White Ward – Origins

Le 3 mars 2021 posté par Metalfreak

Line-up sur cet Album


  • Andrey Pechatkin : basse, chant
  • Yuriy Kazaryan : guitare
  • Yevhenni Karamushko : batterie
  • Mykola Jack : guitare
  • Dima Dudko : saxophone

Style:

Post Black Metal

Date de sortie:

22 janvier 2021

Label:

Debemur Morti Productions

Note du SoilChroniqueur (Arno) : 6,5/10

Ai-je le droit de dire que je suis déçu avant même d’avoir écouté une seule minute de White Ward ?
Allez, je prends le risque.
D’une, venant de la part de Debemur Morti Productions, je m’attendais à autre chose que du post black, genre qui, dans les grandes lignes, me fatigue assez rapidement.
De deux, alors que je pensais détenir leur dernier album en date, Love Exchange Failure, apparemment très apprécié de la critique, je me retrouve en fait avec une réédition d’une compilation, Origins donc.
Et les compilations, je n’aime pas ça.
Une collection de titres décontextualisés, je trouve cela inutile.

Et puis ce n’est pas comme si White Ward avait une série de hits disséminés sur l’ensemble de sa discographie, là on est plus sur un regroupement des démos, splits et EP (l’avant Debemur Morti donc).
Je ne sais donc pas ce que vaut la formation ukrainienne à présent, mais là, il y a peu de chances que je m’inflige l’heure complète que dure les neuf titres sélectionnés.
Parce qu’en dépit du fait que les musiciens savent composer de longues pièces où se mélangent, assez adroitement d’ailleurs, la furie du black et les passages atmosphériques typiques du post (je pense même parfois à du Isis, en moins bien évidemment), l’ensemble m’apparaît plutôt léger et très « émo », trop.

Ok, le chant est agressif, on sent que ça pleurniche un peu, les guitares sont criardes pour renforcer le sentiment de détresse affective et un effort est apporté pour rendre le tout plutôt mélodique mais cette mode est fatigante, à aucun moment je ne ressens une quelconque émotion.
De la noirceur facile si je puis dire.

Après, je ne vais pas dégoûter les inconditionnels, je reconnais à White Ward de nombreuses qualités, dont un bon maniement des climax, des flux et reflux d’intensité (pas gastriques donc), je ne suis juste pas la « cible » de ces productions.

Tracklist :

01 : Walls MMXV (8:02)
02 : When Gift Becomes Damnation (6:49)
03 : Inhale My Despair (7:53)
04 : Drowned in Cold (7:41)
05 : Nautical Child (3:39)
06 : Depths of Arcane ‘4:48)
07 : Walls (9:33)
08 : Guilty If I (7:19)
09 : World of the Closed Graves (8:20)

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