Note du SoilChroniqueur (Valquest) : 8/10

Dans nos aventures de chroniqueurs et autres passionnés de musiques, il y a des groupes qui nous marquent vraiment ; qui nous font découvrir de nouvelles possibilités et de nouveaux horizons qu’on ne pensait pas possible. Le groupe d’aujourd’hui fait partie de ceux-là et il s’agit de Kvelertak.
Kvelertak est un groupe Norvégien qui a la particularité de mélanger l’énergie et la hargne du Punk Hardcore avec la voix écorchée duBlack Metal ce qui rend leur musique directement identifiable et complètement unique.

Note du SoilChroniqueur (Arno) : 9/10

Au risque de commencer en disant quelque chose de pas forcément très gentil mais qui n’engage bien sûr que moi, « Extracting Souls » m’a déplu. Non pas parce que c’est un mauvais disque, c’est même tout le contraire, mais plutôt parce qu’il a l’incommensurable tare de venir après « Waiting for Silence » que je considère comme un sommet de Death Métal Technique, l’un des plus bels hommages (et non pas plagiat) à l’indépassable « Human » de Death.

Report : Erikillmister

Photos : Metalfreak

3eme soirée Métal à la Belle Électrique de Grenoble, et pour la 3eme fois sold out !

Décidément cette salle est magique !

Cette fois ce sont les terreurs Teutonnes, les légendaires Accept qui vont près de deux heures durant, enflammer le pit

Note du SoilChroniqueur (Arno) : 8/10

Déjà, lorsque je vois un groupe signé par Relapse, j’ai un a priori hyper positif, n’ayant jamais été déçu. Et en dépit du fait que The End pratique du Métalcore, ce n’est pas « Elementary » qui ternira l’image du label.
Pour préciser le sens de l’appellation, le Métalcore dont il est ici question n’a rien de commun avec celui qui inonde le marché actuel : pas de riffs joués sur deux cases avec des variations rythmiques comme seul objectif, pas de vocaux Death Métal ou de look Emo. The End est bien plus intelligent que ça : si Tool, A Perfect Circle, Oceansize, Botch et The Dillinger Escape Plan copulaient, le résultat pourrait ressembler à « Elementary » : les compositions oscillent entre explosions de fureur brute (« Animals ») et longues accalmies (« The Moth And I »), le chant sachant parfaitement se mettre au diapason de ces évolutions, tantôt hurlés dans la meilleure tradition Néo Hardcore, tantôt mélodieux, mais jamais mièvre ou putassier.

Note du SoilChroniqueur (Arno) : 5/10

Ok, il y a Jacob Hansen sur ce disque mais c’est certainement le seul intérêt que l’on pourra trouver à l’écoute de « A Serenade of Agony » des Danois de Maceration, initialement sorti en 1992.
Je sais bien qu’il y a aujourd’hui une espèce de culte sur tout ce qui exista dans les années 90 mais à trop mythifier cette période les labels me semblent trop souvent tentés de sortir des oubliettes des disques qui auraient parfaitement pu y rester. En effet, sans être mauvais, il n’y a pas grand-chose d’original ou d’intéressant à se mettre sous la dent ici.

Note du SoilChroniqueur (Arno) : 7/10

Une pochette signée Seth Siro Anton, Eric Rutan aux mannettes, Belphegor a une fois de plus soigné l’emballage de son dernier album en date, Conjuring The Dead. Cela dit, si cela suffisait à faire de bons albums, ça se saurait.
Même si les Autrichiens restent une très honnête formation de Black Death Métal, ils n’ont jamais vraiment réussi à passer en première division, la faute sans doute à une musique certes très efficace mais manquant peut-être un brin d’originalité. Cela dit, si l’originalité était un critère de réussite, ça se saurait aussi. Bref, je m’embourbe, autant ne pas essayer de comprendre les raisons de cette stagnation.

Photos : Bloodybarbie

Note du SoilChroniqueur (Wilhelm von Graffenberg) : 8.5/10

L’image qui me vient quand on me demande de décrire Lamb of God et leur musique, c’est celle d’un char AMX intégralement tagué de « Fuck you » bariolés, une arme de guerre huilée à la bombe acrylique, un tank lowrider (ça pourrait être marrant, notez…) Comme beaucoup d’entre nous, j’ai découvert Lamb of God en défonçant mes scores à Guitar Hero sur le morceau « Laid to rest » avant de m’intéresser et suivre de près leur discographie. Oui, je sais : « rien à battre, staïve, dis nous si leur nouvel album, c’est de la bombe ou c’est de la balle ? »

Live report + photos : Bloodybarbie

Note du SoilChroniqueur (Arno) : 7/10

Eux ce sont des bons. Ils ont tout compris à comment il faut faire pour attirer l’œil du chaland sur leur disque au milieu des bacs. Un cul moulé dans un futal en cuir, des cartouchières, un logo qui claque, ça fait la rue Michel. C’est d’ailleurs assez amusant de comparer cette pochette à celle de leur premier EP (« The First Division ») : tout à changer, à commencer par la typographie. C’est sûr, c’est de suite moins vendeur. De là à penser qu’entre 2012 et 2015, Surge Assault a fait un Business Plan, il n’y a qu’un pas que je me garde de franchir par manque de preuves.