Evil One – Evil never dies

Le 26 janvier 2010 posté par Metalfreak

Line-up sur cet Album


Fred : Chant Freddy : Guitare Kriss : Guitare Speed : Batterie Loustic : Basse

Style:

Thrash metal

Date de sortie:

Fevrier 2009

Label:

Pervade Production

« We’re back, to kick your ass !!! »

Et bien voilà tout simplement la première bonne surprise –claque ?- de cette nouvelle année 2009.
Pour vous cadrer et vous situer le contexte de cet « Evil Never Dies » surgit de quasiment nulle part, un petit rappel historique bref et succinct sera cependant nécessaire. En 1997 en région parisienne, feu le groupe Pelvic Bones disparaît et donne naissance à Evil One. En suit une décennie de tâtonnements divers quant à la ligne à suivre aussi bien musicalement que structurellement. Sont essayées des « Female voices », des growls… Et la discographie du combo s’étoffe de quatre albums : The evil one en 1998, Dark flames en 2002, Below en 2004 et Shades of life en 2006 ; ce dernier étant, pour être sincère, le seul m’étant parvenu aux cages à miel. Ne m’ayant par ailleurs pas laissé un souvenir impérissable c’est le moins que l’on puisse en dire ; zappons, et donc fin du premier acte.

Le second s’ouvre, après maintes convulsions dans le line-up, autour de Fred l’ex chanteur de Garwall (Frédéric Botta, Tidal Wave) au timbre puissant efficace et racé quoique conventionnel. En découle naturellement un nouvel opus enregistré et mixé en juillet 2008 au Walnut Groove Studios d’Amiens par Axel Wursthorn (Adx, Carnival in Coal, Wormfood, Dsk…) et, plus surprenant, masterisé par Jeff Waters (Annihilatorrrrrrr !!!) aux Watersound Studios (Canada). Pour être complet, la prod est du groupe lui-même, ce dont on se fout un peu du moment qu’elle est aux petits oignons et sur mesure… Mais surtout l’artwork cover est réalisé et signé par la sommité universellement reconnue J.P Fournier.

Le label présente Evil one comme un Malédiction en plus Thrash/speed ou un Adx à ses meilleures heures et en version anglaise. Cette dernière comparaison quoique assez justifiée est plus que logique quand on sait que Phil et Betov sont présents en guests sur cette galette, assurant par exemple chant et solo sur l’ancien « Suprématie ». Jeff Waters se fendra lui aussi de son obole pour agrémenter une Tracklist pêchue, burnée et résolument attractive et appréciable.

11 titres, dont 10 de mix Heavy/thrash eighties –véritables hymnes ou « tribute » aux standards »- cultes, simples et ravageurs. Evil One fait dans le hymnique, naturel et efficace, visant à faire mouche en proposant des refrains immédiatement assimilables. Une opposition, ou parfaite symbiose, entre le chant démoniaque du Frontman et des répliques scandées en chœur portant leurs effets immanquablement. « Evil never Dies » « Thrasbback » « Wounds of war » « Perverse Morality » ; toujours la même recette sur un tempo endiablé ; mais Dieu que c’est fichtrement efficace !!!

Des influences variées entre le Judas, Overkill ou Annihilator se font bien sûr ressentir ; mais le serpent de mer remontant inexorablement à la surface dans cette offrande s’appelle Black Sabbath. Tel un ressac, le côté doomesque aux rythmiques lancinantes et plombées de « Feel the Pain » ou de « Contract in blood », après une intro luciférienne, véritable invitation à la « 666, The number of the beast », en sont des exemples criants.
Une alternance entre déchainements speeds et ambiances plus « sataniques veloutées et acides » sur des tempos assagis qui entraineront une originalité et une absence de linéarité toute au long de la galette. On ne s’ennuie pas, on apprécie, et on se surprend immédiatement à cracher les refrains en rosbeef après des riffs gras mais acérés… Du premier degré résolument ravageur ; point barre !!!

Pour conclure succinctement cette Review et ne pas virer dans la romance – comme dirait la Miss Vénérée en chef de SOILCHRONICLES – on ne pourra occulter le tragique « Mister Bassman » de clôture, véritable épitaphe, hommage RIP à l’ancien tributaire des 4 cordes, au sein du combo. Ce titre délivré à l’acoustique est une véritable ode, une complainte au ressenti énorme qui ne pourra que vous prendre aux trippes, voir à la gorge, si vous comprenez les lyrics. Les brutes épaisses et viriles que vous êtes –et dont je ne fais pas partie, étant un dandy raffiné !!!-, rassasiées de speed thrash, pourraient même bien sentir glisser quelques larmes sur leurs joues.

Dans un style résolument classique, l’album du mois sans conteste à mon sens.

« We’re back to kick your Ass »

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