SOTO – Divak

Le 21 juillet 2016 posté par celtikwar

Line-up sur cet Album


  • • Jeff Scott Soto : Chant
  • • Jorge Salan : Guitare lead
  • • BJ : Guitare, Claviers
  • • David Z : Basse
  • • Edu Cominato : Batterie

Style:

(Power) Metal

Date de sortie:

1er Avril 2016

Label:

Ear Music Records
Note du Soilchroniqueur (Willhelm von Graffenberg) : 8.5/10

 

Certainement que quand on lui parle de son passé de chanteur dans Journey, Talisman ou même Yngwie Malmsteen – le groupe, hein, pas le guitariste… remarquez, l’idée est marrante – il en rit, Soto – bien qu’il soit d’origines portoricaines et non italiennes – en comparaison avec ce qu’il propose dans son projet éponyme, résolument plus metal, style affirmé dans son deuxième album solo. Allez hop, on enfile ses baskets montantes, v’la du Divak ! (car lui aussi saute haut… Oui, je sais, elle est capilotractée celle-là, mais les fans des Lakers comprendront)

Le Jeff s’cote encore très haut avec cette démonstration en 56 minutes. Du Metal avec un grand M, ainsi qu’un grand L pour « lourdeur » et un grand P pour « power » car c’en sont les maitres mots dans sa durée. Avec quelques petites exceptions bien évidemment : chassez le new-yorkais portoricain, il revient en El Camino.

Et il ramène bien sa grosse pomme – d’Adam – avec sa voix puissante, rauque et rock, esprit dans lequel sont nés ces morceaux tant ça Soto z’yeux, enfin aux z’oreilles surtout : outre son grain – ou pépin – vocal qui matche avec l’ensemble, les instruments sont souvent mis en valeur, la basse dans « Cyber Masquerade » avec un solo et son slap puissant qui claque dans l’ensemble de l’album et surtout dans le finale « Awakened », dernière petite tarte bien puissante de cet album et en même temps cerise sur la tarte, mais aussi la batterie, de manière moins évidente, par le choix de son timbre et les petits roulements de double pédale qui donnent parfois un effet de –core comme sur « Suckerpunch ». Mais trêve de « divakations », revenons aux détails…

Sorti d’« Unblame » avec ses inserts électro, de l’intro éponyme de l’album et son symphonique, du groove général des morceaux, en particulier celui du pont central de « Time », quelques rythmes portoricains dans « Forgotten » parce que… bref, je l’ai déjà dit ci-dessus, Soto ne peut pas renier non plus sa part de progeux et il en fait état dans un « Misfired » très Journey mais en bien plus metal, avec des mesures composites et des harmonies alambiquées, s’achevant sur un accord de 9ème très bluesy. Même ce qui pourrait passer pour un point faible, la ballade « In my darkest Hour », Soto en fait une force : on aimerait un crescendo pour éviter de tomber dans la guimauve… ? Sitôt dit, Soto fait et finit par nous prendre aux tripes par une montée de cordes digne d’un arrangement de Michael Kamen.

Un bon album à la croisée des cultures metal, mais surtout axé heavy au sens littéral.

A écouter de bout en bout et parcourir du début à la fin en traversant tous les points de passages, du premier sans qu’on SOTO dernier directement.

 

 

Facebook: https://www.facebook.com/SOTOofficial
Site officiel: http://sototheband.com
ReverbNation: https://www.reverbnation.com/SOTOtheBand
Youtube: https://www.youtube.com/channel/UCwphJJ … 9xvl1LaMow

 

Tracklist:
1. Divak [intro] (1:59)
2. Weight of the World (3:49)
3. Freak show (4:48)
4. Paranoia (4:25)
5. Unblame (4:01)
6. Cyber Masquerade (3:22)
7. In my darkest Hour (6:34)
8. Forgotten (4:10)
9. Suckerpunch (4:02)
10. Time (4:53)
11. Misfired (4:21)
12. The Fall from grace (4:13)
13. Awakened (5:33)

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