Note du SoilChroniqueur (Wilhelm von Graffenberg) : 6.5/10

Au risque de paraitre laconique voire expéditif, Perihelion est un groupe de hongrois qui évolue dans un post-rock à tendance « avant-garde » (là pour le coup, ça ne veut rien dire, d’autant quand l’étiquette à elle-même est floue et qu’on peut tout y mettre tant que ça fait « neuf », donc LOL), à ne pas confondre avec son homonyme américain qui fait dans le death technique. Dans leur album Zeng (« cool » en cantonais), ils proposent 8 morceaux, tous en hongrois, dans un style général plus ou moins proche d’un dark metal répétitif (qui n’est pas sans évoquer les vieux Paradise Lost et Moonspell) avec un son garage et une teinte de sonorités trad’ hongroises, pas dégueux mais pas génial non plus. Quelques morceaux apportent une touche plus énervée, proche du thrash (« Vég se hozza el ») et du black (« Végtelen kék »).

Note du SoilChroniqueur (Arno) : 9/10

Étant très amateur de la musique d’Esoteric, je n’ai pas hésité un instant lorsque j’ai appris que Greg Chandler participait au groupe de Black Métal Lychgate. Leur premier album éponyme, sorti en 2013, promettait de très belles choses, en dépit de sa brièveté et de son approche peut-être un peu trop classique bien qu’excellente, mais c’est bel et bien cet « An Antidote For The Glass Pill » que je retiens comme étant l’un des albums phares de 2015.

Note du Soilchroniqueur (Celtikwar) : 8/10

Attention grosse surprise.

Voici un groupe tunisien que l’on n’attendait pas. Riffburn est une formation existant depuis 2012, après quelques concerts locaux, elle sort deux premiers singles ‘Bounce Reverse‘ et ‘I Will Rise‘ , ces deux derniers confirmant le potentiel de Riffburn, quoi de mieux que de sortir alors le premier album: ‘Road To Cross‘ auto produit et disponible depuis mai 2015.

Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 8/10

Dix ans de carrière cette année, Lutece nous sort sont troisième album full length après « … And ancestors still remain » (2007), l’EP «Awakig ancient Gods » (2008) et « …Our ashes blown away » (2013).

Fortement influencé à leur début par les scènes black metal des pays de l’Est et suédoises du début des nineties, Lutece a changé son approche de sa musique en incorporant des sonorités plus modernes par l’apport de guitares 7 et 8 cordes.

Note du SoilChroniqueur (Wilhelm von Graffenberg) : 9/10

Vos fêtes de fin d’années vous ont alourdi le bide, vous avez des calories à brûler… Alors Chains of Solitude du groupe belge Reject the Sickness est pour vous.

Du Melodeath avec du gros son core, de la lourdeur, de la précision, du blast, des passages mélodiques planants agrémentés par des sons électro et des claviers, quelques inserts thrash et prog… tout ce qu’il faut pour vous faire tourner la tête, au sens propre du terme (enfin, si vos cheveux le sont, ça évitera de barbouiller les murs de pellicules…), et sauter partout chez vous.

Les news de cette semaine (au 18 Janvier 2016)

Note du SoilChroniqueur (Wilhelm von Graffenberg) : 7/10

Mad Max, vous en connaissez la fameuse trilogie de George Miller… Le premier damait le pion au genre post apocalyptique, lui donnant ses nouvelles lettres de noblesse, ouvrait sur le deuxième, probablement encore plus sombre psychologiquement. Quant au troisième, « je n’écrirai rien sur ce film, c’est une merde » (non mais sérieusement, c’est quoi ce trip d’aviateur et de dôme du tonnerre avec Tina Turner en maitresse Domina ???). La BO du film est de Bryan May, quand même, faut le rappeler – les fins connaisseurs se rappellent aussi de Queen, non ? Miller a décidé de nous pondre une nouvelle trilogie, débutant sur Fury Road. Plutôt plaisant comme idée, non ? Racoleur, même !

Note du SoilChroniqueur (Arno) : 8/10

Les Allemands de Secrets Of The Moon ont toujours eu, depuis le début de leur carrière au milieu des années 90, une approche très spécifique du Black Métal, genre auquel ils sont historiquement affiliés mais qui correspond de moins en moins à la réalité de leur musique.
En effet, qui y a-t-il encore de réellement Black dans « Sun » (dont la pochette me fait d’ailleurs fortement penser à celle de « Mut » du groupe Code) ? Certes l’ambiance est sombre, profondément ésotérique mais ces tempos plombés, ce chant grave, ne font-ils pas plutôt penser à un bon vieux Fields Of The Nephilim ? Ceci n’est d’ailleurs en rien une critique, la référence est on ne peut plus louable, c’est juste que ce n’est pas du Black Métal. De toute façon, Secrets Of The Moon en a-t-il déjà joué un jour ? « Antithesis » n’en était déjà plus depuis longtemps.

Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 7,5/10

Là où je suis énervé par rapport à cet EP, c’est qu’il ne dure que 25 minutes !
En six titres, les cinq de Toxic Lily m’ont transmis leur bonne humeur et leur pêche communicative de la tête aux pieds !
Excité comme un acarien au salon de la moquette, le Tatalfreak, du coup !

Alors entendons-nous bien : Toxic Lily a autant sa place dans le metal que Nabilla dans un tournoi de trivial pursuit.
Ici, on va parler de rock alternatif, de (très) bon rock alternatif.

Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 9/10

Old Forest, dont le nom est directement influencé par l’œuvre de Tolkien, est un trio anglais formé en 1998, qui aura splitté en 2001 pour se reformer en 2007.
Articulé autour de James « Kobold » Fogarty (Ewigkeit, Jaldaboath, Svartelder, The Bombs Of Enduring Freedom, nouvellement In The Woods, ex-The Meads Of Asphodel), le groupe sortira son premier album « Into the old forest » en 1999 après une demo. En 2000, le trio avait dans ses tiroirs un certain « None more black » qui ne se verra finalement sortir qu’en 2014.
Entre temps, en 2008 sortent deux EP « Tales of the Sussex Weald » (parties 1 et 2), puis deux demos et deux compilations verront le jour avant ce troisième véritable album « Dagian ».