Powergame – Slaying Gods

Le 18 mars 2022 posté par Metalfreak

Line-up sur cet Album


  • Marc Zimmermann – Basse
  • Matthias “Mätty” Weiner - Guitares, Chant
  • Klaus-Gerald Fedeler – Batterie
  • Marc-Philipp Längert – Guitares

Style:

Heavy Metal

Date de sortie:

18 mars 2022

Label:

Pure Steel Records

Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 9/10

Il y a trois ans, les Allemands de Powergame avaient été un de mes coups de cœur avec “Masquerade”.
Je commençais d’ailleurs, sans détour, la chronique de cet album en ces termes : “ “Heavy metal brut en l’honneur des jours glorieux de la NWOBHM”, qu’ils disent, sur leur Facebook ! Ça, le groupe allemand, il en a écouté, du Judas Priest, de l’Iron Maiden, du Tank, du Raven, de l’Angel Witch voire du Running Wild…” et, à l’écoute de “Slaying Gods”, le constat ne va pas varier beaucoup !

De coup de cœur en 2019, le groupe passe au statut de confirmation de tout le bien que j’en ai pensé.
Encore une fois, le groupe nous sort un album qui mérite qu’on s’y attarde, pour peu que le côté très old school de la musique proposée ne rebute pas les adorateurs de sonorités modernes.
Parce que les nostalgiques, eux, ils risquent fort de sauter dessus : Powergame nous fait la totale dans le genre : entre bon vieux speed metal typisch Deutsche Qualität, un soupçon de power metal US, pas mal de NWOBHM, on a l’impression qu’Iron Maiden – et ce n’est pas le jeu des guitaristes qui va contredire ces propos – vient taper le bœuf avec Helloween et qu’ils n’hésitent pas à inviter Helstar dans leur délire.

Et c’est que ça tient la route, c’t’histoire : pour être franc, cet album, fût-il sorti dans la deuxième moitié des eighties, aurait sans aucun doute eu sa place dans les classiques du genre tellement il est gorgé de titres efficaces, aux refrains addictifs (“Chasing the lion”, je ne m’en lasse pas) et de duels de guitares dignes de grands moments de la paire Murray / Smith.
Powergame nous sert un album soigné, débordant tant d’énergie positive que de melodies avec des parties instrumentales impeccables
Et c’est sans parler du chanteur au timbre aigu qui me fait penser régulièrement à Peter Müller (réécoutez “Living in the dark” des ultra cultes Atlain et vous m’en direz des nouvelles) et qui n’a pas son pareil pour nous faire remémorer de bons vieux souvenirs nostalgiques.

Le quatuor de Bielefeld nous sert sept premiers titres qui font taper du pied en secouant la tête et, après un instrumental acoustique introductive, passe à un pur bijou de plus de onze minutes sur lequel il nous étale toute sa classe.
“The chalice” est une pure merveille de titre épique dans lequel le groupe concentre tout le meilleur des titres précédents avec un soin particulier à l’atmosphère majestueuse de l’ensemble.

Bref, du grand art, on se tait, et on écoute !

Tracklist :

1. Slaying Gods (5:58)
2. Twisted Minds (4:20)
3. Sacrifice (4:10)
4. Chasing The Lion (4:11)
5. Fire In The Sky (4:48)
6. The End Of The World (5:22)
7. Midnite Steel (5:24)
8. Prelude To Suffering (0:53)
9. The Chalice (11:48)

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Chronique “Masquerade”

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