Metal Church – Damned if you do

Le 15 décembre 2018 posté par Bloodybarbie

Line-up sur cet Album


  • Mike Howe - Chant
  • Rick van Zandt - Guitares
  • Steve Unger - Basse
  • Kurdt Vanderhoof - Guitares
  • Stet Howland - Batterie

Style:

Power/Thrash Metal

Date de sortie:

7 Décembre 2018

Label:

Nuclear Blast Records

Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 8,5/10

L’air de rien, dans à peine plus d’un an, en 2020, Metal Church fêtera ses quarante années de carrière, et continue de jouir d’un capital sympathie assez phénoménal partout où il passe.
Et ce ne sont pas les deux splits entre Hanging in a Balance et Masterpeace, puis entre This present Wasteland et Generation nothing qui y auront changé quoi que ce soit, malgré des album plus en dedans entre 1999 (Masterpeace) et 2013 (Generation nothing). Sans faire offense au chanteur Runny Monroe qui tenait malgré tout bien la baraque mais la moins bonne période de l’Église de Metal correspond à la période de son passage.

Depuis 2012 et la reformation du groupe, il y a un véritable renouveau : Metal Church redevient celui qu’on avait adoré lors de Metal Church (1984), The Dark (1986) et surtout lors des quasi parfaits Blessing in Disguise (1989) ou Hanging in the Balance (1993). Si Generation nothing réconcilie le groupe avec la majorité des fans perdus en route, c’est avec XI et le retour de Mike Howe au chant (ex-Heretic) que Metal Church redevenait le groupe qu’il n’aurait jamais du cesser d’être. Et pour les avoir vus coup sur coup au Sylak, puis au Hellfest, avec deux prestations à la limite de l’époustouflant, on peut dire que la venue de ce nouvel album avait de quoi rendre hystérique la grande majorité des fans.

Et autant le dire de suite : ce Damned if you do est ce que Metal Church propose de mieux depuis Hanging in the Balance avec des compositions qui n’auraient pas fait tâche sur cet album ou sur Blessing in Disguise. Entre XI et ce nouveau jet, le groupe a change de batteur en recrutant Stet Howland (Temple of Brutality) au background pour le moins respectable pour avoir frappé ses fûts tant chez Killing Machine, Blackfoot, Belladonna ou chez Wasp sur les albums The Crimson Idol, K.F.D., Helldorado, Unholy Terror ou le premier volet de The neon God (The Rise).

Et pour cet album, Metal Church ne s’embarrasse pas de titres trop longs : tous autour des trois-quatre minutes, dépassant rarement de peu la barre fatidique des cinq ; on sent que le quintette américain a épuré sa façon de composer pour aller directement à l’essentiel, mettant un peu plus l’accent sur les titres rapides, aux riffs saccadés (« Damned if you do », le très Megadeth « By the Numbers », « Guillotine », « Rot away », « Into the Fold », « Out of Balance », « The War electric ») , tout en gardant sa marque de fabrique en nous collant des mid tempo mystérieux (« The black Things », « Revolution underway », le très Accept « Monkey Finger ») sur lesquels les deux guitaristes se font plaisir. Et bon nombre de ces titres risque de faire mouche, à commencer par un exponentiel « Guillotine » ou « Out of Balance » qui raviront les thrashers en mal de sensations fortes.

Clairement, Metal Church nous fait terminer l’année en beauté avec ce nouvel album qui risque bien de se classer dans mon top 10 de ceux que j’ai le plus aimé chroniquer en 2018. Et il y a pourtant eu de sacrées pépites !

Tracklist :

1. Damned if you do (4:35)
2. The black Things (5:16)
3. By the Numbers (4:35)
4. Revolution underway (5:25)
5. Guillotine (4:47)
6. Rot away (3:26)
7. Into the Fold (4:20)
8. Monkey Finger (4:15)
9. Out of Balance (4:25)
10. The War electric (4:09)

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