Necroblaspheme – Belleville

Le 6 novembre 2015 posté par Bloodybarbie

Line-up sur cet Album


  • Zoupa : batterie
  • Yann : chant
  • Lychar : guitare
  • Hugo : guitare
  • Xavier : basse

Style:

Death Black Metal

Date de sortie:

14 septembre 2015

Label:

Autoproduction

Note du SoilChroniqueur (Arno) : 8,5/10

Necroblaspheme c’était pour moi l’auteur de l’excellent et très Death Metal « Destination Nulle Part » (2008 déjà) ainsi que la première partie de Napalm Death en mars 2012 à Paris, ouverture assurée au pied levé avec une putain d’assurance. N’ayant pas écouté, je l’avoue, l’EP « XXVI : The Deeper, The Better », je ne sais pas si l’évolution musicale que j’entends sur « Belleville » était déjà amorcée ou s’il s’agit d’un revirement récent mais, quoi qu’il en soit, c’est une réussite, sur tous les plans.

Déjà, il est aujourd’hui devenu très difficile de coller une étiquette précise au quintette. Vous direz que ce n’est guère important et que la musique se passe très bien d’adjectifs ronflants, il reste que l’on peut quand même fonctionner par élimination. « Belleville », ce n’est ni du Black, ni du Death, encore moins du Core, non, c’est un genre qui reste encore à définir et dont je perçois la naissance et l’aboutissement en France. Une approche propre aux formations tricolores (je me prends pour un commentateur sportif tout à coup) et qui rend leur musique à la fois unique et inclassable. J’ai, en écoutant ces dix titres, la même sensation que pour Arkhon Infaustus, Kickback, Diapsiquir ou Peste Noire alors que ces formations n’ont absolument rien de commun si ce n’est, il me semble, un plus génétique qui transparaît dans chaque note.

Car si les compositions de Necroblaspheme restent bien entendu extrêmes, davantage dans l’esprit voire la spiritualité que dans l’exécution musicale, d’ailleurs plus abordable que sur les disques précédents, elles sont surtout exceptionnelles dans la création d’ambiances citadines glauques. Peut-être est-ce dû au fait que trois interludes instrumentaux (« How did we get there » ; « Hyperspace » ; « Freed ») découpent l’album, ou encore à la lourdeur accrue des guitares, à la pureté de la production du Studio Sainte Marthe, au chant versatile de Yann ? Difficile de se prononcer. Peut-être n’est-ce rien de tout cela et il faudrait alors chercher du côté du riffing incroyable de la paire Lychar – Hugo ou encore du travail rythmique incroyablement dense de Zoupa et Xavier, tous puisant vraisemblablement leur inspiration dans les ténèbres les plus sombres afin de porter au grand jour toute leur magnificence.

Dans un élan de jusqu’auboutisme je pourrais dire que désormais je me contenterai d’écouter français, car il y a dans ce pays suffisamment d’excellence, quel que soit le genre, pour se passer d’écouter quoi que ce soit d’autre et, si un jour j’y viens, ce sera sans doute en partie grâce au talent démesuré de Necroblaspheme. Quel putain de disque…

Tracklist :
01 : Rempart
02 : Le discours du bitume
03 : How did we get there
04 : Two Trees (DeadWood)
05 : Hyperspace
06 : Waiting to Exhale
07 : Freed
08 : The Grande Boars Haunting
09 : Gouffre
10 : Such a lot

Facebookhttps://www.facebook.com/necroblaspheme.page.officielle

Chaine youtube : https://www.youtube.com/watch?v=ris4fJHcp20&channel=NecroblasphemeTV

 

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