Hellish Crossfire – Bloodrust scythe

Le 14 mars 2010 posté par Metalfreak

Line-up sur cet Album


Iron Tyrant (Thomas Werner) - Chant / Iron Incubus (Christian Wachter) - Guitares / Sick (Don Promillo/Siggi) - Basse / Evil Possessor (Patrick Tauch) - Batterie.

Style:

Thrash metal

Date de sortie:

11 janvier 2010

Label:

I Hate Records

Note du Soilchroniqueur (Metalfreak) : 9/10

 

Hellish Crossfire ou le coup de cœur du moment de votre serviteur.
Formé en 2002 sous l’impulsion de l’ex-Delirium Tremens Thomas Werner (alias Iron Tyrant) et de trois acolytes connus dans le bastion thrash et death metal, voilà un groupe qui ne s’embarrasse absolument pas de toute sonorité moderne. Hellish Crossfire est l’exemple typique du groupe capable de vous recycler un genre que l’on aurait pu croire à une époque moribond en proposant du neuf avec du vieux, sans que la qualité en pâtisse ne serait-ce qu’un iota !
Après deux démos très appréciées, « Slaves of the burning pentagram » sort en 2006 avec son lot de riffs aussi brutaux que speedés, avec un chanteur dont le timbre rappellera immédiatement celui de Ventor, le deuxième chanteur de Kreator sur les classiques « Endless pain » et « Pleasure to kill ».

De suite, les adorateurs des premiers albums de Sodom, Slayer ou Kreator en ont eu la headbanguite aiguë, provoquant par là même, en ces temps de crise, un enrichissement pour le moins singulier de tout masseur-kinésithérapeute ou autre ostéopathe dont les salles d’attente ne désemplissent pas de nombreux metalleux torticolisants depuis ce jour.
Tirant son nom du titre du premier album d’Iron Angel (groupe speed/thrash teuton des années 80), Hellish Crossfire perpétue le bon vieux thrash old school en y rajoutant quelques impalpables influences death ou black par ci par là qui feront penser à Dekapitator ou au Desaster allemand.

Les huit titres du petit nouveau « Bloodrust scythe » tabassent du début à la fin : tout n’est qu’agression, violence, vitesse mais jamais précipitation. Tout l’album se veut hyper bien foutu, tant par la qualité de ses compositions, par leur exécution et surtout par une production mettant en valeur l’acharnement du groupe à vous maltraiter pendant 43 minutes. Les riffs vont trancheront irrémédiablement les oreilles pendant que les soli, aussi (hyper) rapides que précis et millimétrés vous ensanglanteront les tympans.
Quant au jeu de la basse batterie, elle n’est que prétexte à une b(l)aston qui déboîte tout sur son passage.

Alors que les réfractaires au style s’entredévoreront les cages à miel, les autres prendront un plaisir orgasmique à headbanguer le temps de l’album. Qu’ils songent à prendre très vite rendez-vous : bons nombres de cervicales seront à réparer suite au deuxième assaut de ce groupe qui ne devrait pas rester inconnu très longtemps.

Titres à écouter en priorité : tous !!!

 

Tracklist :

1. Night of the Possessed 05:55
2. Black Injection 03:35
3. …of Slaying Grounds 05:53
4. Into the Old and Evil 06:18
5. Orgasmic Rush 06:08
6. Speed Hunter 02:53
7. At the Edge of Total Chaos 05:55
8. Too Tough to Die 06:09 .

 

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