Malevolentia – République

Le 12 juin 2016 posté par Metalfreak

Line-up sur cet Album


• Spleen : Chant • Dies : Guitare, Orchestrations • Raido : Guitare • Robin : Basse • JC Reiss : Batterie

Style:

Black metal symphonique

Date de sortie:

18 avril 2016

Label:

Epictural Productions

Note du Soilchroniqueur (Willhelm von Graffenberg) : 9.5/10

 

De la noirceur, de la puissance, de la violence, du symphonique bien épique, orchestral et choral… Qu’est-ce qui pourrait davantage combler mon vice ? Bon, d’accord, la promiscuité avec de jeunes beautés diaphanes et callipyges me siérait bien au teint livide et cadavérique qu’est le mien, mais avec République, 3ème album du groupe français Malevolentia, j’ai envie de lancer un énorme « cocorico ! » – avant d’aller me faire égorger sur un autel sacrificiel, bien sur.

« Extrême, épique et orchestral ». Ainsi se définit le groupe de Belfort sur sa page Facebook. Et il n’y a là aucune tromperie sur la marchandise, tant on se prend un train de violence obscure dans la tronche – maman, maman, j’ai pris le train… dans la gueule – mené (frein à) tambour battant – ou plutôt blastant – par le quintette. Le tout tant qu’à faire pas avec une qualité sonore médiocre, mais du bon gros son qui laisse la place de manière on-ne-peut-plus équilibrée à tous les éléments dans cette épaisseur sonore.

Cinquante-huit minutes de bonheur pour tout amateur de Black Metal symphonique ! Comment ne pas être a minima chauvin, tout chevelu soit-on, pour ne pas se sentir fier qu’une telle œuvre soit labellisée et estampillée « AOC française » ? Pour une fois que je ne serai pas péjoratif en usant de l’expression « à la française », gardez ce moment en mémoire. J’en ai laissé tomber ma plume de corbeau dans son encrier dès l’ouverture de l’album… et ce jusqu’au finale « Eschatos », le bien nommé.

Imaginez un album de Dimmu Borgir période Spiritual Black Dimensions en plus épique, avec un son encore plus gros, vous aurez une partie de l’idée générale de République. Ma très légère réserve est sur l’interprétation de la chanteuse/brailleuse Spleen, qui donne son meilleur mais semble des fois un peu crispée vocalement, outre le fait que la compréhension des textes en Français soit peu distinguable. (Je passe sciemment outre un petit décalage des chœurs sur la fin de « Völuspá », anecdotique face à l’époustouflant de cet album). Enthousiasmé, je suis…

Sans vouloir vous spoiler la fin, « Eschatos » met en avant une autre part des capacités vocales de Spleen, en voix claire et en duo avec un chanteur – pas d’info à ce sujet, mais on dirait Emmanuel Lévy, de Wormfood – sur un morceau à l’esprit gothique assez proche d’anciens Moonspell.

En tous cas, voici là un album qui mérite d’être loué, vanté, présenté sur la place publique par des crieurs, digne d’éloges dithyrambiques, de diffusion plus vaste, de devenir une Res Publica… bref, d’être maintes fois écouté. Certes, le groupe n’a pas beaucoup d’albums à son actif, mais si c’est pour nous proposer une telle qualité à chacun d’entre eux, la patience se doit d’être une vertu. En leur souhaitant d’avoir à disposition un véritable orchestre symphonique pour un prochain opus noir qu’on souhaite aussi bon que celui-ci. Chapeau haut-de-forme bas, Malevolentia !

A écouter jusqu’à ce que la notion de République entre dans toutes les têtes de toutes les nations metal.

Tracklist:
1. Protogonos (1:12)
2. Annuit Cœptis (3:04)
3. Völuspá (7:09)
4. Etemenanki (6:40)
5. Virtù & Fortuna (0:43)
6. Magnus Frater Spectat Te (5:03)
7. Requiem Aeternam Deo (4:49)
8. Alma Mater (5:41)
9. Qohelet (3:38)
10. Doxa (1:44)
11. Ordo ab Chao (4:03)
12. Para Doxa (0:59)
13. Nocte & Nebula (6:25)
14. Eschatos (6:15)

Facebook: https://www.facebook.com/MalevolentiaBM/
Youtube: https://www.youtube.com/user/malevolentiabm

Retour en début de page

Laissez un commentaire

M'informer des réponses et commentaires sur cet article.

Markup Controls
Emoticons Smile Grin Sad Surprised Shocked Confused Cool Mad Razz Neutral Wink Lol Red Face Cry Evil Twisted Roll Exclaim Question Idea Arrow Mr Green