Sear Bliss – Eternal Recurrence

Le 26 avril 2012 posté par Gwenn

Line-up sur cet Album


Csaba Csejtey: Guitare János Barbarics: Guitare András Nagy: Chant, basse, clavier Olivér Ziskó: Batterie Balázs Bruszel: Trompette, clavier

Style:

Metal extrême original

Date de sortie:

23 Janvier 2012

Label:

Candlelight records

Note de la soilchroniqueuse (Gwenn): 6/10

En 1993 dans les terres hongroises… a band is born. Les pays de l’Est sont, et c’est le moins que l’on puisse dire, une réserve de groupes de Metal extrême dont certains n’ont rien à envier à certaines formations norvégiennes quand on parle de violence. Ça n’est pas le cas ici de Sear Bliss, qui s’oriente de suite vers le paganisme et son interprétation par une musique assez symphonique même si les tous premiers travaux se rapprochent bien plus d’un Black Metal brut. Ici les instruments traditionnels alliés à des sons diaboliques et rapides, une recherche perpétuelle de nouveauté ont forgé la carrière de Sear Bliss qui ne compte plus ses membres et anciens-membres, musiciens de session etc.

Ce septième album n’est qu’une suite logique à cinq années d’attente et il est évident que le changement est là. Peut-être que ce fût un peu long, car à mon humble avis, on aurait pu avoir quelque chose de bien plus mature et abouti. Ici, il manque ce petit truc qui fait le grand album, la différence. « Eternal Recurrence » porte bien son nom. Une pochette graphique, noire, grise et fortement contrastée, représente ce que l’on peut imaginer comme étant une éclipse totale encadrée de décors métalliques.

Autant vous annoncer la couleur de suite, j’ai mis un temps fou pour chroniquer ce disque. Non sans l’avoir auditionné c’est que… je n’ai pas accroché tant que ça. Même si les cuivres font partie de leur registre musical depuis longtemps, force est de constater que c’est un peu mollasson ici. Sur « Eternal Request » on pensera à un Satyricon des temps modernes sans le « Black’n’roll » et « Ballad Of The Shipwrecked », plus étrange, sourit d’une production lissée et malgré un aspect plus sombre, manque de relief. « Great Cosmic Disorder », dans des tempos et une ambiance similaire, aurait mérité d’être remplacé par quelque chose de trois fois plus agressif pour contrecarrer avec le départ. A ce moment en effet, on lâche. Mais attention, tout n’est pas mauvais. Il y a des passages atmosphériques vraiment intéressants et l’ensemble conserve un caractère unique et original.

« A Lots Cause », bien trop lent mais surtout sans saveur, ne marquera pas l’auditeur et « The New Era Of Darkness » est toutefois plus attractif du fait de ses caractéristiques techniques et véloces. « There’s No Shadow Without Light » est mon morceau favori sans aucun doute, qui possède pour la première fois sur la galette, une atmosphère doom un brin mystérieuse (bien que le chant soit clair, paradoxalement). L’album se clôt sur l’étrange « Entering The Seventh Gate », qui se voudrait un vrai cauchemar mais encore, manquant de cette once de quelque chose qui aurait fait que.

En conclusion, le mieux est de ne pas trop s’attarder sur le passé de la formation afin de ne pas établir de comparaisons directes. Un line-up changeant amène régulièrement tout un lot de personnalités donc l’imaginaire est quelque peu… aléatoire. On se trouve ici avec une belle tentative de création, des pointes très originales avec ces cuivres tortueux et l’exploitation de sons très différents, mais l’esprit noir, romantique, mélancolique, n’y est plus vraiment. En revanche, la production est très belle et cet album passera, mais en musique de fond.

Myspace: http://www.myspace.com/searbliss
Site officiel: http://www.searbliss.hu/

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