Rozz – Rozz 2009

Le 25 février 2010 posté par Metalfreak

Line-up sur cet Album


Jean-Pierre MAURO : Chant Marcel XIMENES : Guitare Philippe LAGNEAUX : Guitare Jerome MORELLE : Basse Benoit LAGNEAUX : Batterie

Style:

Hard Rock 80’S

Date de sortie:

20 janvier 2009

Label:

Auto Production

Note du Soilchroniqueur (Metalpsychokiller):
9 / 10

2009 , la vie en Rose ?

Exceptionnellement, votre vieux serviteur a opté pour l’option « Brut de Décoffrage » pour traiter de ce « ROZZ, 2009 » ce qui forcément entrainera une introduction de cadrage et mise en place plus longue qu’à l’accoutumée. Des explications et précisions obligatoires à vous fournir sur le pourquoi du comment étant nécessaires; les voici. Tout d’abord l’appellation ROZZ ne suscitait en moi qu’un vague souvenir, une réminiscence parmi tant d’autres, de combo français ayant eut sa (petite) heure de gloire dans les années quatre vingt. Qui se souvient précisément des niçois de Karoline, des Nightrider, Sortilège ou autres Warning ; si ce ne sont certains nostalgiques ou heureux possesseurs de leurs galettes rarissimes ?
Parallèlement, le Come Back après un quart de siècle d’errance, de ce groupe de Valenciennes engendra un sacré Buzz, aussi bien dans notre rédaction –n’est ce pas Msieur Fredo ???- que par exemple chez nos confrères de Rockmeeting. Curieux et intrigué, je me retrouvais donc à surfer sur des forums de passionnés s’extasiant sur le retour de nos Chtis, couvrant de louanges et d’adulations un groupe qui jadis assura les premières parties d’un monument comme « Blue Oyster Cult » ou pointures telles « Vulcain » ou Tokyo Blade . Pas de flood ni commentaires de ma part, juste des lectures de topics élogieux… Jusqu’à ce que tombe-la demande de review de ce « 2009 » en notre sainte rédac team de SOIL où il fut décidé de me refiler le « bébé » pour que ne soit pas pondu une review de Fan invétéré.

Et autant vous le dire de suite, si comme moi vous appréciez les hexagonaux de Lonewolf à A.D.X en passant entre autres par Nightmare et les nouveaux venus d’Hürlement ; il vous sera impossible de résister à l’agrément de ces cinq titres venus du Chnord. Car bien sur, les incurables du modernisme et de la découverte vont immédiatement monter au créneau et agonir le traditionnel ambiant et archaïque du bon gros Hard/heavy de cette époque. Et à ceux-ci je ne saurai que rétorquer tel un coup d’épée à double tranchant ; « écoute » ou « dégage ». Ici, on est entre hommes, et on s’éclate sur du bon riff bien gras et macho, digne d’une bonne réunion de bikers et greasers. « Rien » ne nous empêchera de headbanguer dès l’entame, et de brasser la bonne canette chaude de mousse tenue en main en s’égosillant à imiter le chant « Bonvoisien » d’un Jean Pierre Mauro plus que convaincant. Légèrement éraillées, emplies de chaleur et de hargne ; les lignes vocales saisissent et produisent immédiatement leur effet « Bœuf », amplifiées par notre bonne langue de Molière. Le tempo soutenu sans être speed se veut juste ce qu’il faut sur mesure pour annoncer des soli ravageurs de grattes en fusion avant un retour au thème, certes on ne peut plus classique, mais on ne peut plus efficace et imparable. Ajoutez quelques cerises sur le gâteau comme une ligne de basse qui claque, ou des sonorités de batterie ciselées, et vous serez irrémédiablement conquis.

Ce qui ne vous empêchera pas pour autant d’en prendre plein la G….. avec la plage suivante au titre si bien approprié, les « Legions du Démon ». Même alchimie sur un tempo plus syncopé et un chant plus scandé, le break annoncé par un martèlement du ptit gars derrière les futs avant un massacre de la ligne de basse et une explosion des six cordes est tout simplement… Ben, euh… Disons jouissif ? Car j’en ai le zizi tout dur. « Le chaos s’est installé » d’après Rozz, et sincèrement, autant vous dire que ce ne sont pas paroles en l’air…

Le titre suivant, éponyme à la démo, sera ma foi somme toute assez bien sympathique mais à mon sens un ton au dessous. Un instrumental développant un succinct arrière gout Thrashy et prog, où la ligne mélodique est trop bénigne pour emporter l’adhésion.

Heureusement, « L’exterminateur » veillera à notre agrément en relançant la sauce, sans génie certes, mais suffisamment pour nous préparer au clou de cette démo; Un Ku Klux Klan d’anthologie. Aussi appréciable que le « KKK, took my baby away » des Ramones, cette plage ne pourra que s’insérer dans vos neurones et les marquer au fer rouge. Lignes de guitares lancinantes, acérées et insidieuses ; calquées ou ripostant à un Jean-pierre plus qu’expressif ; la musicalité des Valenciennois reste la même que précédemment. Mais elle est portée ici à son paroxysme, aussi bien dans sa créativité que dans sa réalisation. Le rire satanique affiché se voudra d’ailleurs pour vous un véritable pacte scellé avec le diable ou vous serez le Faust du conte si vous ne prenez garde. Le clou ultime à votre rémission, sans concessions ni échappatoires possibles…

Au final, -car cela va finir par donner dans le roman fleuve ou la couronne de lauriers si je n’arrête pas les louanges-, le ressenti se voudra du feu de dieu si l’on peut s’exprimer ainsi. Avec entre autre à signaler un splendide artwork cover de sa Sainteté J.P Fournier en personne, cette démo malgré deux titres revisités (Les légions du démon, KKK) est une pure réussite. Petit soupçon de bémol sur le Son, qui s’avèrera légèrement étouffé et manquant d’emphase à bas régime ; ce dont on se fout royalement puisqu’on ne peut résister à la tentation de faire cracher les watts. De la nostalgie, du Come back, du plaisir, du peps, de la conviction et de la maturité… Que du bonheur en attendant peut-être enfin une suite à la hauteur de tant d’espoirs.

2009, La vie en ROZZ !!!

Site Internet : http://www.rozz.fr/
Myspace : http://www.myspace.com/grouperozz

Metalpsychokiller

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