouvel album, sorti quatre années après son prédécesseur, est celui de la confirmation.
Déjà celle qu’Assassin s’en sort parfaitement bien avec son Ingo Bajonczak de chanteur au timbre plus bas, plus enragé, plus agressif !
Ensuite, si on regarde bien, après le départ du guitariste Michael « Micha » Hoffmann en 2016, il ne reste, comme membre originel, plus que Jürgen « Scholli » Scholz.
Et histoire de boucler une éventuelle boucle, si “Micha” était un ex-Sodom (sur “Better off dead” en 1990), c’est un actuel Sodom qui a pris la place en la personne de Frank Blackfire, revenu également en 2018 dans la bande à Tom Angelripper ! Une façon de boucler la boucle… et de se garantir une vraie crédibilité quant à la forme du groupe.
Autant dire que pour ce qui est de sortir du riff bien thrash tout en puissance, ça augure du meilleur pour ce “Bestia Immundis” !

Et à l’écoute de cette nouvelle offrande, il faut bien l’admettre, Assassin a franchi encore un palier en matière d’agressivité et d’intensité !
En onze titres pour 48 minutes d’un thrash metal difficilement plus furieux, Assassin diverse toute sa rage d’une façon intense, aux riffs évidemment saccadés et, l’apport de Blackfire ou non, il y a ce petit truc en plus qui fait la différence !
J’ai beau me remémorer les albums précédents, je n’ai pas cette combinaison de sensations entre violence et puissance sur les albums précédents.
Là où, malgré leurs très grandes qualités, on sentait Assassin se chercher sur les deux premiers albums, ce qui laissait la part belle à l’urgence plutôt qu’à la réflexion. Si “Breaking the silence” peut faire office de transition avec ce que “Combat cathedral” commençait à produire avant que l’excellence ne soit atteinte avec ce “Bestia Immundi”.

Pendant presque 50 minutes, on se prend une véritable leçon de thrash metal hyper speed, et d’une précision diabolique !
Le talent des guitaristes ressort à chaque instant : riffs de folie, solos impeccables, passages acoustiques (très peu) histoire de mettre un peu de clarté dans cet ensemble plus dark qu’il n’y parait…
Avec ce “Bestia Immundis”, Assassin sort à la fois son album le plus abouti à ce jour, mais aussi le plus sombre… et le plus violent ! Collez-vous un “Shark attack” ou un “War song” entre les oreilles et on en reparle.
Mais l’album ne se résume pas à ces deux seuls titres : s’il est impitoyablement thrash du début à la fin, il est aussi d’une richesse que peu de groupe du genre, surtout estampillés old school, arrivent à nous offrir !
Si Assassin a longtemps fait partie du peloton de tête dans la hiérarchie des groupes de thrash metal teuton, il s’est petit à petit américanisé : on est plus près de la famille des Testament ou Exodus que de celle des Kreator ou Destruction, qu’on ait un guitariste de Sodom dans le line up n’y change rien !
Et lorsqu’arrive la fin de l’album avec cette intro instrumentale plus heavy « Chemtrails (Part 1) » mais toute en sauvagerie contenue, on sent que le final risque d’être explosif !
On n’est pas déçu…

Du bourrinage oui, de la mélodie certes, mais toute une foultitude d’idées qui font de cet album d’ores et déjà un sérieux challenger pour le titre d’album thrash metal de ce début d’année !
Rien que ça !

Tracklist :

1. The Swamp Thing (4:17)
2. Hoch Much Can I Take (4:00)
3. No More Lies (5:49)
4. Not like You ! (4:16)
5. The Wall (6:11)
6. Hell’s Work Done (4:18)
7. The Killing Light (5:56)
8. Shark Attack (3:19)
9. War Song (3:55)
10. Chemtrails (Part 1) (2:49)
11. Chemtrails (Part 2) (4:10)

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Chronique “Breaking the silence”
Chronique « Chronicles of resistance”
Chronique « Chaos and live shots »
Chronique « Combat cathedral »

Bonus : Chronique Raging Rob « Always the true Assassin »

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