Line-up sur cet Album


Mille Petrozza - Chant, Guitares / Sami Yli-Sirniö - Guitares / Christian “Speesy” Giesler - Basse / Jürgen “Ventor” Reil - Batterie.

Style:

Thrash metal

Date de sortie:

14 février 2020

Label:

Nuclear Blast Records

Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 9/10

C’est qu’ils sont énervés, nos vétérans thrashers, ces temps ci !
Même pas encore remis de la claque du dernier et ultime live de Slayer, Nuclear Blast Records nous envoie dans les gencives le petit nouveau de Kreator !
Bon, l’air de rien, depuis 2010, c’est le sixième live du groupe après “Terror prevails – live at Rock Hard Festival” (2010) suivi deux ans après de “Terror prevails – live at Rock Hard Festival, pt 2”, “Dying alive” (2013), “Live antichrist” (2017), “Live at Dynamo Open Air 1998” (2019) et enfin ce “London Apocalypticon – Live at The Roundhouse ».
Bon, ce n’est pas qu’on n’aime pas Kreator, trèèèèèès loin de là, que ce soit en studio ou bien en live, mais trop de live ne finira-t-il pas par tuer le live ? (et aussi le compte en banque des fans)
Et le pire, c’est qu’ils poussent l’insolence à envoyer une véritable tuerie, qui ne fait pas mentir Mille Petrozza quand il affirme “This is the best Kreator live release. Ever !
On ne peut pas lui donner tort : pendant 72 minutes, les quatre allemands nous envoient une furie thrash dévastatrice que seuls ceux qui ont vécu un concert de Kreator peuvent comprendre !
Parce qu’en plus, le son est monstrueux et rend un parfait hommage à ce que peut être un de ces maîtres du thrash metal dans le monde !
Enregistré le 16 décembre 2018 au Roundhouse de Londres, ce live fait la part belle aux albums les plus récents du groupe : 11 titres de la période 2000 à maintenant, 6 des débuts à 2000 !
Car Kreator ne nous a pas remis une nouvelle fois des titres qu’on connait par cœur : c’est sûr, ils auraient pu se la jouer facile et nous coller la moitié de “Pleasure to kill”, quelques uns de “Endless pain”, et tout ce qu’on a l’habitude d’avoir en live du groupe.
Certes, on a droit à “Flag of hate”, “Pleasure to kill” et le groupe débute le concert par “Choir of the damned” (qui est l’intro de l’album “Pleasure to kill”) : on ne va pas leur en vouloir de nous passer leurs hymnes.

Bien sur, difficile de faire l’impasse sur “Violent revolution”, “Enemy of God”, “Horde of chaos” ou “Phantom antichrist”, mais lorsqu’on a droit à des “Awakening of the Gods”, “People of the lie” ou “Phobia”, ça fait plaisir.
Bien sur, promo oblige, on a droit à pas moins de cinq titres du dernier album en date “Gods of violence” (2017), et le groupe termine même ce live avec l’intro de cet album, façon de boucler la boucle sans doute.

Les quatre gaillards nous collent mandale sur mandale, et on se prend de face des version overspeedées de “Pleasure to kill”, “Flag of hate” (sur lequel le passage le plus intéressant est hélas manquant) ou un “Awakening of the Gods” raccourci de moitié histoire de garder l’intensité du show.
Bon, depuis le bassiste Christian “Speesy” Giesler, pourtant présent dans Kreator depuis 1995 est parti, laissant la place à notre compatriote Frédéric Leclercq (Menace, Sinsaenum, Egoine, ex-Maladaptive, ex-Memoria, ex-DragonForce, ex-Heavenly, ex-Denied, ex-Gods of Hate, ex-Hors Normes, ex-Militia, ex-Sudel’s Project, ex-Suxeed, ex-The Gust) et ce live est le dernier enregistrement avec le groupe.
Nul doute que le futur album avec cet excellent bassiste risque d’être bien violent !

Bien sur, on va regretter de ne pas avoir la version vidéo de ce live, ne devant nous contenter que des deux titres présents sur Youtube et présentés lors de cette chronique, mais toujours est-il que ce live, au son (trop ?) parfait est un magistral document de la folie que Kreator peut développer sur scène : Ventor et Petrozza ont beau afficher plus de 50 balais, ils sont encore capables de mettre une rouste à bon nombre de groupes du genre, confirmés ou non, de la nouvelle génération
Et puis, quelque part, j’ai toujours été fan des titres chantés par Ventor sur les deux premiers albums : ce serait énorme de l’entendre à nouveau vociférer sur des “Death is your saviour”, “Riot of violence”, “Command of the blade”, “Cry war” ou “Son of evil”.

Pour le prochain live ?
En attendant, on ne va pas faire la fine bouche : Nuclear Blast Records nous colle coup sur coup deux live avec des monstres sacrés du thrash metal, on ne va pas bouder notre plaisir !

Tracklist :

1. The Four Horseman – Choir Of The Damned (0:43)
2. Enemy Of God (5:56)
3. Hail To The Hordes (5:50)
4. Awakening Of The Gods (3:45)
5. People Of The Lie (3:31)
6. Gods Of Violence (6:01)
7. Satan Is Real (4:41)
8. Mars Mantra (1:13)
9. Phantom Antichrist (4:43)
10. Fallen Brother (7:18)
11. Flag Of Hate (3:31)
12. Phobia (5:13)
13. Hordes Of Chaos (5:14)
14. The Patriarch (0:52)
15. Violent Revolution (5:46)
16. Pleasure To Kill (6:32)
17. Apocalypticon (1:39)

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Chronique « Phantom antichrist »
Chronique « Gods of violence »
Live report Grenoble 2017
Live report Bordeaux 2018

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