Note du SoilChroniqueur (Arno) : 8/10

Je ne vais pas m’appesantir sur le retour du logo originel, « Atonement » n’étant pas un retour aux sources du style Immolation, même s’il s’accorde parfaitement à l’Artwork. On va plutôt s’intéresser au contenu, quand bien même mon avis ne vaudrait pas plus cher que celui d’un autre.
Comme il s’agit d’une de mes formations favorites en matière de Death Métal, l’objectivité n’est pas forcément évidente mais, si je dis que ce nouvel album n’apporte pas grand-chose de neuf à la carrière parfaite des Américains, je ne prends pas trop de risques. J’avais adoré « Kingdom of Conspiracy », sa putridité, le son cafardeux et, s’il en est de même pour vous, pas de problème : « Atonement » répondra à vos attentes. On y retrouve tout ce qui fait le génie d’Immolation : le chant unique de Ross Dolan, les riffs spécifiques de Robert Vigna et les déboulés rythmiques qui sonnent comme des roulements d’os déboîtés. De ce côté-là, c’est du 100% classique et voilà peut-être l’inconvénient majeur d’« Atonement » : il est trop convenu.
Alors entendons-nous bien : le « convenu » d’Immolation vaut cent fois mieux que du surprenant chez d’autres groupes, les compositions étant encore une fois d’un très haut niveau mais, sans parler de panne d’inspiration, force est d’admettre que ce nouvel album ressemble un poil trop aux précédents pour être le chef d’œuvre que tout le monde attendait après quatre années de silence.
En dépit de ces quelques critiques, n’allez pas croire que je sois déçu. Le disque est d’une noirceur absolue, pesant comme jamais, replaçant le quatuor directement dans le classement de tête du courant Death Métal.

Tracklist :
01 : The Distorting Light
02 : When The Jackals Come
03 : Fostering The Divide
04 : Rise The Heretics
05 : Thrown To The Fire
06 : Destructive Currents
07 : Lower
08 : Atonement
09 : Above All
10 : The Power Of Gods
11 : Epiphany

Facebook : fr-fr.facebook.com/immolation

Twitter :https://twitter.com/immolation