Shvpes – Greater than

Le 15 décembre 2018 posté par Bloodybarbie

Line-up sur cet Album


• Griffin Dickinson : Chant
• Ryan Hamilton : Guitare, Chant
• Youssef Ashraf : Guitare
• Grant Leo Knight : Basse
• Harry Jennings : Batterie

Guests : Matt Heafy ("Rain") ; Rosanne Hamilton ("War")

Style:

Melodic Metalcore

Date de sortie:

9 Novembre 2018

Label:

Spinefarm Records/Search and destroy

Note du Soilchroniqueur (Willhelm von Graffenberg) : 9/10

Je dois avouer que j’aurai mis un certain temps à me demander comment rédiger la chronique de Greater than, dernier album de Shvpes afin de ne pas me heurter au questionnement des non-comprenants ou les réactions outragées des facilement-offusqués, ceci sans paraitre condescendant… Finalement, le contexte actuel m’a donné les arguments de poids pour répondre à mon dilemme en une simple phrase : lecteurs, « je vous ai entendus, j’ai entendu votre colère légitime ». Aussi, je vais baisser mes métaphores de 10% ainsi que les calembours de 5% afin d’éviter vos contributions commentées de 20%… MOUHAHAHAHA ! Bref, parlons du sujet initial, vachement plus intéressant que les débats stériles.

Alors, Shvpes, je vous avais déjà parlé de leur précédent album Pain, Joy, Extasy, Despair (en janvier 2017) [ici] – disclaimer : les personnes précédemment citées risquent d’avoir du mal à saisir la subtilité du ton déjà choisi lors de cette précédente chronique, que bien sur j’éviterai de réutiliser ici – et nous voici donc fin 2018 avec un nouvel album.

Alors, qu’est-ce qui a changé entre temps, à part réaffirmer que « Shvpes, c’est chuper ! » ? Ils font toujours du Metalcore (de base, hein) depuis leur base de Birmingham et sont toujours chez Spinefarm. Leur line up n’a pas changé, bien qu’ils aient adopté un bassiste cette fois-ci si j’en suis leur infos (probablement sur adopteunbassiste.com, parce qu’il en faut), l’énergie et le mélange des genres entre voix énervée à la RatM et hip hop un peu gangsta sont toujours présents et toujours pratiqués par le rejeton du frontman d’Iron Maiden (en effet, pas visiblement de lien de parenté musicale). Les morceaux sont toujours calibrés courts et efficaces.
Bon finalement, à part ne rien dire, ce qui ferait gagner du temps, ou rajouter une vanne référencée Les Inconnus en citant que pour « Shvpes, c’est du 100% calorie » vu l’énergie déployée, que reste-t-il à dire ? Rien ?

Si ! Il y en a beaucoup à dire car le mélange des genres prend largement mieux rien que parce que les morceaux contiennent des riffs puissants et maitrisés malgré leur aspect technique, voire même bien moins mainstream que précédemment. Rien que le mainriff d’« Undertones » suffit à faire valoir à cet album un tsunami de pouces bleus levés – attention, ceci est une image, hein : aucune victime recensée.

Par conséquent, le titre de l’album est adéquat au contenu : plus grand que le précédent album. Par ailleurs la répartition des morceaux est bien jaugée, les voix plus variées, le timbre clair moins semblable à tout ce qui se fait maintenant, des restes de growls sont avant tout décoratifs mais pas par nécessité ; d’ailleurs rien ne semble accessoire dans les morceaux : courts mais efficaces.

Si cet album semble plus expérimental que le précédent et par conséquent plus varié (rien que l’ouverture avec un morceau davantage gros Metal que Metalcore trompe d’entrée de jeu, et le reste de l’album ne va pas sans brouiller les pistes en allant piocher dans des styles divers et variés du Metal, voire même Jazz), il est malgré tout plus abouti et donc réussi que ce précédent. Et leur notoriété s’accroissant, le groupe se permet même d’avoir Matt Heafy (Trivium) en guest sur « Rain » (pas le meilleur morceau de l’album mais bien groovy et tendu, qui passe comme papa dans maman… – attention, parental advisory, ceci est également une image, voire une métaphore filée avec connotation sexuelle.)

Par conséquent, je dirais que c’est un très bon album, enthousiasmant, parce que je l’ai aimé tel qu’il était et que ça reste un avis subjectif, tel que je me sens libre de l’écrire et le décrire, tout comme pour le choix du ton de cette chronique (et désolé Shvpes si vous lisez et ne comprenez pas tout, l’essentiel étant… la note !)

A écouter en se rappelant que tout est bon pour polémiquer « mais c’est Mickey qui a gagné, allez d’accord, n’en parlons plus. » (Noir désir feat. Bertrand Cantat)

Tracklist :

1. Calloused Hands (3:13)
2. Undertones (4:02)
3. Afterlife (4:07)
4. Someone else (1:38)
5. Two Wrongs, no Rights (3:44)
6. Rain [feat. Matt Heafy] (3:05)
7. War [ft. Rosanne Hamilton] (3:43)
8. Renegades (3:50)
9. Hey Brother (3:51)
10. I’m stuck (1:42)
11. Note to Cell (4:09)
12. Counterfeit (3:45)

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