Note du SoilChroniqueur (Arno) : 8,5/10

On ne présente plus les Américains d’Evoken, les types sont devenus des légendes du Funeral Doom. Pour ma part, je ne suis pas vraiment un spécialiste de leur discographie, ma connaissance s’arrêtant à Quietus (2001) et A Caress of the Void (2007), mais j’avoue que ces deux disques tiennent une place importante dans ma cédéthèque et que j’adore la tristesse qui s’en émane, avec ce son vrombissant et étouffé.

Je dis « j’adore » mais en fait ce serait plutôt « j’adorais » car la première chose qui me saute aux oreilles, c’est l’éclaircissement de la production. Cela ne fait pas pour autant de Hypnagogia un disque accessible, c’est juste que les moyens sont là (merci à Profound Lore, j’imagine) et que la musique du quintette prend enfin sa pleine puissance.

Pour le reste, je retrouve tous les éléments qui font d’Evoken un groupe excellent. Les mélodies sont prépondérantes, c’est d’ailleurs ce qui fait tout le charme de la formation car, au lieu de se contenter de rechercher les riffs les plus pesants qui soient, on sent à chaque instant que les musiciens ont le souci de l’harmonie, de la beauté dans le pessimisme le plus absolu.

Si vous avez des connaissances dépressives dont vous ne souhaitez plus entendre les jérémiades, collez-leur Hypnagogia entre les oreilles : internement garanti.

Tracklist :

01. The Fear after
02. Valorous Consternation
03. Schadenfreude
04. Too feign Ebullience
05. Hypnagogia
06. Ceremony of Bleeding
07. Hypnopompic
08. The Weald of perished Men

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