Darkenhöld

Le 2 mai 2022 posté par Metalfreak

Interviewer débutante : Mémé Migou
Interviewés super adorables : Aldébaran (Guitares, Basse, Claviers, Chœurs), Cervantes (Chant) et Aleevok (Basse)

Interview de Darkenhöld
Metalearth Festival
Le 08 Avril 2022

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19H pétantes, Le Premier soir de la première édition… Le Metalearth Festival ouvre ses portes… Mémé s’est jetée la tête la première dans le grand bain ! Les papillons dans le ventre, elle s’est plantée devant le merch et : « Bonjour, je fais le live report pour Soil Chronicles et… une petite interview, c’est possible ? »

Tellement persuadée, Mémé, d’un refus patenté, qu’elle n’avait rien préparé.

Je vais vous dire un petit secret… Mémé a eu beaucoup de chance d’être tombée sur Darkenhöld qui a de suite accepté et qui a été aux petits soins pour notre Mémé de compet ! Les 3 membres du groupe qui se sont prêtés au jeu ont été d’une gentillesse extrême, racontant la genèse du groupe, ses inspirations, mais aussi leur impatience à retrouver le contact avec le public et défendre leur dernier album, « Arcanes et Sortilèges ».

Chuuuuut… je me retire sur la pointe des pieds et vous laisse les écouter.

Aldébaran : En tout cas, merci de venir nous voir et de nous proposer une entrevue.
Mémé Migou: Merci à vous, surtout, d’accepter ! Ça fait plaisir.
Aldébaran : Je te présente Cervantes, c’est le chanteur du groupe. Et donc Cervantes et moi-même, Aldébaran, on a créé le groupe en 2008. A l’époque j’étais dans un groupe qui s’appelait Artefact. On a fait 3 albums avec ce groupe-là. Cervantès a failli être le batteur de ce premier groupe. On est restés en contact. On était à la fac, ça a permis de se retrouver régulièrement. Comme on avait un peu les mêmes goûts…
Cervantes : J’étais un immense fan d’Artefact. Je m’étais auto-proclamé « général en chef de l’armée des fans d’Artefact ». Et c’est vrai que, du coup, quand il y a eu la perspective, possibilité de créer quelque chose, c’était un honneur pour moi de commencer à travailler avec Aldébaran sur une nouvelle musique. Et notre camarade, ici présent, Aleevok, nous a rejoint très vite, en fait.
Aleevok : C’est quasiment en 2009. C’était avant l’enregistrement du premier album. On a vite commencé… J’avais fait les premiers lives. J’avais été recruté par Aldébaran. On avait des amis en commun. Il m’avait déjà vu sur scène avec un autre projet. On avait beaucoup d’influences, de goûts black metal en commun. Du coup ça collait bien avec l’esprit et l’influence du groupe. Donc j’ai été recruté comme ça, comme les deux autres membres « live »… Il faut savoir que, effectivement, Aldébaran et Cervantes sont les deux principaux membres du groupe. Et moi [Aleevok], le batteur Aboth et le guitariste Thony, on est plus des membre « live », même si ça fait depuis le début qu’on joue ensemble.
Aldébaran : presque 14 ans…
Aleevok : Ouais… 14 ans qu’on joue ensemble. En fait on est un véritable groupe d’amis, même si on n’a pas les mêmes responsabilités dans le groupe.
Aldébaran : … Et il joue aussi dans un groupe qui tourne pas mal… qui commence à tourner pas mal !
Cervantes : Belore !
Aldébaran : Oui, Belore.
Cervantes : …. qui a déjà parfois plus de succès que nous, ça craint ! [rires]
Aleevok : Mais non… bientôt bientôt….
Aldébaran : Plus de vues sur Youtube, en tout cas…
Cervantes : Donc, voilà le line-up tel qu’il est aujourd’hui, stable depuis 2009… Il n’a pas bougé. Ce qui fait aussi le ciment du groupe c’est le fait qu’on soit tous des amis. On est tous potes. Là, on est pour le concert, ce soir [vendredi 8 avril 2022, premier soir du Metalearth Festival à Brest], on reste encore demain et on rentre dimanche. Pour passer plus de temps ensemble. On n’habite pas très loin les uns des autres. Quand on part en concert, on n’est pas chacun de notre côté, comme des individualités. On fonctionne vraiment aussi en groupe.

Mémé Migou : Qui compose chez vous ?
Cervantès et Aleevok de concert : Aldébaran !

Mémé Migou : uniquement ?
Aldébaran : La musique, en fait. Voilà, moi, je compose la musique ; Cervantes les paroles. C’est très binaire. Par contre, il a souvent un avis sur la musique et moi sur les paroles. Donc on se renvoie un peu la balle, on affine entre nous. Et puis, les autres aussi écoutent et se permettent des commentaires….
Aleevok : Nous, on est des fois plutôt là sur l’aspect technique, sur la production. Quasiment tous les albums ont été mixés par nos soins, en fait. Et du coup on est là, on a chacun notre bagage un peu technique et notre expérience dans la production musicale. Donc on se permet généralement, quand Aldébaran mixe quelque chose, s’il nous envoie son avancement, de lui faire des retours. Et on échange pendant de longues semaines jusqu’à obtenir le résultat qu’on souhaite. Nous, on a ce rôle-là quand même.
Cervantes : Les avis d’Aleevok et d’Anthony et d’Aboth, qui sont en bas, effectivement ont toujours été écoutés. Par exemple, c’est Aldébaran qui prépare les maquettes pour la batterie, on sait très bien que Aboth ne les respectera jamais totalement, il apportera sa touche. Mais voilà, on fait quand même suffisamment confiance, là où moi je suis un peu à l’écart car je ne suis pas un vrai musicien de formation, même si j’apprends de mon côté. Mais là, on a des musiciens confirmés qui connaissent très bien la technique et donc on sait que quand un retour va arriver il sera toujours très justifié, avisé. Il y a un vrai background musical derrière et c’est pour ça aussi qu’il y a une écoute de l’avis des uns et des autres. Mais après, je pense que 99,5% de la musique ont été composés par Aldébaran, puisqu’il y a mini contribution d’une autre personne sur un Riff de guitare ou une note de clavier. Mais c’est surtout lui qui compose toute la musique.

Mémé Migou : Et un album en général, ça raconte tout une histoire, d’un titre à l’autre… Quand vous composez, vous savez déjà dès le départ le thème sur lequel vous allez partir, même si vous avez des thèmes privilégiés que l’on peut retrouver dans le black ? Sur un album en particulier, vous vous mettez d’accord sur un thème ou c’est petit à petit que ça se construit … ?
Cervantes : Oui… Alors, l’univers de Darkenhöld a été … on va dire que ses grands traits, ont été tracés dès le premier album. Vraiment, l’univers Darkenhöld, c’est un univers très médiéval-fantastique, mais qui n’a pas du tout de prétention historique ! On n’est pas des historiens du moyen-âge, même si c’est notre point de rassemblement… Voilà, on crée une espèce d’univers un peu fantasmatique à base de châteaux, de tours et de certaines créatures… la créature qui revient un peu partout, c’est la vouivre, c’est notre créature-emblème, qui est au cœur de tous les albums. Après… les deux premiers [« A Passage to the Towers », « Echoes of the Stone Keeper »] ont un peu cerné notre univers autour des lieux emblématiques et de certains points, certaines figures… Le troisième, par contre, ça a été un album un peu concept sur les châteaux forts de France, « Castellum ». C’est vraiment un album concept. Le quatrième, c’est un peu spécial, « Memoria Sylvarum », puisqu’à l’origine c’était un projet solo d’Aldébaran qui était parti sur l’idée de documenter musicalement ses pérégrinations forestières. Et quand il me l’avait fait écouter, j’ai dit : « mais en fait, c’est un album de Darkenhöld , enfin, il y a tous les traits, y a les riffs, y a ta patte » et ça s’est transformé en album de Darkenhöld, mais qui est vraiment peut-être l’album le plus personnel à ce niveau-là.
Aldébaran : Oui… individuel… un peu…voilà la source…

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Cervantes : Et le dernier par contre, « Arcanes et Sortilèges », c’est un album concept. Donc qui raconte une histoire du début à la fin et qui reprend encore certaines de nos créatures… la vouivre, la montagne, les arbres et les châteaux forts. Il y a les sorciers, l’alchimie… enfin, il y a beaucoup de nos thématiques qui reviennent. Mais on va dire que l’univers Darkenhöld, c’est un univers cohérent avec les mêmes figures sur lesquelles on tourne et qui s’alimente beaucoup de notre région, des lieux de notre région, que ce soient les forêts, les montagnes… Les gens ont des images très perturbées et très biaisées de la Côte d’Azur, on s’imagine que c’est la plage…
Aldébaran : … Les oligarques…
Cervantes : … Voilà ! [Rires] Alors que la réalité de la Côte d’Azur, est que c’est une terre de montagnes. Une terre très accidentée, avec beaucoup de reliefs, beaucoup de légendes et de mythes. Et on puise un peu là-dedans. Je vais me balader toutes les semaines…
Aldébaran : Beaucoup de ruines aussi.
Cervantes : Voilà… beaucoup de ruines ! il y a plus de 130 châteaux forts en ruines ou vestiges. Et c’est une source inépuisable d’inspiration. On va un peu chercher ça directement sur le terrain et on essaie de le rapatrier dans la musique.

Mémé Migou : C’est vrai qu’il y a beaucoup de mythes sur lesquels on peut aller puiser mais, depuis 2009, vous pourriez aussi vous dire qu’au bout d’un moment on ne sait plus toujours autour de quoi tourner… Vous avez toujours cette flamme qui est là pour rebondir à chaque fois ou c’est un peu comme un écrivain face à la page blanche ?
Aldébaran : Ah… On n’est jamais sûrs de rien. On ne force pas de trop, en tout cas. Et il n’y a pas de plan… à l’avance. Là, dernièrement, on a laissé un petit peu, avec la crise, la pandémie et tout ça, on a un peu stagné, quelque part… Parce que les concerts, c’est une motivation aussi… mais bon, on a quelques idées qui viennent et…
Cervantes : On a déjà de la matière pour un sixième album !
Aldébaran : … Ca vient un peu naturellement, quoi. On collecte et après, au bout d’un moment, on se retrouve avec suffisamment de matériaux pour faire l’album. Mais on verra, si vraiment ça nous plaît . On ne va pas se forcer à sortir l’album, c’est pas pour l’argent.
Cervantes : Voilà, Darkenhöld, ce n’est pas un groupe qui… par exemple, même ce qu’on va toucher ce soir en terme de cachet, ce qu’on va peut-être vendre, ça va financer le voyage pour venir. On vient de Nice, c’est l’autre bout de la France, on a traversé la France littéralement pour venir ici, en diagonal. Pour nous le plaisir, c’est de reprendre les lives. Parce que c’est le premier concert qu’on fait depuis février 2020. Ça fait plus de 2 ans qu’on n’a pas joué sur scène. Donc, c’est l’idée de reprendre le live, reprendre le contact avec le public, défendre pour la première fois véritablement « Arcanes et Sortilèges », puisqu’on n’a pas eu le temps de le défendre. Mais vu que Darkenhöld n’est pas un groupe qui rentre de l’argent, c’est-à -dire que tout l’argent qui rentre dans Darkenhöld sert à refinancer des sorties de CD, des t-Shirts, ou financer nos concerts, le matériel de musique… On ne vit pas du tout de ce groupe-là. Donc pas d’impératifs ! On n’a pas de contraintes. Même par rapport à notre label, il n’y a pas de pression qui est exercée sur nous. Si on sort quelque chose, c’est qu’on pense y être arrivé en terme de qualité. Et on ne sortira jamais un album parce qu’il faut le sortir. Tant qu’on n’est pas sûrs, on ne le sort pas. On préfère ne pas sortir un sixième album, plutôt que de sortir un album qu’on estimera bâclé pour capitaliser sur notre nom, ça ne nous intéresse pas.

Mémé Migou : J’ai vu votre nom [Darkenhöld] sur pas mal d’affiches, vous avez tourné assez bien…
Aldébaran : En France surtout, un peu en Belgique et en Suisse aussi…

Mémé Migou : Donc ici, c’est vraiment le tout premier depuis …
Cervantes :
 …Février 2020 !
Aldébaran : Ah oui oui ! En fait, on avait hâte de jouer les morceaux du dernier album, « Arcanes et Sortilèges », il y a … je ne sais plus combien on en fait, ce soir, de l’album ?
Cervantes et Aleevok : 3 !
Aldébaran : Il y a trois titres qu’on n’a jamais joués encore et on est assez impatients, quand même. C’est la priorité. C’est de faire encore connaître « Arcanes et Sortilèges » parce qu’on a passé beaucoup de temps sur celui-là, peut-être même un peu plus que les autres. Donc c’était un peu dommage. C’est vrai qu’on a été un peu… on nous a coupé l’herbe sous les pieds avec cette crise du Covid, avec les confinements, les concerts qui ont été annulés…

Mémé Migou : … et qui continuent toujours à s’annuler…
Cervantes : Oui oui, donc c’est vrai qu’on n’avait pas envie que cet album tombe dans l’oubli. On n’a pas eu le temps de le développer et de le défendre sur scène. C’est pour ça qu’on veut lui donner sa chance. C’est un album sur lequel on a énormément travaillé, qui a demandé beaucoup beaucoup d’investissement en terme d’écriture, pour l’enregistrement… On a vraiment pris du temps… on ne veut pas le sacrifier.
Aleevok : C’est aussi un album qui marque un très très bon accueil. C’est un de nos albums qui ont reçu le meilleur accueil jusqu’à présent.
Cervantes : C’est dommage…On avait hâte de le présenter. Donc on attaque ce soir la tournée de présentation de notre nouvel album !

Mémé Migou :Avec fébrilité ? Avec hâte ?
Aldébaran : 
Oui…Hâte, déjà !

Mémé Migou : On est dans quel état d’esprit, justement, quand, après deux ans et même un album qu’on n’a pas pu défendre, on reprend les lives ?
Aleevok : 
Moi, personnellement, j’ai hâte de voir parce que, comme je le disais, c’est un album qui a reçu un très bon accueil, qui a bien tourné. Les gens ont écouté, ils ont eu du temps pour l’écouter depuis sa sortie. Donc, voir quelle va être leurs réactions quand on va jouer les titres en question, s’ils vont être plus dedans, si il va y avoir plus d’animation dans le public pour ces titres-là. Moi, je suis curieux de ça !
Cervantes : Fébriles ? Je ne sais pas si on est fébriles… Impatients, oui ! Après, bon, ça fait deux ans qu’on a un peu perdu le contact avec la scène. Pas Aleevok, car il a donné le concert inaugural de son projet Belore la semaine dernière en festival à Lyon.
Aleevok : Au Dark Médieval Festival
Cervantes : Donc là, il a repris un peu contact avec les planches et avec pour résultat un énorme accueil pour Belore, qui était très attendu. Des gens sont venus de toute la France pour le voir. Donc, il a re-goûté un peu au plaisir du live. Nous, on reprend ce soir, donc on va voir… On a, je pense, des réflexes mais…
Aleevok : Ça revient vite. Je n’ai pas eu le temps d’y réfléchir que c’est revenu tout seul.
Cervantes : Ça nous manquait vraiment de ne pas pouvoir être dans le contact avec le public, à la rencontre des gens qui nous ont soutenus… Parce que l’album était effectivement assez attendu et le précédent, « Memora Sylvarum », c’est un album qu’on avait fait sur du financement participatif, où il y avait eu beaucoup de retours, beaucoup de gens qui s’étaient vraiment investis. On a vendu pas mal… Sur les derniers concerts, beaucoup de gens arrivaient, prenaient beaucoup dans le merchandising. Donc, on espère qu’il y a toujours de l’attente pour nous. On verra bien tout à l’heure.

Mémé Migou : Oh oui ! … enfin, clairement on vous attend !
Cervantes :
 On a du mal à mesurer ce qu’on pèse au niveau national, donc… on va voir [rires]

Mémé Migou : Dans l’équipe de Soil Chronicles, j’ai eu l’occasion de seconder pour l’interview des organisateurs du festival [Metalearth Festival – 1ère édition, 1er soir – Brest]. Quand le collègue [coucou le marquis Arthur !] a vu l’affiche, c’est vrai que le premier nom sur lequel il a tilté était Darkenhöld. Et d’ajouter « vous vous rendez compte le groupe va traverser la France pour venir jouer ici »…
Aldébaran : C’est vrai, on ne pouvait pas faire plus… Je ne crois pas… A part si on habitait à Menton. Menton c’est…
Cervantes : … Menton c’est encore un peu plus loin ! Mais pour parler rapidement de la date de ce soir, il y a aussi le contexte qui parle à beaucoup d’entre nous, puisque… on n’est pas spécialement un groupe engagé, qui va pouvoir reprendre des thématiques politiques, nationalistes, et des trucs qui sont à mille lieues de Darkenhöld… on est vraiment complètement dégagés de toutes ces choses. Mais on est tout de même sensibles à des causes. Je pense que la cause animale, la Nature en général, est elle aussi au cœur de nos préoccupations. Nous, on passe notre temps dans la nature. Là on est 3 personnes qui aimons beaucoup randonner, qui aimons aller dans les montagnes, en forêts, qui sommes sensibles à la cause animale. Bon, il y a des végétariens dans notre groupe. Il y a des membres ici qui sont potentiellement intéressés pas les organisations ici présentes ce soir, dont Sea Shepperd. Voilà on s’est dit qu’on ne fait pas seulement un concert, on va aussi inscrire le groupe dans un certain état d’esprit. C’est aussi une des choses qui nous motive à traverser la France. C’est important pour nous.
Aleevok et Cervantes  : C’est clairement une motivation !
Aleevok : Ce n’est pas un simple concert. C’est un concept qui nous parle. Et pour lequel on a envie de participer plus.

Mémé Migou : C’est vrai que, à priori, autant dans tout ce qui est festival rock indé et cie, on peut déjà peut-être voir le mélange écologie et musique, mais dans le metal, je crois que c’est…
Aleevok : 
Si ! Dans le death metal et le grindcore… ce sont deux styles qui attirent beaucoup de défenseurs de la cause animale. Par exemple le festival Brutal Assaut, en République Tchèque, c’est un festival quand même assez extrême en terme de musique… chez eux, une des deux scènes est sponsorisée par Sea Shepperd et l’allée des nourritures est séparée en un côté full classique et l’autre coté full végan. Il y a une grosse communication autour de ça. Et l’autre c’est un festival de Grind…
Aldébaran : Je vois de quoi tu parles… le Obzene ?
Aleevok : Le Obzene extrem fest ! C’est un festival 100% grind et donc 100% végan aussi. Et même le Metaldays, maintenant, qui tend lui aussi vers le 100% végan.
Aldébaran : 100 % carrément ?
Aleevok : Oui, quasiment. C’est le directeur du festival, je crois, il faut vérifier l’info, qui est végan et cherche à tendre vers ça. Ces deux styles-là, le death metal et le grind, qui sont justement des styles les plus extrêmes et qui tendent vers le véganisme.

Mémé Migou : Dans le hardcore il y a aussi le « x » [Celui du hXc, j’entends… pas le x de Mich. et Jacq. :D ]
Aldébaran :
 Je crois que c’est Carcass ou Napalm Death qui étaient aussi à défendre le véganisme…
Cervantes : Il y a aussi un groupe qui s’appelle Cattle Decapitation qui donne aussi très clairement dans le sujet. Ils mettent des photos, enfin des pochettes d’album, volontairement très dérangeantes pour « appâter ».

Mémé Migou : Cattle, tout à fait… Je pense qu’on a fait un petit tour d’horizon. Et maintenant je vais surtout vous laisser vous préparer. Merci ! Merci beaucoup !

Trop impressionnée, Mémé a complètement loupé la photo de groupe. Mais on en retrouve d’autres dans la galerie dédiée au Festival où, pour cette reprise après 2 ans de stase pour cause de crise sanitaire, Darkenhöld a littéralement enchanté le public de ses Arcanes et autres sortilèges !
Encore merci pour cette toute première interview, faite au débotté.

 

Chronique « A passage to the towers« 
Chronique « Castellum« 
Chronique « Memoria Sylvarum« 
Chronique « Atra Musica » (Split avec Griffon)
Live report Metalearth jour 1
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