Note du SoilChroniqueur (Olivier No Limit) : 7/10

Allez hop ! Une nouvelle « livraison » du groupe français Inexistence, à savoir ce « Fantasmagoria », un EP, cinq titres qui n’a rien de Metal, mais qui donnerait, comme le présente son géniteur et seul maître à bord, Fab Scap, dans un style Synthwave / Darkwave.

Et oui, il m’arrive parfois de sortir du Metal quand certaines démarches artistiques m’accrochent le cerveau, ce qui est le cas ici.
Pourtant, je ne suis pas un fan de musique électronique, mais je trouve le monde musical de Fab intéressant, car il sait mettre en œuvre des ambiances et des mélodies qui portent une sensibilité certaine.

Prenez, par exemple « Fantasmagoria ».
Ici, pas de guitare saturée à coup de rage électrique, rien qu’un clavier aux nappes qui vont et qui viennent avec un beat comme un cœur qui bat la chamade.
Des accords porteurs de détresse plus loin que la mélancolie.
Juste quelques touches plaquées, mais qui se posent sur ton cerveau comme des sangsues exsangues (oh, là, je vais prendre une aspirine).

Sa musique sait être hypnotique entre une certaine majesté et un fort sentiment d’inquiétude (“Hypnotic”). Plus léger est “Anhedonia” sur lequel la voix d’Erika Asphodel fait des vocalises, apportant du coup, un sentiment plombé par une certaine gravité.
D’ailleurs, cette dernière chante d’une belle voix sur la cover de Dead Can Dance, « Opium ».

Et cette mini-galette termine sur le court « That is not dead which can eternal lie”, lui aussi chargé d’une certaine pesanteur.

Même si Fab ne joue pas la carte du Metal, sa musique est fortement empreinte d’une sacrée louche de « désespérance ».

Il va finir par me faire aimer la musique dites « électronique » !
En tous les cas, ça se laisse écouter !

Tracklist :

1. Fantasmagoria (4:20)
2. Hypnotic (3:33)
3. Anhedonia (6:04)
4. Opium (reprise Dead Can Dance) (6:36)
5. That is not Dead which can Eternal Lie (2:21)

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Chronique “In the mysterious forest”