Heaven’s Guardian – Signs

Le 10 mai 2017 posté par Metalfreak

Line-up sur cet Album


• Olívia Bayer : Chant • Flávio Mendez : Chant • Ericsson Marin : Guitare • Luiz Maurício : Guitare • Everton Marin : Claviers, Backing vocals • Murilo Ramos : Basse • Arthur Albuquerque : Batterie

Style:

Power Symphonic Metal

Date de sortie:

27 Janvier 2017

Label:

Megahard Records / Pure Steel Records

Note du Soilchroniqueur (Willhelm von Graffenberg) : 8/10

Egaler les dieux, le rêve de tout homme – femme incluse… Certains s’y sont brûlé les ailes tel Icare, d’autres ont vu leur rêve s’écrouler comme une tour de Babel (foutant au passage un sacré boxon pour les années à venir)… Heaven’s Guardian tente le coup en voulant viser haut avec Signs.

Viser la lune, ça ne leur fait pas peur, tels une AmHell Bent for leather… Non, ils visent plus haut en prenant comme exemple les Dieux du Metal sympho à chanteuse. Mais n’est pas une diva comme Simone Simmons, Sharon den Adel ou Floor Janssen qui veut/peut. Olivia Bayer s’y risque, s’y frotte, s’y pique… parfois même avec succès, mais il ne suffit pas d’un bustier avec un décolleté pigeonnant : de temps à autres, il faut savoir le délacer pour obtenir la puissance nécessaire à la pleine expressivité qui n’apparait que pendant quelques moments de grâce, la faute à des parties vocales pas tout le temps adaptées à son timbre et sa tessiture de mezzo-soprano. Si le grain y est, le relief manque – autant que dans un bustier vide, en somme.

Reprenons à la genèse : ce septuor brésilien fait dans du Metal sympho très teinté Heavy et inspiré de manière évidente par les groupes européens à Metal Goddesses comme Epica, After Forever et Within Temptation (et Stratovarius un petit peu mais sans la chanteuse… quoique…), tant dans l’esprit compositionnel des débuts desdits groupes – avec un frangin à la gratte et un autre au clavier… ça vous fait pas penser à un des groupes suscités ? – que dans le duo vocal, avec un Flávio Mendez au grain teinté Thrash qui évoque celui de Mille Petrozza, soutenu par le quintette du sympho type (deux-guitares-basse-clavier-basse-batterie) qui signe – hu, hu, hu – ici son troisième album depuis leur origine en 1997, après une démo de départ et un DVD entre temps.

Un album en dix morceaux au titre mononymique qui s’annonce pléonasmatiquement pour le genre par une ouverture épiquement symphonique… mais qui s’essouffle autant que le filet de voix dépassant du corset d’Olivia dès le premier riff. Heureusement que la suite reprend du poil de la Bête, sinon je pense que j’aurais très vite rencardé cet album dans la pile des « c’est tout mignon choupinou mais on en reparlera quand ils auront du skill ». Un des défauts majeurs à mon avis de cet album est qu’on ne sait pas qui est le leader vocal : lui ou elle ? (elle, si l’on en juge par son placement en premier plan sur les photos promo, mais quoi de plus logique…)

Ensuite, ce qui parait peu homogène, ce sont les soli de guitare, leur grain agressif parfois – très thrash – et leur tonalité, ou plutôt atonalité, typée thrash aussi. Les parties de voix graves sur la première partie de l’album également, qui ne ressortent évidemment pas dans le mix (plutôt réussi pour le coup passé la première partie). Pour le reste, on reste dans une sorte de classicisme dans le Metal sympho, tant dans les structures qui se veulent parfois prog’ (parce que le binaire, c’est bon pour le Heavy et rien d’autre), toujours mélodiques et harmoniquement évidentes, sauf à un endroit, la fin de « Journey », ce que j’ai d’autant plus apprécié qu’on sortait un peu des terrains conquis dans cette croisade ou l’on ne sait plus distinguer les bons des mécréants. La tendre power ballad « War » touche aux cieux et à l’antithèse pour le coup.

Eschatologie : un album hétérogène qu’on ne peut savourer qu’à partir de la seconde partie, avec une chanteuse qui pourrait atteindre les cimes si elle se donnait davantage (dès le démarrage et de manière continue… ad vitam aeternam) et était servie par des parties plus adaptées et sublimées en étant plus inspirées (et certainement grâce à un plus gros budget mais c’est une tout’ autre histoire).

A écouter avant de devoir choisir entre Enfer et Paradis.

Tracklist:

1. Religion (2:27)
2. Time (5:42)
3. Strenght (5:49)
4. Journey (5:41)
5. Fantasy (6:18)
6. Dream (6:31)
7. Change (7:49)
8. Passage (5:50)
9. War (5:46)
10. Silence (5:18)

Facebook: https://www.facebook.com/pg/Heavens-Guardian-1682493308691379/
Site officiel: http://www.heavensguardian.com.br/
Spotify: https://open.spotify.com/artist/3dNcCyGXeAnj5ohIgzx3BZ
Youtube: https://www.youtube.com/channel/UCeWF6YNcd-VXzfP8QthWNOQ

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