Striker – Armed to the teeth

Le 23 janvier 2013 posté par Metalfreak

Line-up sur cet Album


  • Dave Arnold - Basse
  • Ian Sandercock - Guitares
  • Chris Segger - Guitares
  • Dan Cleary - Chant
  • Adam Brown - Batterie

Style:

Speed metal

Date de sortie:

juillet 2012

Label:

Napalm Records

Note du Soilchroniqueur (MetalFreak): 8,5/10

1987 : année de naissance de Chris Segger.
1988 : année de naissance de Dave Arnold, Ian Sandercock et Dan Cleary.
1990 : année de naissance de Adam Brown, également batteur dans le groupe de Power/Speed Metal Sixguns Over Tombstone.
Décidément, la nouvelle vague de la NWOBHM n’en finit plus de nous surprendre : en plus de reprendre tous les poncifs du genre, quitte à en être kitsch de façon assumée, ces groupes de petits jeunots que sont Skull Fist, Cauldron, Enforcer ou autre Portrait nous replongent inévitablement dans des sonorités et des façons de composer typiques des groupes des années 80.
Déjà, appeler son groupe « Striker », avec le petit logo de ‘dans l’temps’, et avoir comme pochette un dragon en squelette « Armed to the teeth », il ne faut pas aller chercher bien loin l’idée de ce qu’on va avoir entre les oreilles. En plus, on peut voir que ces gamins n’étaient même pas nés lorsque les groupes dont ils sont influencés sévissaient en nous sortant des albums cultes pour certains.
Du Heavy/Speed façon Anvil, Exciter (pour les compatriotes du groupe), Evil ou Malice, une voix pouvant rappeler celle de Lizzy Borden, et avec des compositions accrocheuses font de cet « Armed to the teeth » un album qui fait un bien fou par où il passe, pour peu qu’on soit quelque peu ancré dans une petite nostalgie 80es.
Striker, groupe du pays des caribous, fondé en 2007 et fort d’une demo, d’un EP (« Road warrior » en 2009) et d’un album (« Eyes in the night » en 2010) – ces deux derniers ayant été réédités sur un seul CD en août dernier par un Napalm Records flairant le potentiel du groupe – montre avec ce « Armed to the teeth » une maturité étonnante de par la qualité des compositions et de par leur exécution. Tout est précis, extrêmement carré et réussit à nous proposer dix titres pour autant de pépites.
Et ils savent s’entourer, les bougres : produit et mixé par ‘Monsieur’ Michael Wagener responsable quand même du son de groupes comme Accept, Dokken, Extreme, Helloween, Mötley Crüe, Megadeth, Ozzy Osbourne, Skid Row ou Testament, c’est dire le potentiel d’un groupe qui n’aurait pas déplacé un producteur de renom si ce dernier n’avait pas été convaincu par le talent de ces cinq canadiens.
Aussi proches de Saxon et Judas Priest que de groupes plus Thrash comme Agent Steel ou Annihilator, « Armed to the teeth » se veut à la fois old school dans son approche avec un son qui aurait fait bander un saint si les premiers albums des groupes précités eussent le même à l’époque.

D’emblée, le court et rapide « Forever » déboule et donne une idée de ce que va être l’album.
Et ce n’est pas « Let it burn », titre suivant, qui va nous contredire. Incluant un clavier pouvant rappeler les grands moments d’un Pretty Maids de l’époque « Red hot and heavy » et « Future World », le morceau est d’une réelle efficacité, renforcée par la qualité de la voix d’un Dan Cleary qui maîtrise parfaitement son sujet, avec des montées dans les aigus surprenantes.
Le plus posé « Lethal force » rappellera, quant à lui, un peu plus les Teutons de Atlain avec un refrain aux chœurs brefs, mais qui donnent encore plus de profondeur à un morceau qui finira à nouveau, dans son dernier tiers, par une accélération progressive avec un solo destructeur. « It could be worse » reste lui aussi dans un tempo plus mesuré mais se montre également à la fluide et efficace : véloce sans être Speed, il se veut être un grand moment de plaisir avec son refrain sur lequel le chanteur monte bien haut dans les aigus. Son petit break calme avant un retour à la vélocité fait gagner le titre encore plus en profondeur et est assurément une des grands moments de l’album.
Au bout de quatre morceaux, bien souvent, les albums de ce genre s’essoufflent pour laisser place à un remplissage parfois inutile : pas chez Striker. Visiblement, ils ont décidé de continuer à en découdre en proposant des titres qui montent en puissance l’un par rapport au suivant.
Ainsi, un très typé Heavy teuton avec « Fight for your life » rappellera un Running Wild de la grande époque. Et à partir de « Wolf gang », on oscille à des titres principalement Speed (l’énorme « Feed my fire », « Can’t stop the rush »), voire Thrash (« Wolf gang » et « All the way »).
Et pour finir en beauté, pourquoi ne pas se prendre un « Can’t stop the rush » au tempo Speed et un refrain aux chœurs digne d’un Accept des grandes heures.

Véritable déferlante de riffs rapides, de soli monstrueux et de titres efficaces accompagnés par une voix très intéressante, Striker postule avec ce « Armed to the teeth » à un statut de futur grand du Metal.
Et ce n’est même pas exagéré !

Jouissif !

 

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