Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 8/10

Et de quatre !

C’est désormais tout seul comme un grand que Nekrotizer continue à déverser sa bile anti-chrétienne avec des lyrics sur le satanisme, la profanation et le blasphème !

On évitera de parler de ses anciens groupes et on va se consacrer uniquement à Thy Rites qui revient sur les racines d’un black / thrash metal des mid eighties à la façon d’un Sodom époque “In the sign of evil”, Bulldozer de “The day of wrath”, les incontournables Hellhammer, le Venom du début, Tormentor ou les plus récents Midnight, Power From Hell, Diabolic Force avec un petit côté old-Bathory pas dégueulasse !

Quatrième album donc après “Thy infernal coronation” (2008), “Invoker of the venomous unlight” (2014) et “Daemoniacal terror” (2019), ce “Nekrolatreia” s’inscrit dans cette mouvance qu’on retrouve régulièrement dans les pays sud-américains et qui prône le retour aux sources du metal en général et du metal extrême en particulier !

Avec de la noirceur en permanence, le Brésilien éructe sa haine sur fond de riffs rapides, sauvages, le tout en mode full speed avec un chant haineux au possible ! Inutile de chercher énormément de technique ici sinon celle d’aller le plus vite possible en étant le plus blasphématoire possible : ça va sûrement passionner les pseudos satanistes du dimanche en rébellion avec toute forme d’autorité, les éternels chercheurs de speederies intenses en mal de sensations fortes, les réfractaires à toute musique complexe et surtout les adorateurs du genre dont je fais partie. Du moment que ça tabasse, que ça reste crasseux au possible et que ça vocifère en crypté, ils vont s’y retrouver.

Clairement, Thy Rites ne cherche pas la nouveauté et semble assumer un côté kitsch dans sa musique, le summum étant la reprise de Sarcófago (“Christ’s death”) qui accumule tous les clichés du genre. Par contre, c’est bien foutu, ça permet une belle revisite nostalgique du genre et c’est suffisamment dévastateur pour être musicalement crédible.

Et, quelque part, en ce qui me concerne, ça me convient parfaitement et ça ira aussi très bien aux fans du genre. En ça, le pari d’Antonio “Nekrotizer” Albuquerque (alias Strigoi Warskin ou Atomicidal dans ses anciennes formations sur lesquelles je m’abstiendrai de tout commentaire) est réussi ! C’est sûrement là l’essentiel !

Tracklist :

1. Mors Inceptio Solum Est (1:37)
2. Carcinogenesis (2:32)
3. The Cursed Slumber (2:46)
4. Engraved into Darkness (3:11)
5. Carrionscape (3:07)
6. Nekrolatreia (3:10)
7. Psalmody of Damnation (3:14)
8. Mephistophellian (3:03)
9. Christ’s Death (reprise Sarcófago) (3:30)
10. The Feral Communion (2:52)
11. Amen (Ora Pro Nobis) (1:17)

Bandcamp
Facebook
Myspace
Spotify