Line-up sur cet Album


Guillaume Richard :voix
Nicolas Chevrollier : guitare
Gilles Vardon : guitare
Vincent Danhier : basse
Olivier Rouget : batterie

Style:

Metal Atmosphérique

Date de sortie:

21 mars 2011

Label:

Season of Mist

Note du Soilchroniqueur (Lusaimoi) : 7,5/10

The Old Dead Tree s’était taillé, en une démo et trois albums, une bonne place au sein de la scène métallique française. Leur Metal Gothique soigné, éloigné des clichés et agrémenté d’une pointe de Pop leur a permis de conquérir un public large, mais assez exigeant. Et puis, il y a près de deux ans de cela, l’annonce est arrivée, sonnant le glas, la fin d’une époque. En ce jour de novembre 2009, TODT se séparait.
Après quelques moments de flottement, leur forum annonçait la naissance d’un projet nouveau, regroupant Nicolas Chevrollier et Vincent Dahnier, respectivement guitare et basse du vieil arbre mort. C’est ainsi que, sous forme d’espoir de ses fans, naquit Ommatidia dont leur premier album, « In this Life, or the Next », est chroniqué ci-dessous. Et comme la comparaison entre les deux groupes en devient presque obligée, allons-y!

Alors, héritier de ses origines ou nouveaux horizons?

Et bien, pour tout vous dire, et rompre le suspens, cet album se situe entre les deux. Les petits gars de Ommatidia ont su tenir compte de leur origine – enfin, celle de deux d’entre eux –, pour nous offrir quelque chose, au final, d’assez différent.
On reconnaît, tout d’abord, immédiatement les guitares, le style très aérien de l’ami Nicolas, bien présent sur l’intégralité des titres, associé à, parfois, une certaine lourdeur (« Unaffected by Loss »), mais moins pesante que celle des albums de TODT. La musique produite par Ommatidia, associée également à la scène gothique – la bonne scène gothique, mwahaha! – se montre assez proche de TODT.

Malgré tout, certaines différences se font entendre, à commencer par la voix. Si elle joue dans les mêmes registres que celle de Manuel Munoz, elle se montre plus grave, parfois proche d’un Anathema à mon goût. Elle sait monter dans les aigus pour se rapprocher, parfois, de son « prédécesseur » ou aller dans le guttural, sans pour autant me convaincre totalement.
Les compositions se font aussi moins variées. TODT n’hésitait pas à s’engager dans des styles vraiment différents, quitte à aligner trois morceaux se combinant en sept minutes. « In this Life, or the Next » se révèle beaucoup plus concentré autour d’un même metal atmosphérique. Attention toutefois, pas de quoi crier au scandale de l’album créé à partir d’une seule chanson, cependant : toutes ont leur petit quelque chose, mais on peut remarquer une certaine homogénéité dans l’ensemble. Mis à part des préférences qui se feront sentir selon les goûts, que ce soit « Starspeed God » et son côté très rock, « Senses Commotion » et son solo Opethien ou encore « Unaffected by Loss » se révélant plus lourde que le reste de l’album, toutes ont leur petit truc, sans qu’aucune ne se détache réellement. Ça peut aussi être un gage de qualité, si toutes sont au même niveau…

Le côté atmosphérique, très présent dans la chronique – vous l’aurez remarqué – et aussi dans l’album, est accentué par la production, très bonne, mais mettant les guitares un peu en retrait. La section rythmique est, par contre, plus présente, un bon choix m’est avis, puisqu’elle m’apparait plutôt subtile.

Un premier album pas parfait, mais prometteur pour Ommatidia, après tout, n’était-ce pas aussi le cas pour « The Nameless Disease »?

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