Line-up sur cet Album


  • Line up Gévaudan : MT : Tous les instruments, chant
  • Line up Ad Vitam Ad Mortem : Ombre Noire : Tous les instruments, chant Guest : Aldric : basse
  • Line up Windhelm : Aldric : Tous les instruments, chant

Style:

(Raw) Black Metal

Date de sortie:

30 juin 2020

Label:

Black Shadow Legions

Note du SoilChroniqueur (Quantum) : 9/10

On dit souvent que les arbres nous empêchent de voir la forêt ; il est tout aussi juste de dire qu’on ne voit pas les arbres à cause de la forêt.” Ilya Ehrenbourg

Les forêts sont probablement les endroits qui m’inspirent le plus de respect et de fascination. Cela peut sembler lunaire de dire cela mais j’aime ces lieux de villégiature où l’on peut écouter les bruits de la Nature en toute quiétude. Bon, il faut bien reconnaitre qu’avec les chasseurs, la quiétude n’est pas totalement de rigueur, mais il y a réellement un truc dans ces allées d’arbres, de feuillages, de humus et de vie animale. J’ai toujours adoré m’y promener, au gré des lieux où je vivais. J’ai une préférence toute particulière pour la forêt drômoise de Marsanne, pour celle de Saou, un petit coin de forêt qui s’appelle le Val des Nymphes et qui a une réputation ésotérique et paranormale très forte. Sans compter les légendes autour de celles d’Aokigahara au Japon (celle où l’on recense des centaines de suicides par an), de Rothiemurchus en Écosse ou de Ballyboley en Irlande du Nord. Les forêts ont toujours alimenté les fantasmes, les croyances et les rites, et encore aujourd’hui si vous êtes comme moi, sensibles aux ressentis et aux ondes, vous vous apercevrez très vite que les forêts tissent un lien particulier et exclusif avec l’Homme. Ce n’est donc pas une surprise de découvrir un split qui parle de forêt et d’intimité! Et c’est celui que je vous propose de découvrir, et qui concerne trois groupes : Gévaudan, Ad Vitam Ad Mortem et Windhelm.

Trois groupes français, tous issus de la mouvance black metal raw. Gévaudan nous vient de Bretagne, Ad Vitam Ad Mortem de Bourgogne et Windhelm… Je ne sais pas! Je subodore vers la Bourgogne aussi, vu qu’il a prêté main forte à la basse pour Ad Vitam Ad Mortem, mais ce n’est pas sûr! Je vais présenter les discographies de chacun : Gévaudan est un one man band qui a à son actif un premier (très bon) album sorti chez Black Shadow Legion, puis republié chez Non Posse Mori qui se nomme Viles Contrées, et le présent split. Ad Vitam Ad Mortem est aussi un one man band, d’Ombre Noire qui est aussi le leader de Black Holocaust présentement chroniqué ici qui en est à un album appelé 18 Ans d’Existence et une démo sortie la même année 2019. Enfin, Windhelm est là encore un one man band qui a légèrement plus d’années d’expérience on va dire, avec trois album, un EP, une démo et le présent split. Les années de fondation sont respectivement 2019, 2018 et 2016. Trois jeunes musiciens si l’on peut dire, qui mènent leurs barques vers une destination commune dans ce split, censé être un hommage à des lieux forestiers qui leur sont chers. J’aime bien ce principe de split, on a toujours de très belles découvertes, qui plus est quand l’intention est un hommage. En plus, trois one man band, pour dix morceaux, je me dis d’office que cela va m’intéresser. Voici donc le split A l’Orée de nos Forêts Séculaires sorti le 30 juin 2020.

La pochette n’a rien de surprenante en elle-même, je n’irai pas jusqu’à signifier que je m’attendais à ce genre-là, mais presque. Un paysage de forêt évidemment, on est raccord avec l’intitulé du split qui rend hommage aux forêts séculaires. La photographie en noir et blanc amène cette touche de nostalgie qui colle bien avec l’ensemble, sans compter que ce genre de photographie est monnaie courante dans le black metal. Bref! Une pochette somme toute efficace, bien dans les tons que j’aime et qui, si l’on s’amuse à contextualiser, n’a rien de bien surprenant. En revanche, la question que je me suis toujours posé, c’est : est-ce que les photos de ce genre sont prises au hasard, ou y a-t-il un lien caché? Ne connaissant pas du tout d’où provient la photographie, je ne saurai pas dire pourquoi ce choix. J’ai l’impression qu’on est plus ou moins au bord d’un précipice, puisque le fond de la photo semble un peu atténué par la distance, et l’espèce de roche plate ressemble à une sorte de promontoire, au bord d’une falaise ou d’une pente bien raide. Le lien avec le nom du split A l’Orée de nos Forêts Séculaires est en tout cas bien visible avec cette sensation que l’on est, effectivement, bien en présence de l’orée d’un bois, soit en y tournant le dos, soit de face. Donc la perspective photographique est intéressante! Mais j’aime beaucoup cette part inhérente de mystère au black metal, qui fait qu’il y a toujours un tiroir secret dissimulé. On pourrait croire que je suis dithyrambique, qu’il ne s’agit que d’une pochette lambda mais il n’en est rien. J’aime beaucoup la pochette parce qu’elle transpire de sens!

Etant en présence de trois groupes, plutôt que de suivre mon schéma analytique habituel, je vais innover et faire groupe par groupe. Comme cela, je vais tenter d’accorder autant d’importance les uns aux autres.

Gévaudan est le premier à ouvrir le split avec trois morceaux. Le premier s’appelle « Pourmenadenn Etilek e Pennc’hoed » et c’est normal puisque le musicien MT est breton. Je n’ai pas su ce que voulait dire le nom de la piste mais qu’importe. Tout ce qu’il y a à retenir est que le black metal proposé est… Superbe. Dans un mélange très mélancolique avec du black metal bien old school comme l’ensemble du split et des mélodies qui font penser à un certain folklore avec l’apparition de ce qui ressemble à un clavier, l’ensemble, qui demeure instrumental, est magnifique. Le deuxième morceau appelé Le Bois des Pendus est beaucoup plus glauque. Il débute par ce qui ressemble à un extrait de film (j’ai cherché partout ce que cela pouvait être, hormis La Religieuse adapté de Diderot, je ne sais pas du tout) où une nonne parle de la mandragore à un autre gars, dont on devine des intentions de pendaisons pour ensemencer la terre de son sperme et ainsi faire pousser la mandragore… Bon bon bon… Puis le morceau, beaucoup plus conventionnel on va dire suit son trajet musical avec une légère accroche sur le fameux extrait qui continue, et le morceau se clôture encore sur cette référence que j’ignore. A noter qu’il y a du chant sur ce dernier! Enfin, Gévaudan met un point final à sa participation au split avec « Sur les Pas d’un Chevreuil » et son black metal qui oscille entre l’old school et des extraits plus folk à la guitare sèche et des chœurs étranges, féminins et envoutants. Celui-ci est aussi instrumental.
Pour résumer la première écoute et les suivantes, je pense que cette participation au split me permet de sincèrement confirmer tout le bien que je pensais de MT, avec ce projet musical qui est bourré de sens – rien que le nom Gévaudan est fort en termes de symboles – et qui nous amène sur quelque chose de très personnel. C’est d’ailleurs le seul groupe du split qui n’explique pas quelle forêt il a choisi de représenter ni pourquoi il l’a fait, se contentant dans la jaquette de remerciements, et qui parvient néanmoins à mettre énormément d’intimité et d’envie dans ses compositions. J’adore vraiment le côté innovant, éclectique qui émane des trois chansons, et MT réussit malgré cette prise de risque à nous faire pénétrer totalement dans son univers artistique.
La production est étonnamment propre! Je suis très étonné car je m’attendais à quelque chose de bien raw, or Gévaudan a pris grand soin de la production, rendant le son vraiment agréable à l’écoute, hypnotisant. La batterie est un poil trop haute mais franchement, pour de l’auto-enregistrement, qu’est-ce que c’est bien! Il y a cette froideur et cet enchantement qui résonnent encore dans mon cerveau après plusieurs écoutes. Je m’avance un peu mais le meilleur son du split est à mettre au profit de Gévaudan, à tous les coups.
Tout le bien que je pensais donc du groupe réside dans les compositions, qui sont magnifiquement exécutées et composées. Il y a un truc en plus indéniable chez MT, musicien qui semble mener sa baraque vers des horizons forestiers qui retiennent prisonniers le mysticisme et la nostalgie d’une âme en peine. C’est bête à dire, mais en écoutant Gévaudan, je me suis presque senti comme étant en train de déambuler en forêt comme un somnambule. Comme si la musique dictait mes pas. Avec une nette préférence pour « Pourmenadenn Etilek e Pennc’hoed » et « Sur les Pas d’un Chevreuil » qui sont moins conventionnels que Le Bois des Pendus et qui amènent un vrai plus. Trois morceaux qui sont une excellente entrée en matière pour ce split et qui confirme, donc, tout le bien que je pensais depuis longtemps de Gévaudan. Excellent!

Ad Vitam Ad Mortem est le suivant sur la setlist. Trois morceaux également, qui rendent hommage à une forêt bien précise qui est celle de Fontainebleau, et ce sera de fait le seul à nommer directement une forêt précisément. Massif forestier bien connu de Seine-et-Marne, historiquement parlant comme artistiquement pour avoir inspiré de nombreux peintres (Corot, Bruandet), poètes (de Narval), écrivains (Michel Bernanos y est mort), etc. D’ailleurs, beaucoup d’entre vous connaissent surement ce nom mais ignorent où est située ce massif. Il semblerait donc que ce lieu ait quelque chose d’inspirant pour les artistes, et Ombre Noire, seul membre d’Ad Vitam Ad Mortem, ne fait pas exception. En revanche, changement radical de ton! La musique est beaucoup plus brute et encore plus personnelle que précédemment! L’introduction à la guitare sèche, avec quelques relents épiques et mystiques sur le morceau éponyme, a une dimension très macabre. L’harmonique à la guitare me fait penser – petit clin d’œil à Black Holocaust – à une sérénade macabre, une marche funèbre à travers la forêt. Puis tout s’estompe d’un coup, le chant tortueux disparait pour laisser place à un interlude narré, une mélodie langoureuse et lancinante à la fois et c’est l’explosion! Un black metal hyper, mais du genre hyper hyper, old school, limite très punk. C’est surprenant et si j’ose dire, frais. Frais parce qu’on passe d’une mélodie très macabre à un regain d’énergie, comme si Ombre Noire nous faisait vivre ce qu’il ressentait au plus profond de lui-même quand il pénètre « sa » forêt : un défouloir, un endroit de recueillement où la colère et la misanthropie peut s’exprimer sans jugement, car la végétation ne juge pas. Elle écoute.
« Dans la Bière » reste dans cette logique très « fraiche », on sent que le musicien trouve ses marques et se glisse dans la forêt comme une… Ombre Noire. Les riffs sont très étonnants, être capable d’exprimer un tel désarroi, une telle haine sur des riffs limite un peu joyeux, c’est déroutant mais plaisant. Je suis rarement déçu avec Black Shadow Legion parce que les musiciens sont souvent dans cette volonté nostalgique à l’extrême qui nous rappelle que le black metal, aussi noir et malsain soit-il, a des racines punk. Il n’y a pas de tricherie avec la nostalgie : Ombre Noire aime cette forêt parce qu’elle l’apaise. Et il l’exprime avec une telle sincérité que l’on peut faire fi des défauts qui émargent sa musique sans problème. Enfin, « Mille Collines Croisent mon Sombre » et « Tortueux Chemin » clôturent cette partie du split sur une note nettement moins joyeuse. En fin de compte, on devine les intentions de départ de l’auteur qui va tout simplement chercher à se supprimer, symboliquement ou réellement, de l’humanité soit en devenant un ermite, soit en mourant dans « sa » forêt. Ce dernier morceau sonne donc sur des notes moins optimistes, l’apaisement est terminé et la résolution prend forme petit à petit. La piste finale est donc très black metal, bien raw et je retrouve ces ingrédients familiers qui font que cette musique est personnelle au possible : froide, incisive, et honnête.
Ad Vitam Ad Mortem propose lui un très beau set musical, très empreint de poésie. On pourrait sans peine reprocher quelques petits soucis au chant qui sonne parfois faux sur un plan technique, mais la sincérité est tellement bien présente que je lui pardonne sans problème. Je trouve même que, contrairement à Black Holocaust et sa démo, Ombre Noire propose trois morceaux qui s’enchaînent parfaitement bien, comme trois chapitres bien ficelés avec une entrée en matière, un état de repos et un dénouement final dont chacun est libre d’interpréter comme il veut le sentiment. Je trouve que le son est brut et passe très bien, pas besoin de technicité à outrance pour faire un beau set, il suffit parfois de laisser faire la magie de l’authentique et vous avez trois morceaux géniaux. Très belle découverte pour moi.

Windhelm conclue ce split avec, cette fois-ci, quatre morceaux! Alors autant je connaissais bien Gévaudan, et un peu Ad Vitam Ad Mortem, autant Windhelm pas du tout! C’est donc une découverte entière pour moi quand commence le morceau « À Travers la Forêt Spirituelle » et putain! Quelle bombe! Je trouve le black metal moins raw, mais plus… Ancien. J’ai tous mes vieux CDs de black metal qui me remontent en mémoire d’un coup : les Ancient, les Evol, enfin même certains Immortal que pourtant je n’aime pas particulièrement. Mais le chant est vraiment très Immortal quand-même, je ne sais pas si Aldric qui dirige Windhelm tout seul, appréciera le compliment mais c’est flagrant. On a bondi d’un cran dans la nostalgie avec Windhelm car si vous écoutez le split (et il faut!), vous comprendrez tout de suite pourquoi. A la différence des autres groupes, la musique respire le black metal des années 90, celui qui avait ce grain dans le son si unique et que je préfère alors forcément, ces quatre morceaux me font plaisir!
« Les Vents du Malheur » est un interlude dont pour lequel, cependant, je m’interroge de l’utilité. Autant un vrai interlude instrumentale, acoustique ou folk, voir même purement ambiant, je ne dis pas. Mais ici, ce très court morceau black metal qui laisse plus qu’autre chose sur notre faim, je ne pige pas tout à fait pourquoi cela a été fait. Vendu comme un morceau à part entière, c’est au final un simple bout de morceau mis là… Dommage, c’est un peu vendre du rêve à un insomniaque.
Par contre les trois autres tracks, que ce soit « À Travers la Forêt Spirituelle », « Les Vents du Malheur » ou « Drapée d’une Cape Noire », ils sont de fort belle factures. Un peu répétitif pour certains je pense, mais c’est tout le charme de ce black metal des années 90 qui avait trouvé un équilibre ad hoc entre noirceur et mélodie. Et ce son… Punaise, cette production, je l’aime tellement. C’est indescriptible, je trouve juste que ce côté nasillard, qui crépite un peu dans les enceintes, c’est comme le bon vin : au plus les années passent, au plus on l’aime.
Par contre, et même si je sais que ce n’est pas une bonne chose de faire un comparatif entre les groupes, mais si je devais faire une rétrospective, je dirais que Windhelm n’est pas le groupe du split qui me fait le plus évoquer la forêt. D’abord parce qu’il en parle d’une manière plus mystérieuse et donc moins accessible, et ensuite parce qu’à l’écoute, c’est un son que j’ai tellement l’habitude d’aimer et d’entendre, que je ne le contextualise pas sur un décorum forestier. J’ai écouté ce type de black metal sur tellement de concept album, que je ne parviens pas à me projeter directement comme si j’errais sans but dans un paysage d’arbres, de humus et d’ombrage. C’est devenu trop commun pour moi, ce n’est en rien la faute d’ Aldric. Il a largement rempli sa mission puisque j’aime beaucoup ses compositions, simplement je n’ai pas su me projeter comme avec les autres.

Ce qui réunit conceptuellement parlant les trois groupes, j’en ai parlé plus haut, ce sont donc les forêts et tout ce que les musiciens des one man band peuvent ou ont ressenti quand ils y vont. En soi, je trouve que c’est une belle idée, un bel hommage et surtout une sorte de communion que je ne peux que saluer puisque je suis moi-même attaché à quelques forêts de mes terres d’origines. Je comprends donc sans difficulté le lien étroit qui peut unir un musicien avec ces lieux si enchanteurs et intimes. Il était bien évident, de ce fait, que j’étudiasse les textes. Gévaudan n’apportera qu’une faible contribution avec deux morceaux instrumentaux, mais « La Forêt des Pendus » nous gratifiera d’un texte en vers, un poème d’ailleurs car rythmiquement parlant cela s’apparente bien à un poème, sur la mandragore et ses légendes moyenâgeuses. Clairement, ce n’est pas mon préféré, je trouve le texte certes poétique mais peu élaboré, assez peu métaphorique. Il va droit au but, ceci dit ce n’est sûrement pas plus mal, mais je m’attendais à bien mieux, surtout au vu de l’album Viles Contrées qui m’avait contenté aussi sur ce point. Surtout que la mandragore est un sujet tellement vieux, et mille fois évoqué, que je pense qu’il y avait largement mieux à faire. Par contre, Ad Vitam Ad Mortem remonte le niveau bien haut! On n’est pas dans la grande poésie, mais je trouve déjà que ses textes sont beaucoup plus authentiques. D’une part parce qu’ils sont narratifs, et d’autre part parce qu’ils sont bien écrits sans tomber dans l’outrancier littéral. Je trouve qu’on va droit au but, et c’est finalement tout ce qu’on demande à un texte. Après, c’est selon le contexte! Mais ici, on est sur un split avec une grande part de personnel, d’intimité et de pudeur, donc j’aime bien quand les textes sont tranchants comme ça. Je pense que l’on devine assez aisément le lien très fort qui lie Ombre Noire avec « Fontainebleau », donc un texte qui va droit au but et qui en plus est clair comme de l’eau de roche, c’est tout ce qu’il me fallait pour me plaire! Enfin, Windhelm remporte selon moi la palme d’or pour les textes. Ils sont d’une grande qualité, avec un talent d’écriture métaphoriquement parlant qui amène un univers bien précis, une forêt enchanteresse mais hantée où règne une âme en peine. Une forêt refuge. J’adore ses textes! Accouplés à son chant très old school, cela donne un résultat extrêmement parlant et digne! Vraiment un gros coup de cœur pour les textes de Windhelm.

Ouf! Trois jours d’écoutes, de réflexion et d’analyse pour aboutir à cette chronique. Un groupe par jour c’est ma moyenne idéale, et j’avais envie de faire honneur à ce split qui voit sur la même galette les groupes de black metal Gévaudan, Ad Vitam Ad Mortem et Windhelm. Il me serait facile de dire combien ce split m’a fait plaisir! Je pense que les trois groupes, tous aussi bons les uns que les autres mais de manière différente, ont réussi à asseoir leurs différences autour d’une même table et ainsi trouver un consensus idoine pour sortir A L’Orée de nos Forêts Séculaires. Chacun des groupes a son univers musical propre mais ils ont fait cause commune pour rendre un hommage distingué à nos forêts françaises, si chargées d’histoires et de légendes. Je commence sérieusement à me dire que le leader de Black Shadow Legion a vraiment du talent pour dénicher les bons plans pour son label tant ses sorties ne m’ont jamais trahi. Et ce n’est pas ce split qui me fera dire l’inverse, bien au contraire. Il est fort à parier qu’il plaira aux amateurs du genre, et tant pis si ce n’est pas le cas! Je suis en tout cas enchanté d’avoir eu entre mes mains ce petit bijou de black metal raw. A ne pas manquer!

Tracklist :

1. Gévaudan – Pourmenadenn Etilek e Pennc’hoed
2. Gévaudan – Le bois des pendus
3. Gévaudan – Sur les pas d’un chevreuil
4. Ad Vitam ad Mortem – Fontainebleau
5. Ad Vitam ad Mortem – Dans la bière
6. Ad Vitam ad Mortem – Mille collines croisent mon sombre et tortueux chemin
7. Windhelm – À travers la forêt spirituelle
8. Windhelm – Vieille tombe oubliée
9. Windhelm – Les vents du malheur
10. Windhelm – Drapée d’une cape noire

Gévaudan :
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Ad Vitam Ad Mortem :
Site officiel (du label)

Windhelm :
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