Syringa – Au-delà du Réel

Le 24 octobre 2022 posté par Metalfreak

Line-up sur cet Album


Hunold Nicolas : tous les instruments

Style:

Metal Progressif (instrumental)

Date de sortie:

30 septembre 2022

Label:

Autoproduction

Note du SoilChroniqueur (Olivier No Limit) : 8/10

Parfois, au détour du chemin, on tombe nez à nez avec des artistes qui donnent envie de s’arrêter dans leur univers sonique. Je voulais vous parler du groupe français Syringa, qui avec son premier album nommé Au-delà du réel (un titre qui me fait penser à une célèbre série des années 60’) a été une belle découverte, ce qui fait que j’ai pour ce monsieur un certain respect.

Je dis ce monsieur, car derrière Syringa, groupe de Moselle, se cache une seule et même personne : Nicolas. Effectivement, il tient seul « les manettes » de tous les instruments et son niveau de guitare est plus que conséquent.

J’avais oublié de vous dire qu’ici, on est face à du metal… instrumental. Pour pratiquer ce genre d’exercice, et ne pas lasser l’auditeur, il faut savoir accrocher les neurones d’autrui, ce qui est le cas ici.
Quant aux influences, il parle d’artistes divers tels que Iron Maiden, Children Of Bodom, Slayer, Metallica, mais à l’écoute de ses compositions, j’ai pensé à quelqu’un d’autres : Joe Satriani. Alors attention, Nicolas n’atteint pas le level technique du Maitre, bien que son jeu de guitare soit d’un sacré niveau (et c’est un musicien qui vous parle.). Mais ce qui me fait dire cela sont… Ses mélodies, les ambiances qu’il développe et qui me font penser à JOE dans ses années électriques. En fait, plus une couleur de note, qu’une similitude de jeu.

Prenez par exemple des titres comme « Big Bang » ; on y trouve des riffs recherchés, des rythmiques heurtées, du thrash, mais aussi cette flagrance à la Satriani.
Même chose pour « Multivers ». Une bonne grosse guitare heavy, un tempo qui s’emballe à la fin et au milieu des harmonies à la Joe. Mais bon ce n’est que mon ressenti.
Un peu de Deep Purple se pose sur le mid tempo de « Le Marteau et l’Enclume » pendant qu’une basse gronde comme un gros chat. « Envers et Contre Tous » est un thrash bien enlevé avec un break assez hardcore ; il aime aussi mettre quelques touches de piano comme pour « Cosmogonium ».
Au travers des exemples que je viens de citer, vous aurez compris que Nicolas aime le thrash, le heavy, les belles mélodies. Mais il y a aussi quelque chose qui m’a plu dans cet album : c’est millimétré, soigné à la note prés ; on sent un travail énorme derrière sa démarche, ; un outil de précision qui ne dénature en rien le rendu de sa musique, bien au contraire, car perso, ses compositions ne me lassent pas.
Une musique, en fait à la base assez old school qu’il a su présenter dans un écrin moderne. En plus, elle dégage une sensibilité parfois palpable tout en étant portée par un mix qui met en valeur une puissance non pas trempée dans la rage, mais dans l’énergie.
Voilà, alors pas ultra original, mais… personnel et franchement sympa !

Tracklist :

1. Cosmogonium (01:12)
2. Big Bang (04:22)
3. Multivers (04:26)
4. Envers et Contre Tous (03:51)
5. Au Delà du Réel (01:34)
6. Le Marteau et l’Enclume (03:43)
7. Partir de Rien (03:31)
8. Le Calme Après la Tempête (03:39)
9. Par Delà le Ciel (01:36)

Bandcamp

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