Fellowship – The Saberlight Chronicles

Le 29 août 2022 posté par Metalfreak

Line-up sur cet Album


  • Callum Tuffen - Batterie
  • Matthew Corry - Chant
  • Sam Browne - Guitares
  • Daniel Ackerman - Basse
  • Brad Wosko - Guitares
  • Guest : Richard Campbell - Piano

Style:

Power Metal Symphonique

Date de sortie:

15 juillet 2022

Label:

Scarlet Records

Note du SoilChroniqueur (Le Marquis Arthur) : 5,5/10

Très franchement, et c’est rare que ça arrive, là je dis bof.
Et pourtant j’aime le power metal d’habitude, bien que c’est un projet travaillé, là ce n’est pas mon truc.
Fellowship est un groupe de power metal anglais fondé en 2019 : un EP et deux singles avaient précédé cet album The Saberlight Chronicles sorti cet été, et qui est le premier album complet du groupe.
Alors en effet, je n’aime pas spécialement, mais pourquoi ?
Premièrement je trouve que la musique n’est pas assez développée pour du power metal; d’habitude le côté très épique de ce style me fais vibrer, mais sur cet album, je ne l’ai pas eu.
Les solos de guitare montrent le niveau des deux musiciens, mais je pense qu’ils pourraient aller bien plus loin.
Après, les mélodies sont travaillées et on comprend que les musiciens ne sont pas débutants.
Il y a peut-être un côté dessin animé un peu trop présent.

Deuxièmement c’est avec la voix du chanteur que j’ai du mal, elle est trop aiguë et accentue ce côté ‘dessin animé’ justement. Sur certain passage on a même l’impression que c’est forcé. C’est pas qu’il a une mauvaise voix, mais à mon humble avis, sa voix n’est pas vraiment faite pour ce style. Matthew Corry a lui même écrit les textes, le sujet est épique certes, ça parle de batailles épiques, d’aventures fantastiques, de héros qui surmontent des épreuves en se surmontant eux-mêmes, une moralité convenable et une thématique cohérente au power metal.
La qualité des textes, ça va.

Mon objectif n’est pas de couler ce groupe : ils ont de l’idée, quand on regarde les trois clips, ils ont l’air heureux de leur musique.
Ce que je dis, c’est qu’il y a quelques améliorations à faire pour percer davantage.
Ensuite, avec un très bon label (pour ce style) comme Scarlet records, ils ont des groupes du même label qui peuvent servir de modèle, comme Moonlight Haze par exemple (dont j’ai fait aussi la chronique Animus en mars, excellent album).
Pour cet album je trouve que les trois premières chansons, c’est mou, ça a un peu de mal à démarrer réellement. Cependant il y a quand même quelques titres qui ont retenue mon attention : ‘Oak and ash’ ou ‘Glint’ .
Après, il y a malgré tout une chanson qui m’a plu, c’est ‘The hours of wintertime’, là j’y retrouvais mes goûts du power metal.
‘Saint beyond the river’ me perturbe car la mélodie me rappelle quelque chose, mais quoi, je ne sais plus. Est-ce tiré d’un film ou d’un dessin animé, ou de la musique classique ?
Je ne m’en souviens plus.

Pour ce qui est du visuel, ils ont chacun leur costume qui rappelle très bien l’univers heroic fantasy, ça c’est indéniable. Ce qui me fait dire que lorsqu’ils doivent être en live c’est sûrement beaucoup mieux qu’à l’écoute simple, comme beaucoup de groupe, remarque.
Il y a des groupes qui ne sont vraiment appréciable qu’en live, c’est peut-être le cas de Fellowship, je le souhaite pour eux.
Un jour j’aimerais voir comment ils sont sur scène.

Tracklist :

01 Until the Fires Die (05:14)
02 Atlas (04:54)
03 Glory Days (04:53)
04 Oak and Ash (04:52)
05 Hearts Upon the Hill (04:25)
06 Scars and Shrapnel Wounds (03:55)
07 The Hours of Wintertime (05:44)
08 Glint (05:10)
09 The Saint Beyond the River (04:06)
10 Silhouette (04:25)
11 Still Enough (05:39)
12 Avalon (09:09)

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