Line-up sur cet Album


Florian Joly : Basse Thibault Faijan : Batterie David Royer : Guitares Guillaume Lefebvre : Guitares Joris Blanchard : Claviers Alexandre Duffau : Chant

Style:

Heavy Power Metal

Date de sortie:

24 avril 2020

Label:

Autoproduction

Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 7,5/10

Ici, si tu cognes, tu gagnes
Ici, même les mémés aiment la castagne
Ô mon paîs, ô Toulouse
Au detour de conversations sur les réseaux sociaux, il arrive qu’on nous présente des groupes plutôt sympathiques à écouter qui sont autant de belles petites découvertes.
Prenons le cas du sextet de Toulouse Nemedian Chronicles, par exemple : le cas typique du groupe prometteur qui nous offre, dès leur premier EP, des titres qui font preuve d’une certaine maturité malgré seulement trois années d’existence.
Ca, on peut leur laisser que bon nombre de groupes plus “confirmés” devraient en prendre de la graine.
Et qu’on ne vienne pas me donner l’argument – qu’on a déjà eu – dans les commentaires comme quoi notre rédaction aime ce groupe parce que le mot “chronicles” s’y trouve !

Bien sur, qui dit “maturité” ne veut pas forcement dire “révolution”.
Non ! Nemedian Chronicles n’innove pas grand chose et on marche dans des sentiers pour le moins balisés en matière de power / speed metal !
Toi qui aimes Blind Guardian, tu vas d’entrée t’y retrouver avec un “Born on a battlefield” qui a tout du petit Blind Guardian illustré ! Le chant d’ Alexandre Duffau, en outre, fait penser à celui d’un certain Hansi Kürsch
Avec six minutes d’un titre épique plutôt calme un peu sur les bases d’un certain “The bard’s song” de toujours Blind Guardian, on se sent transporté dans une période guerrière en pleine préparation d’un combat dans lequel un clone de Conan le Barbare tient le glaive : sensation d’autant plus renforcée que la simple vision de l’artwork nous met dans cette ambiance.

L’ambiance va largement s’accélérer avec “The thing in the crypt” à la façon d’un Helloween du temps des gardiens des sept clés. Un clavier impalpable renforce l’intensité de la musique et on se prend presque cinq minutes d’un speed metal furieux, typiquement eighties, sur lequel le chant, bien qu’impeccable, souffre d’un trop prononcé accent français qu’on imagine facilement évoluer dans le bon sens à force de travail.
“Monsterslayer” nous propose tout ce que le power metal peut apporter de bon : rythmique lourde, riffs plombés, sons de cloche, chant costaud, six minutes lancinantes à la façon d’un Manowar de la grande époque, toutes proportions gardées.
Et l’EP finit sur un “The song of Red Sonja” plus enlevé, aux couplets et refrains accrocheurs, avec son lot de chœurs guerriers et de riffs sautillants qui pourrait faire office d’une bande originale d’un film épique.
C’est avec ces 26 minutes de bonne facture, avec les quelques défauts inhérents à une première sortie, que Nemedian Chronicles apparait sur la scène metal hexagonale et il est fort à parier qu’ils pourraient bien se faire un nom s’ils confirment dans cette voie.
Car le potentiel est là !

A suivre…

Tracklist :

1. Born on a Battlefield (6:04)
2. The Thing in the Crypt (4:48)
3. Monsterslayer (6:03)
4. The Song of Red Sonja (8:35)

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