Y.Blues – Adrastia

Le 9 avril 2024 posté par Metalfreak

Line-up sur cet Album


Yaiba – Guitares, Chant / Spike – Chant / Sereb – Batterie / Marmotte – Basse. Guests : Clément Casagrande – Chant sur 1 et 5 / Shanti Gronfier, Mahina et Kevin Deguy – Choeurs sur 4 / James Park – Chant sur 7.

Style:

(Jack) Blues metal acoustique

Date de sortie:

30 mars 2024

Label:

Autoproduction

Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 9,5/10

 

En ce moment, je vis un énorme dilemme.
Que choisir entre un album que j’aime de toutes mes forces depuis que je l’ai rencontré la première fois en 2017 (“Belong to the barel”) et ce petit nouveau (“Adrastia”) qui s’avère être le plus phénoménal coup de cœur musical depuis le précédent ?
Pas facile !
C’est que “Belong to the barel” représente de merveilleux souvenirs de moments passés à le découvrir, l’apprivoiser, être à son écoute de la première à la dernière seconde, m’accompagnant régulièrement un peu partout, qu’à force j’en connais les moindres détails.
C’est que je m’y étais habitué, à cet album, au point que, malgré des réécoutes régulières, je le laissais de plus en plus souvent dans un coin mais continuais à l’aimer coûte que coûte, ne serait-ce que parce que toutes ses valeurs comptaient et comptent encore beaucoup pour moi.
Mais voilà, depuis le 30 mars dernier, “Adrastia” hante tant mon lecteur que mes pensées.
C’est bien simple, cet “Adriasta”, j’aime tout !
Sans le moindre jugement de valeur, malgré quelques côtés qui peuvent m’irriter par moments (le côté rap sur “Sixth report”, malgré une composition parfaitement interprétée, n’est pas ma came) et surtout parce qu’il m’apporte tout ce dont moi, modeste auditeur, ai besoin !

C’est que ça part de façon intense : ça, “Fall”, je ne l’ai pas vu arriver : il arrive devant toi et, à peine deux notes de guitare acoustique en guise de “bonjour” et la déferlante arrive. Gros growl de la part de Spike, grosse accélération et Yaiba y va de son chant typiquement blues et rocailleux. Spike alterne les grosses gueulante en crytpé et le chant clair avec une facilité qui frôle l’insolence.
Avec un tel départ, tu sens que tu vas passer de vrais bons moments, intenses, passionnés et passionnants, et surtout, sans discontinuité.
Au fur et à mesure des écoutes, cet album devient addictif, ne serait-ce que parce qu’il est varié mais parce qu’il fourmille de petits détails qu’on découvre au fur et à mesure qu’on l’apprivoise et qui fait qu’il en est à la fois touchant de par certains passages qui confinent à la beauté absolue (“Way down South” a réussi à me mettre les poils des bras au garde-à-vous) et propice à de véritables envies d’y revenir encore et encore (“Fall”, “Overshot”, l’explosif “Out of line”, l’énorme “Adrastia”, “Broken legs, pt. III”).
Quant aux moments les plus intimistes, on a envie de les prolonger à l’infini tant on y est bien (“Legend in chaos”, le long final en beauté “Acoustic in chaos”).
Et il y a ce toucher de Yaiba, désormais caractéristique, comme autant de caresses sensuelles dans les passages les plus calmes contrastant avec sa capacité à nous faire secouer la tête dès lors qu’il accélère le mouvement à un point que c’en est presque jouissif.
Et puis, quand on sait que “Adriasta” vient du mot Grec “Adrasteia” qui veut dire “de qui on ne peut échapper” (accessoirement aussi Adrastée, Adrastie ou Adrastia, qui est une nymphe que Rhéa a chargée, avec sa sœur Ida, de protéger Zeus enfant contre Cronos, ça c’est pour le côté culturel de la chose), on comprend mieux cet état d’addiction qui s’impose à soi, subrepticement mais bien réel…

Alors si venait le moment d’un choix : si je devais ne partir qu’avec un seul de ces deux albums, lequel choisirais je ? Dis voir, toi, tu demanderais à un enfant duquel de ses deux parents il voudrait se séparer ? Tu imposerais à un culturiste de devoir choisir lequel de ses deux bras tu l’amputerais ?
Ben non, je ne choisirai pas entre ces deux albums, et même si j’aime “Adrastia” au point d’être incapable de le sortir du lecteur, je resterai à jamais un amoureux de “Belong to the barel” avec la ferme intention de ne jamais m’en séparer.

Parce qu’au delà d’un vulgaire coup de cœur, c’est surtout une pure histoire d’amour.
Bravo et merci Messieurs pour tout ce bonheur et plaisir auditifs…

 

Tracklist :

1. Fall (4:22)
2. Euphoria (3:11)
3. Overshot (4:27)
4. Way Down South (5:42)
5. Out of Line (3:55)
6. Legend in Chaos (7:13)
7. Sixth Report (3:20)
8. Adrastia (4:44)
9. Broken Legs, Pt.3 (5:43)
10. Acoustic in Chaos (7:12)

 

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